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Dudule

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    Dudule 12 octobre 2017 12:12

    @JC_Lavau

    Personnellement, je ne tranche pas.

    L’interprétation de Copenhague me parait vraiment ésotérique. Je crois que peu de physiciens la prennent vraiment au pied de la lettre. Les bons physiciens ne le font pas, à ce que j’ai pu constater.

    Je reste pragmatique : les modèles mathématiques marchent (toujours), la théorie possède quand même un certaine logique interne (principe d’exclusion et autres) qui permettent quand même parfois de faire de la physique sans un lourd appareillage mathématique. Donc je prends. Ce qu’il se passe vraiment, l’interprétation précise, je pense que personne (de sérieux) n’en sait rien...

    Mon gros problème a toujours été la dualité onde/corpuscule, et je me souviens d’avoir été choqué, en tant qu’étudiant, comment on passe facilement de l’un à l’autre en physique des semi conducteurs, en fonction de ce qui nous arrange... Mais enfin, ça marche...

    Contrairement à beaucoup de gens, je n’ai pas de problème avec l’indétermination quantique : une fois qu’on l’a admise, après tout, pourquoi pas ? Le déterministe rassurant du monde macroscopique disparait à l’échelle quantique, soit. Ça me va...

    Je suis assez peu ambitieux en ce qui concerne l’interprétation des phénomènes quantiques, en fait. Je me contente de penser que l’on a pas assez d’éléments pour conclure, et que peut-être un jour on trouvera une expérience qui éclairera un peu tout ça. Ou peut-être pas... il est aussi possible qu’avec nos 5 sens et les appareils que nous sommes capable de construire nous ne puissions pas accéder à une description complète de la réalité physique.

    J’ai téléchargé votre monographie et je la lirai quand j’aurai le temps.



  • vote
    Dudule 12 octobre 2017 11:43

    @CoolDude

    En fait, effectivement, l’électronique des semi conducteurs commence à atteindre la limite dont je parlait plus haut. Celle où on a pas suffisamment de particules en interaction qui se "grégarisent" et adoptent des comportement parfaitement déterminés et quantifiables, lissant les phénomènes probabilistes.

    Quand on a plus assez d’atomes parce que la jonction est trop petite, plus de niveau de Fermi, plus de physique des semi conducteurs, juste quelques électrons individualisés qui vont se comporter n’importe comment, en tout cas pas comme on veut qu’un électron honnête dans un semi conducteur se comporte.

    Cette limite n’est pas connu, mais il semble qu’elle soit assez basse. Quelque dizaines d’atomes suffiraient, apparemment. Avec les contraintes en température que vous mentionnez.



  • vote
    Dudule 12 octobre 2017 11:26

    @CoolDude

    Vous écrivez exactement le contraire de ce qu’expérimentent les physiciens.

    Les phénomènes qui valident la mécanique quantique sont presque tous des phénomènes de "propriétés émergentes". C’est à dire que l’on a beaucoup de mal techniquement à expérimenter les lois quantiques sur une particule (de très rares expériences le font), mais sur un grand nombre en interaction, pas de problème.

    Conduction électrique, rayonnement de "corps noir", radioactivité, supraconduction, physique des semi conducteurs (et des conducteurs : niveau de fermi...), bref, quasiment tous les phénomènes physiques quantiques facilement observables résultent d’un grand nombre de particules quantiques en interactions, et de leur comportement qui devient alors très grégaire. Les phénomènes aléatoires sont alors en quelques sorte "lissés", et il en résulte des lois physiques très déterministes, quantifiables et prévisibles.

    Très peu d’expériences sont capables d’observer le comportement d’une particule quantique individuelle. Il n’y en a que deux qui me viennent à l’esprit : les expériences concernant les figures d’interférences obtenues par des particules interférant avec elle même (en les faisant interférer une à une), et les expériences sur le paradoxe EPR (Aspect).

    Il faut bien comprendre que, théoriquement et jusqu’à preuve du contraire, l’indétermination classique (théorie du chaos) est très différente de l’indétermination quantique. L’indétermination classique (système à 3 corps, que vous citez), provient bien de l’impossibilité d’avoir toutes les informations sur un système divergent, qui s’écartera du comportement prévu si on a pas une information infiniment précise des conditions initiales. C’est le chaos déterministe, l’effet papillon. Théoriquement, si on était capable de savoir exactement de façon infiniment précise l’état d’un système, l’indétermination serait levée et le système ne serait plus chaotique.

    L’indétermination quantique est de nature très différente : il s’agit de pure hasard que l’on ne peut pas lever en connaissant parfaitement l’état d’un système. Du moins c’est la théorie. Hasard bien tempéré par des prédiction probabilistes précises, bien entendu. Des lois de probabilités, ça reste des lois mathématiques et un modèle physique. Un système vraiment indéterminé, sur lequel on ne peut pas faire de prédictions probabilistes, sort du champ de l’analyse scientifique. Les cours de la bourse par exemple...



  • 5 votes
    Dudule 16 juin 2017 19:17

    Sauf que c’est faux, les causes de la crise qui engendre la deuxième guerre mondiale n’ont rien à voir avec le protectionnisme. Mais les libéraux sont comme les staliniens, ils réécrivent l’histoire comme ça les arrange... Parce que ce qu’il s’est passé est très gênant pour eux, au point qu’il n’était pas possible après la 2ième guerre mondiale pour un économiste qui se proclamait libéral de se faire embaucher dans une université, sauf pour faire le ménage (avec quelques exceptions notables comme l’Université de Chicago, d’où partira la reconquête -la révolution conservatrice- qui aboutira dans les années 70...).

    La crise de 1929 vient d’une libéralisation excessive de la fiance et d’une spéculation débridée au détriment de la production. Et notamment l’autorisation donnée aux banques de dépôt de jouer les banques d’affaires joue un grand rôle dans le déclenchement et la poursuite de la crise, aux US comme en Europe (ça fera sauter les banques en série... C’est pour ça qu’en 2008 les branquignols libéraux ont jugé prioritaire de sauver les banques...).

    Ensuite, les économistes libéraux dominant le débat, les gouvernements vont faire n’importe quoi : prendre des mesures déflationnistes pour maintenir leur monnaie (EU -Hoover-, France -Laval-, Allemagne -Brüning-, Angleterre...), créant ainsi une terrible crise de liquidité. L’argent devient cher parce qu’il n’y en a pas... Donc, pas d’inflation, c’est cool. C’est juste la déflation qui détruit des millions d’emplois...

    Là dessus s’ajoute des mesures protectionnistes qui ne servent à rien dans le cadre d’une crise de liquidité (les gens n’ont pas d’argent, ils ne peuvent pas acheter les produits nationaux...).

    Et les libéraux pour justifier leurs déroutes passés inventent cette fable du protectionnisme qui aurait aggravé la crise... Non, c’est juste que le protectionnisme était inopérant pour sortir de la crise dans un contexte déflationniste (pas d’argent trop cher...).

    Le protectionnisme était à l’œuvre partout pendant la plus grande phase de prospérité que l’humanité ait jamais connue : de 1945 à 1975 (juste la période pendant laquelle les libéraux étaient tricards... comme c’est bizarre). La preuve, il a fallu que les libéraux fassent de grandes "réformes" pour "libérer les énergies" et casser les barrières douanières, c’est bien qu’il y en avait avant. Avec les résultats que l’on constate...

    Le prétexte du retour des libéraux a été la petite crisette des années 70 (rien à voir avec les désastres ultérieurs), l’augmentation du prix du pétrole créant un choc inflationniste. Et les branquignols libéraux se ruent sur l’occasion pour hurler que tout le monde s’est tromper, que les autres sont ringards et eux modernes, qu’il faut de la déflation et de la libéralisation (Barre en France...), avec les résultats que l’on constate encore... parce qu’on en est pas sorti.

    Je suis déjà long et il y a des bouquins entiers écrits sur le sujet, mais l’échec de Mitterrand de 81 à 83 provient déjà d’une volonté débile (Attali qui manœuvre en coulisse...) de maintenir le franc à tout prix dans un contexte naturellement inflationniste.

    De toutes façon la prospérité est inflationniste par nature, puisqu’elle augmente la quantité d’argent en circulation. La lutte contre l’inflation c’est juste un truc de rentiers...



  • 1 vote
    Dudule 14 juin 2017 19:46

    Oui, c’est tellement l’enfer fiscale que les riches sont de plus en plus pauvres...

    On a pu constaté le terrible appauvrissement des familles, entre autres, Bettancourt, Arnauld ou Lagardère au cours des dernières années.

    Plus sérieusement, je constate que les riches sont bien de plus en plus riches, et que cette richesse est complètement immérité, puisqu’il ne font RIEN, mais alors RIEN DU TOUT qui aille dans le sens de l’intérêt général. On peut même facilement faire le constat inverse : la fortune des riches se nourrie de l’appauvrissement de la population (délocalisations, licenciements, etc.).

    Or, il est écrit dans notre constitution que les inégalités sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune.

    Conclusion : il faut taxer ces gorets le plus possible, les tondre jusqu’à ce qu’ils décident de faire enfin quelque chose de vaguement utile avec leur pognon. En plus d’être moral et économiquement nécessaire, cela permettrait en plus de respecter un peu mieux la Constitution... Tout bénèf.

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