Libéral minarchiste très attaché au droit naturel, je cherche à comprendre la haine inexplicable des populations européennes envers le libéralisme et les transgression que les nouveaux illuminés d’internets font de l’économie. Intéressé par les idées de l’école autrichienne, je conteste la notion de valeur objective afin d’avancer la notion de valeur subjective, et refuse de mathématiser le marché.
Conscient de ne pas être omniscient, je suis parfaitement prêt à discuter avec tout autre courant de pensée, pour peu que celui-ci ne soit ni extrême (je rejète aussi bien l’anarcho-capitalisme que le communisme.) et non contestataire de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Livré à mes seules pensées, je n’aime pas follement la démocratie tant je lui préfererais une véritable aristocratie constitutionelle et républicaine, ouverte à tous, selon sa vertu ou son mérite pour la nation. Je conteste tout les faux-droit ; ou droits-créances (brevets, propriété intellectuelle, droit au travail, à la santé, à l’éducation, au salaire minimum, à l’image, etc ...). J’y oppose les droits naturels, conséquences logiques de notre situation d’hommes.
Je suis végétarien, je lis beaucoup, je trouve qu’Isaac Asimov est un génie, je regarde peu la télévision et lorsque je la regarde, j’élucubre constament devant le flot de bétises qui y sont deversés. Ayant un esprit facilement synthétique, j’ai énormément de mal à écrire de longues diatribes, et me contenterai bien souvent de simplement poster des commentaires. Je suis très intéressé par les travaux de Jean Pierre Petit sur la Z-machine et conteste fortement le système du secret défense, estimant que l’armée ne devant opérer qu’en réponse à une attaque extérieure, ne peut rien avoir à cacher à la population. Je consteste aussi fortement l’idée saugrenue que le réchauffement climatique (si encore réchauffement il y a.) est dû à l’activité humaine, que le CO2 est un polluant, et autres soit-disants vérités pseudo-scientifiques comme la fusion froide, l’énergie libre, etc ...
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@Machiavel
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"Alors c’ est très bien , vous savez que vos doctrines ( Marxisme et
libéralisme en particulier mais bien d’ autres ) ne sont que des
systèmes théoriques."
-
Vous me faites encore dire ce que je
n’ai pas dit. Une doctrine est de toute façon un système théorique. Ce
n’est jamais qu’une connexion de neurones dans un cerveau humain suivant
certaines caractéristiques ethniques, morales ou institutionnelles.
Vous devez bien avoir une doctrine Machiavel, non ? Si oui, alors elle
aussi ne peut être basée sur des faits factuels. Je pourrais toujours
opposer des contre-exemples et vous pourrez toujours faire de même.
-
Vous
savez Machiavel, ce que vous pensez, bien que vous pouviez croire que
cela reflète une vérité, n’est jamais que le représentation par un
individu d’une infime partie de la réalité qui l’entoure. C’est le
concept de la fameuse allégorie de la caverne de Platon. Nous ne voyons
jamais que les ombres de la réalité qui nous entoure.
-
"Cependant je regrette mais ce sont bien des utopies , car uniquement théorique , inapllicable dans la réalité concrète."
-
Je
vous ai expliqué ce qu’était une utopie. Il s’agit tout bêtement d’une
doctrine, qui, au lieu de changer un paradigme de la société, tente d’en
changer les acteurs. Ce n’est pas ce que veux faire ni le libéralisme
ni les marxistes.
-
"Vous ommetez les uns comme les autres la
nature humaine : l’ homme n’ est pas purement individualiste ( les
libéraux ) ou communautaire ( Marxiste ). L’ etre humain est bien plus
complexe, L’ espace socio-économique n’ est pas l’ espace idéal des
nombres, c’ est un espace humain discontinu , plutôt qu’ appliquer
intégralement une idéologie ou une autre , ne faudrait il pas savoir
dans cet espace discontinu à quel niveau appliquer une idéologie et à
quel niveau en appliquer une autre ? Le tout social ou le tout libéral
n’ a aucun sens ! Et surtout cette prétention à la scientificité (
science économique pour les libéraux , socialisme scientifique pour les
Marxistes ) , en politique , l’ aboutissement d’ une théorie
scientifique ou d’ un système philosophique parfaitement achevé , c’ est
un régime totalitaire qui cherchera à mettre l’ homme dans un moule
pour qu’ il soit tel qu’ il devrait être théoriquement . Mais bon vu
votre dernier commentaire vous en êtes conscient !"
-
Alors là,
bous faites une grosse erreur Machiavel. Je ne sais ce que les Marxistes
en disent, mais sachez que les libéraux n’ont jamais considéré l’homme
comme étant binaire. C’est une représentation fausse que vous vous
faites ici. Les libéraux, surtout ceux de l’école autrichienne,
considèrent que l’homme est justement extrêmement complexe,
injustifiable, subjectif et entièrement incalculable. Les libéraux
rejettent tout scientisme.
-
Votre problème est que je crois vous
considérez la liberté comme un moule. C’est faux. La liberté est un des
organes essentiels du droit naturel, qui est lui même la résultante de
notre situation humaine. Personne n’a un jour décidé que tel, nous
serons libres. C’est une vision biaisée de la réalité. Vous dites que le
tout social ou libéral n’a pas de sens. En réalité, il n’y a pas de
tout libéral : il y a la liberté, ou il y a l’état. Le libéralisme
considère qui si un homme veut être individualiste, il le sera, si il
veut être communautaire, il le sera aussi. Ce que le libéralisme
concède, c’est rien ne peut jamais devenir coercitif, c’est à dire
s’imposer à quelqu’un sans son consentement. Dans un système libéral,
rien n’empêche à une communauté, comme Marinelada par exemple, de se
former et de pratiquer un système communiste. Mais il faut que
l’adhésion des personnes à un système pareil soit considéré. De même, un
système libéral ne rejette pas du tout la solidarité : mais il ne faut
jamais que l’on oblige à donner.
-
Le système libéral,
contrairement à un système socialiste, ne tente pas de comprendre
l’homme. Il tente juste d’utiliser ses défauts afin de les utiliser dans
un bon sens pour la société. En rien l’homme n’est quantifiable, et les
libéraux le savent.
-
"Alors si je comprend bien, pour que
votre système idéal fonctionne dans le vie réelle , il faudrait un
régime politique idéal ? C’ est bien ce que je disait , ça s’ appelle
une utopie !"
-
L’idéalisme n’est pas la tasse de thé du
libéral. Ce que je dis, c’est que dans un système libéral, il faut à
tout prix éviter la démagogie, car c’est le meilleur moyen de le
corrompre. Et la démocratie est une pierre angulaire de la démagogie :
l’élection et la représentation impérative forcent à en faire usage.
-
"elle est destiné à dégénérée en oligarchie ... et les oligarchies à ce que je sache c’ est pas très libéral ! Une utopie !"
-
Vous
savez, une oligarchie ne n’est jamais qu’une aristocratie sans
contre-pouvoirs. Pousser à mon maximum, je résonne comme Hans
Herman-Hope : une monarchie libérale pourrait être très satisfaisante.
Mais comme je ne souhaite pas tomber dans un extrémisme sommaire, et que
je compte trouver un terrain d’entente entre nous, je propose une
aristocratie avec séparation des pouvoirs et un très gros
contre-pouvoir, bien plus puissant que le peuple. Dans une logique
minarchiste comme la mienne, le pouvoir a peu de décisions à prendre, le pouvoir politique est très limité. De ce fait, il ne peut facilement se corrompre. De plus, considérant comme tout les libéraux qu’en tout cas, le peuple est souverain, et qu’il ne fait que prêter son pouvoir à des gouvernants, il peut, sur demande majoritaire, révoquer un de ces gouvernants.
-
Plus qu’aristocratie, la réponse exacte d’un gouvernement idéal selon moi, c’est un gouvernement constitutionnel. Je le nomme aristocratie car ce gouvernement doit selon moi être constitué de penseurs reconnus, choisi selon une méthode similaire à l’évaluation scientifique par les pairs, ainsi que par l’élection d’un "juge suprême" apte à terrifier les gouvernants.
-
"Concernant Machiavel vous ne l’ avez visiblement pas lu , je ne vais pas
m’ étendre sur le sujet mais il n’ empêche que ce qu’il dit est vrai ,
une entité en position de domination use de tous les moyens à sa
disposition pour préserver son rang ! Il n’ est pas le seul à l’ avoir
constaté , c’ est la réalité de la terre des hommes ."
-
Je connais en effet très peu Machiavel, bien que j’ai entrevu les Discours de la première Décade de Tite-Live, mais je constate que vous connaissez vous très peu les penseurs libéraux. Vous avez ici de la lecture. Toutefois je dois convenir que Machiavel avait raison sur le fait qu’une entité en position dominante tend à vouloir garder son rang. Les penseur libéraux ont réfléchis à ça : Montesquieu disait qu’il fallait sévèrement limiter le pouvoir des gouvernants, et séparer ces mêmes pouvoirs. Les libéraux ont découvert que ces mêmes entités utilisent toujours l’état afin de maintenir cette même position. Réduire la puissance de l’état empêche que se créé des connivences.
-
@Papone
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"La modélisation du monde que vous employez est trop grossière Chupa-Chups, elle ne permet pas d’avancer.
Si
quelqu’un (Keynes par exemple) la complexifie pour la rapprocher de la
réalité, pour vous, il introduit des impuretés insupportables. "
-
Quelqu’un comme Keynes n’a jamais essayé de "complexifier" une théorie déjà bien compliquée. Vous semblez penser que le libéralisme a été créé par des abrutis milliardaires il y a de cela 15 ans. En réalité cette école de pensée existe depuis maintenant 500 ans. La philosophie libérale est très complexe : l’ordre spontané, la praxéologie, l’épistémologie, les théories économiques du marché sont des théories peu abordables et très complexes. Keynes n’a fait que reprendre certaines idées libérales, d’autres socialistes, d’autres étatistes, et ce afin de créer une sorte de mélange improbable et inutile. Il n’est pas ici question d’impuretés : si vous considérez Keynes comme un libéral, libre à vous, mais sachez toutefois que pour les minarchistes comme moi, il n’en est pas question.
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"Lorsqu’on vous démontre que l’émergence d’une oligarchie est inévitable
dans un environnement d’économie libérale avec de véritables êtres
humains, vous sortez de votre chapeau un assez ridicule "juge suprême"."
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Je me demande ce que vous ne considérez pas comme ridicule alors. Cette idée, je ne la sort pas de mon chapeau : la république de Venise, celle de Gêne, celle de Rome, celle de Marseille et celle de Sparte l’ont déjà essayée, et Montesquieu l’a théorisé. Écoutez, il n’est pas ici question de deux personnes incultes parlant autour d’un sujet qu’ils ne connaissent pas : tout les intervenants de ce fil, à exception de quelque-uns, ont leur idéologie, leurs connaissances et leurs pensés. Ne venez pas dire que nous sortons des idées de notre chapeau. Si quelqu’un ici dit quelque chose, croyez-moi je pense qu’il y a argument d’autorité derrière.
-
"Lorsque le libéralisme économique est pris en défaut vous balayez la
question d’un revers de la main en le qualifiant de libéralisme d’Etat. "
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Vous essayez de contrecarrer avec une ligne ce que je m’efforce à prouver en une page ? Prouvez-moi que je balaye ces problèmes d’un revers de main. Car ce n’est sûrement pas ce que je fait depuis le début.
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"Vos arguments pour expliquer comment le marché est capable de gérer une
épreuve comme la transition énergétique ne sont pas à la hauteur.
Aujourd’hui le marché spécule à la microseconde. Il se fout éperdument
de réaliser des investissements qui ne seront pas rentables avant 30 ans
au moins. Je l’ai constaté avec des grands industriels français (EDF,
GDF-Suez, Vinci, Renault). Leurs entreprises font de la com sur
l’environnement et la durabilité mais ils se sentent impuissants pour
infléchir réellement la tendance car totalement dominés par le court
terme."
-
Avant de commencer à vous montrer que vous avez tord, je voudrais vous signaler une contradiction entre ce que vous dites ici, et votre admiration pour Keynes que vous semblez montrer plus haut. Keynes était un adorateur du court terme, et ses disciples le sont encore, malgré un soit-disant discours sur l’écologie et le durable. Keynes disait : "Demain nous serons tous morts". Et comme vous inversez les rôles, en pensant que le libéralisme équivaut à une consommation effrénée ou a de l’investissement à la microseconde, vous ne devez sûrement pas savoir que Ludwig von Mises, libéral minarchiste, lui répondait : "Brûler les meubles afin de chauffer son logis n’est jamais la bonne solution.".
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En vérité, lorsque vous dites que les entreprises ne veulent pas investir à plus de 30 ans, et que vous dites que l’état le peux, je vous demande alors pourquoi Shell investit dans l’Hydrogène, pourquoi Total investit dans le solaire, pourquoi BP investit dans l’éolien, alors que du pétrole, nous en avons pour encore au moins 200 ans ?
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De plus est que vouloir investir dans quelque-chose au delà de 20 ans, cela a quelque chose d’idiot : qui sait quelles sont les innovations pouvant apparaître durant ce laps de temps ? De toute façon j’ai déjà expliqué cela plus haut avec l’exemple d’ITER, où l’état, pourtant sûr de son investissement au delà de 100 ans (oui, oui) s’est complétement planté, se retrouve, après des sommes astronomiques investies dans le projet, avec un bidule ne pouvant pas marcher, et est incapable de changer de voie, à cause d’une administration trop rigide incapable de voir qu’une nouveauté vient d’être découverte (en l’occurrence la Z-machine.).
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"Seul la puissance publique est en capacité de réorienter le système.
Mais il n’est pas question de renforcer le pouvoir de l’Etat sous sa
forme actuelle (accaparé par l’oligarchie), c’est pourquoi il est
nécessaire de réaliser de profondes réformes institutionnelles."
-
Vous pensez vraiment qu’un pouvoir à ce point corrompu par une oligarchie aurait laissé une dirigeant socialiste et une taxation débile à 75% arriver au pouvoir ? Vraiment ?
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"Seulement aujourd’hui la situation est différente. Voyons pour l’occident.
Les
besoins matériels vitaux, et en premier lieu l’alimentation, sont
assurés et il suffit pour cela du travail d’une petite partie de la
population.
Les gens sont globalement déprimés en raison du
délitement du lien social. Certaines valeurs ont été oubliées
(provisoirement ?) pour s’adonner à la quête égoïste qu’exigeait le
processus d’enrichissement suivant le principe que "la cupidité
individuelle fait l’intérêt collectif". "
-
Vous vous faites des films. Tous les jours je vois des gens heureux de vivre, qu’ils soient employés ou patrons, qu’ils soient pauvres ou aisés, qu’ils soient cupides ou généreux, chacun est humain et chacun a toujours dans son cœur une certaine vertu. Toujours les gens que je voit viennent en aide à une personne qui le leur demande, toujours ils me disent aimer la vie, tout les jours je m’aperçois que vous dites faux.
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Le lien social est une des bases de la civilisation humaine. Les libéraux comme moi considèrent que ce lien ne peut être imposé aux gens. On ne peut forcer quelqu’un à se lier d’amitié aux autres, ni le forcer à donner aux pauvres. Les libéraux considèrent que ce lien est suffisamment inné chez les hommes pour ne pas être imposé.
-
"Mais ça ne marche plus. Les besoins sont globalement assurés, la
consommation fictive malgré le marketing et quelques innovations
intéressantes ne peut les remplacer. La cupidité individuelle ne
rapporte plus suffisamment pour compenser le malaise qu’elle propage.
Nous n’avons aucunement besoin de "croître" indéfiniment."
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Vous savez quel est le but de l’humanité selon moi ? Propager la vie sur d’autres planètes. Lorsque vous dites que nous n’avons pas besoin de croître indéfiniment, vous pensez en réalité avec un certain esprit conservateur je ne sais pas pourquoi inné chez l’homme. Vous voulez garder le monde tel qu’il est, combattre le changement, le progrès, les nouvelles formes de technologie et de liens sociaux. C’est marrant, vous me faites penser à ces fameuses entités qui ne veulent pas perdre leur place et qui utilisent l’état afin de faire ceci. L’homme est fait pour croître, oui toujours, indéfiniment, car il n’est pas un monde limité par rapport à sa taille. L’univers est grand vous savez. D’ici un ou deux millénaires nous arriverons à confortablement voyager sur d’autres planètes du système solaire. D’ici 10 000 ans, nous quitterons sûrement définitivement le système solaire, et nous pourrons voyager vers d’autres systèmes stellaires. Grâce aux progrès de la génétique, nous pourrons adapter l’homme à son environnement au lieu d’adapter l’environnement à l’homme.
-
La vérité est que l’homme n’est fait que pour croître. Cela peut vous sembler bizarre, vous qui raisonnez dans les termes "Un enfant peut comprendre que l’on ne peut pas croître indéfiniment dans un monde fini.". Il n’y a pas de monde fini à l’échelle de l’homme : il y a l’univers, inexploitable dans sa totalité par l’être humain, et des sources d’énergie intarissables au dessus de nos têtes. Le jour où il n’y aura plus de pétrole, et du pétrole nous en avons encore pour un bout de temps, 200 ans rien qu’aux USA, au moins 400 ans en antarctique, il y aura l’hydrogène et la fission nucléaire. Le jour où les combustibles de ces énergies seront usés, il y aura la fusion nucléaire. Et le jour où cela ne suffira plus, l’homme inventera autre chose.
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Mais pour voir arriver ceci, il faut le temps, il faut une économie, la technologie et, surtout il faut que l’action spontanée des hommes ne soit pas gênée par un état qui déclare vouloir partir dans une voir sans qu’après il ne puisse en changer. L’homme est fait pour croître. Vouloir lutter contre cette évidence n’est jamais que retarder l’inévitable : l’homme est fait pour bouger, jamais il ne restera tel que maintenant, avec des "liens sociaux" et sa petite planète chérie. Mais vous n’acceptez pas le changement. En auriez-vous peur ?
-
Je suis désolé mais je n’ai pas vraiment le temps de continuer à discuter aujourd’hui. Si un jour vous me croisez sur un sujet d’Agoravox à propos du réchauffement climatique, n’hésitez pas à copier-coller ce que vous avez écrit afin que je vous réponde. A propos de votre (faux, car à rhétorique.) pari pascalien, je vous citerait ceci :
-
"Il est pour le moins curieux d’appeler principe de précaution
un concept nous invitant à ignorer les risques de l’interdiction. De
plus, son application doit entraver le développement des moyens
permettant de se prémunir contre les risques. Ces moyens sont
l’assurance, le développement de la connaissance des risques,
l’augmentation de l’investissement. Ils se développent avec le respect
de la propriété
privée et permettent développement économique et prospérité. Sans
liberté économique et sans la responsabilité que le cadre légal établit
et exige de la part de chaque individu, il n’y a pas de bonne gestion du
risque. On ne peut donc que recommander aux partisans du principe de
précaution de l’appliquer jusqu’au bout de sa logique, c’est-à-dire de
ne pas le faire appliquer tant qu’ils n’ont pas prouvé qu’il est sans
danger. A eux de prouver qu’il est inoffensif." Institut Molinari.
Machiavel, soyez sûr que je répondrait dès que possible à votre message. D’ici ce soir ou demain, je pense. Là, je n’ai pas assez de temps pour bien développer ma réponse.
-
Toutefois, une petite précision. Il est vrai que ne n’ai pas lu Machiavel, mais je vous retourne une autre question : Avez-vous lu Frédéric Bastiat, Friedrich von Hayek ou Ludwig von Mises ?
@Pégase
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"Ah ben j’aimerais bien voir çà ! ... Il se trouve que moi aussi j’ai 2
ingés agronomes, et un producteur de céréales qui sont des amis proches,
ils dénoncent tous les méfaits des OGM .. ils dénoncent aussi les
graves problèmes posés par la contamination des autres cultures, ce sont
des gens qui ont fait des études sur le sujet, qui savent de quoi ils
parlent !"
-
C’est possible. Dans ce cas c’est un des problèmes des OGM. Je n’ai jamais dis que ces produits étaient parfaits. Mais les avantages compensent largement les inconvénients.
-
De plus, je continue de penser que les risques peuvent être amincis en créant des zones tampon ou même supprimés en stérilisant les plantes.
-
"Vous ne pouvez pas dire que les techniques actuelles sont vieilles de
8000 ans, aujourd’hui on sait très bien produire de manière propre avec
un rendement intéressant .. On a pas besoin de Monsanto et autres
lobbyistes qui ne veulent que faire du fric sans se préoccuper de la
santé des gens."
-
Écoutez, ce n’est pas moi qui le dit, mais Cassia. Je lui répondait en disant cela. Toutefois elle a en partie raison. Aujourd’hui, on continue de planter les plantes dans la terre, en les arrosant puis en les ramassant. C’est une technique qui demande énormément d’eau, de main d’œuvre, qui, bien que réduite par les progrès technologiques, plombe encore énormément les coûts. Une véritable rupture pourrait bien arriver avec le développement de l’hydroponie et des OGM. Mais bon pour ça, il faut accepter le progrès ...
@Bender
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"Vous n’avez donc pas lu l’article en question. Il y est démontré que
jusqu’à maintenant, ils faisaient des études sur des rats à court
terme ; de plus ces études étaient financées en grande majorité par les
multinationales qui produisent les OGM,
donc question indépendance on a vu mieux. Mais cette étude, ils l’ont
fait sur plusieurs générations. Et devinez quoi ? Les rats ont eu toutes
sorte de pathologies, y compris une stérilité bien plus élevée dès la
deuxième génération. Vous dites donc n’importe quoi."
-
Par qui est financée cette étude dont vous me vantez tant les miracles et les louanges ? Écoutez une étude scientifique ne peux jamais être indépendante, car même financée par les pouvoirs publiques elle devra se plier à ce que les politiques veulent, autrement dit ne pas avoir à remettre en cause leurs promesses démagogiques.
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De plus, votre étude comporte déjà des failles après maintes vérifications : UN OGM est ici mis en cause par l’étude, sur un organisme différent de 92 millions d’années de l’homme. Vous pouvez être sûr que bien étudiée, l’étude se révélera moins sûre que vous le prétendez.
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"Oui bien sur, financées par Monsanto et compagnie. Vous n’êtes pas assez naïf pour croire à leur indépendance, si ?!?"
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Répétez-moi encore qui finance votre super étude déjà ...
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"C’est pourtant comme ça qu’on nous avait présenté les OGM il y a des années. On avait donc raison d’en douter !"
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C’est qui on ? Ce n’est surtout pas moi. Je n’ai jamais présenté les OGM comme un remède miracle. Surtout une bonne aide pour espérer arriver à la solution.
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"Moins gourmands je ne sais pas, mais plus sains il évident que non
lorsque l’on sait qu’ils sont faits pour résister à des pesticides et
que ces derniers se retrouvent donc dans votre assiette...Êtes vous aveugle au point de penser qu’ingérer des pesticides est sain pour la santé ? "
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Vous devez parler du maïs Bacillus thuringiensis, du nom de la bactérie intégrée dans l’organisme de la plante. Cet insecticide qui vous fait peur est parfaitement naturel et bien moins dangereux que l’épandage massif de pesticides dans les champs.
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@Cassia
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Vous savez à qui vous me faîtes penser ? Aux moutons de la nouvelle d’Orwell, la ferme des animaux, qui bêlent afin de masquer les critiques des idéologues de la ferme. Vous êtes un mouton Cassia. Vous suivez le courant. Et vous insultez ceux qui ne sont pas d’accord avec vous, en essayant de réduire cette conversation au silence. Quitte à dire aux autres de me taire ?
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Vous aimez les dictateurs Cassia ? Au fait, vous me faites penser que vous ne répondez pas à mes arguments. Auriez-vous un problème de rhétorique ?
"Mais ces monopoles ne peuvent se maintenir parce que ... parce que ... parce que ... !"
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Ce n’est pas ce que j’ai dis Machiavel. Si ces entreprises explosent, c’est qu’il y a une raison. En l’occurrence, de nombreux facteurs peuvent faire tomber des multinationales dans un marché libre. Tout d’abord, l’arrivée d’un concurrent. Ensuite, une innovation. Ou bien un scandale sanitaire. Ou alors une baisse de la qualité ou une augmentation des prix. Etc ...
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"Vous théorisez comme les laborantins dans un système idéal et vous imaginez le passage de la théorie à la pratique comme une évidence ."
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Sans vouloir défendre Isga, et ce n’est pas mon but, jamais je ne pourrais faire de compromissions au communisme, je pense que vous vous trompez lourdement. Les socialistes et les libéraux proposent des doctrines philosophiques, éthiques, morales et institutionnelles qui ne peuvent en aucun cas être en rapport avec une réalité quelconque. Mais ces idéologies ne sont pas faites pour ça. Elles ne sont là que pour proposer une vérité non factuelle philosophiquement tout bêtement car il y aura toujours des situations non quantifiables, non définissables. Isga et moi, nous pourrions discuter des années sans qu’aucun de nous deux ne se retrouve jamais face à une contradiction : nous avons des doctrines toutes deux aussi complètes les unes que les autres. Et elles marchent en circuit fermé.
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Reprocher à une doctrine de ne pas se baser sur des faits factuels est idiot. Une doctrine ne peut pas reposer sur des faits factuels, car elle ne peut représenter l’ensemble du processus humaine derrière une société. Une doctrine tente de changer un paradigme de société et non les gens qui composent cette société. Lorsqu’une doctrine tente de changer la société en elle-même, cela se nomme une utopie. Le libéralisme et le communisme ne sont pas des utopies, quoi que l’on puisse en dire pour se moquer.
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Toutefois, la doctrine possède son penchant factuel et réaliste. Ce sont les courants de pensées. Les réflexions sur l’économie, sur la politique, sur le droit, sur la science, sur l’organisation sociétale et sur toutes les autres sciences humaines, eux, tentent de baser une certaine doctrine dans leur environnement. C’est pour cela que tant de courants de pensées existent : interprétant différemment leurs doctrines et leurs intérêts, les penseur se sont regroupés en écoles interprétants différemment une doctrine particulière. Chez les libéraux : minarchistes, classiques, utilitaristes, conservateurs, école autrichienne, anarcho-capitalistes, ordo-libéraux, etc ... Chez les socialistes : Marxistes (appelés aussi communistes), Léninistes, Staliniens, anarcho-syndicalistes, anarcho-communistes, Maoïstes, luxembourgistes, communistes-démocrates, sociaux-démocrates, alter-mondialistes, etc ...
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"Il faut revenir dans la réalité et la réalité est que nous vivons sur la terre des hommes . Sur la terre des hommes , lorsqu’
une entité atteint une position dominante ( comme une entreprise en
situation de monopole ), elle utilise tous les moyens à sa disposition
pour maintenir sa position."
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