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    Étirév 23 juin 2018 06:38

    Quelques mots sur les Mystères Égyptiens
    Mériamoun, nom que les historiens masculins ont donné à Ramsès, et que Champollion, qui lisait dans le même esprit, a fait signifier « Aimé d’Ammon », était le nom d’une grande prophétesse Mériam ou Myriam dont les modernes ont fait Marie, la soeur de Moïse.
    Rappelons que certains historiens donnent au Pharaon de l’Exode le nom de Meriem-Ptah ; or ce nom est celui de Myriam elle-même. Les hébraïsants disent souvent Meriem. Quant à la terminaison Ptah, c’est un mot égyptien qui signifie Soleil ; c’est, du reste, dans la ville du Soleil qu’on la fait naître, à Héliopolis (ville natale de Moïse, dit-on, donc ville natale de Myriam)
    On croit maintenant que c’est à la suite de son expédition sur le mont Sinaï que le temple de Karnac a été construit, et lui a été dédié. Les masculinistes en reportent la gloire à Ramsès. C’est elle que les Egyptiens ont surnommée Hathor (Ha-Thora, la loi).
    Les ruines, dites de Karnac, sont remarquables. Ce sont les débris d’un temple qui dépasse tout ce que notre imagination peut rêver de plus grandiose. Les piliers qui soutenaient la salle principale, au nombre de 134, égalent en grosseur les colonnes que nous élevons sur nos places publiques et ont 70 pieds de hauteur. Les piliers, comme les murs, sont couverts de dessins, d’hiéroglyphes, proportionnés à l’ampleur du monument ; et des statues s’y dressent semblables à des colosses.
    Cette salle de Karnac fut construite en partie sous le règne de Meriamoun dont elle raconte les exploits à côté de ceux des autres grandes Déesses ses aïeules.
    Puis, dans les listes des dynasties égyptiennes, nous lisons : Honfou (Cheops d’Hérodote), dynastie IV, construit la grande pyramide. Il fait exécuter des travaux au temple de Denderah consacré à la Déesse Hathor.
    Or le temple de Denderah a été construit sous les Ptolémées, beaucoup plus tard. Mais ceci est une lumière. N’y aurait-il pas un rapprochement à faire entre le règne glorieux de Séti, celui de Meriamoun et la construction des Pyramides ?
    Les habitants actuels de l’Egypte appellent en arabe les Pyramides Heram ; or nous savons que c’est le nom de Myriam qui, lu à l’envers, dans ses lettres hébraïques, a fait Hiram (Hiram, c’est Myriam dont le nom est lu à l’envers : Marya, le A est un H en hébreu. voir l’article sur l’Israélisme)
    C’est parce que les pyramides appelées Heram étaient consacrées à la Déesse, qu’on a appelé Harem par dérision les lieux où on enferma les femmes livrées aux plaisirs des hommes.
    Ce sont les Egyptiens qui semblent s’être révoltés les premiers contre l’Esprit féminin, ce qui explique pourquoi c’est chez eux qu’on institua d’abord les Mystères.
    Hérodote nous dit que ce fut en Egypte que furent établies ces fêtes appelées Pan-Egyries, avec la pompe des cérémonies et les processions.
    Les Grecs n’ont fait que les copier. Les grandes solennités de la Grèce, telles que les Pan-Athénées, les Thesmophories, les fêtes d’Eleusis, avaient été apportées d’Egypte.
    Ce sont les Prêtresses, antérieures aux Hermès, qui formaient la caste sacerdotale qui gouvernait l’Egypte (les Pharaons).
    Elles formaient des familles consacrées qui, à l’exclusion de toutes les autres, s’occupaient des fonctions du culte.
    Les Pharaons sont des magistrats sacerdotaux, toujours représentés en costume de femme.
    Clément d’Alexandrie a décrit la hiérarchie sacerdotale des Egyptiens. Il y avait cinq grades suivant les degrés d’initiation aux livres du rituel : le chantre, le devin, le scribe, la Prêtresse en robe portant le sceptre et le vase sacré, le prophète ou le prédicateur président du Temple qui portait l’eau sainte et étudiait tous les livres hiératiques.
    Les Mystères égyptiens étaient de grandes solennités qui attiraient les multitudes.
    « Dans les Mystères d’Isis, l’Hiérophante tirait du sanctuaire des espèces de grimoires chargés de caractères hiéroglyphiques dont les lignes s’entrelaçaient et formaient des nœuds et des roues. C’était la langue sacrée dont on donnait l’explication » (Apulée, Métamorphoses, 1,11).
    Suivant Ebers : « La doctrine des mystères est expliquée dans les inscriptions de la salle d’entrée du tombeau des Rois à Thèbes. Elles contiennent la louange de Râ (Déesse de la Raison) dont on invoque tour à tour les 75 manifestations principales (imitée dans les litanies de la Vierge). Ces textes ont été commentés par M. Ernest Naville dans la litanie du Soleil. Le texte du Livre des Morts, l’hymne au Soleil conservé à Boulaq et interprété par Stern et Gréhant, les inscriptions des sarcophages et des murs du temple de Ptolémée, le traité de Plutarque sur Isis et Osiris, les Mystères des Egyptiens par Jamblique et le discours d’Hermès Trismégiste sur l’âme humaine renferment les principaux détails que nous avons sur l’enseignement secret des Egyptiens ».
    Mais Ebers se trompe quand il mentionne un discours d’Hermès parmi les enseignements secrets. Les Hermès (les prêtres) ont renversé la religion primitive, ils ont attribué à Osiris les Mystères d’Isis et tous leurs bienfaits. C’était donc contre eux qu’on les avait institués, non avec eux.
    L’enseignement secret était destiné à expliquer aux hommes les lois morales qui les lient aux Divinités et les lois qui régissent l’Univers.
    Leur but, suivant Plutarque, était de fortifier la piété et de donner à l’homme des consolations (non à la femme). Quelles étaient ces consolations ?
    L’espoir d’un avenir plus heureux, le moyen, après la mort de l’âme par le péché, de revenir à une félicité durable, en revenant au bien.
    (C’est de cette idée que les Prêtres ont fait la félicité éternelle dans un Paradis.)

    « Nous y avons reçu des leçons qui rendent la vie plus agréable », dit Cicéron.


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    Étirév 21 juin 2018 15:13

    Juste deux mots au sujet de la Chevalerie, si chère à M. Paul Le Cour.

    La Chevalerie, qui est la pratique de l’équité, la Justice Divine, équitable (d’où équestre), et qui est le culte primitif, a toujours représenté les chevaliers, initiés à la doctrine, munis d’un cordon qui est l’insigne de l’ordre. Ce cordon représente le lien moral qui attache l’homme à la Divinité, comme le cordon ombilical attache l’enfant à sa mère.

    Le mot Europe le désigne (Eu, lien ; rope, corde, cordon, lien, ligature). Cette corde a fait cordial, lien du cœur.

    C’est parce qu’une Déesse a créé la doctrine de Vérité, qui est la base même de toute religion, qu’on la désigne elle-même sous le nom d’Europe. On sait que c’est un des surnoms de la Déesse Diane. Ce mot, traduit dans toutes les langues, est devenu chez les Latins religare, c’est-à-dire religion ; primitivement, on disait red-ligio.

    Rappelons rapidement les bases de l’ancien régime : Le régime social actuel est un dérivé lointain et une altération monstrueuse de l’ancien régime gynécocratique, qui donnait à la Femme, la direction spirituelle et morale de la Société.

    Une Déesse-Mère régnait sur une petite tribu, qui, agrandie, devint une province, à laquelle souvent elle donnait son nom.

    La Déesse Arduina donna son nom aux Ardennes.

    C’est pour cela que les Nations (lieux où l’on est né) sont toujours représentées par une figure de femme.

    La Déesse-Mère était la Providence (de providere, celle qui pourvoit) de ceux qui étaient groupés autour d’elle. Elle les instruisait, elle les pacifiait ; car c’est elle qui rendait la Justice.

    Les hommes n’entreprenaient rien sans la consulter. Ils étaient ses fidèles et dévoués serviteurs. Ils étaient Féals, mot qui vient de Faée (fée) et a fait féodal (qui appartient à un fief).

    Le Fief (domaine noble) donnait à la Dame des droits féodaux auxquels les Seigneurs participaient, sous condition de foi et hommage.

    Les Seigneurs étaient rangés sous sa loi, qu’ils ne discutaient pas.

    Ils étaient des hommes-liges, ce qui voulait dire légaux. On les disait légals et féals, c’est-à-dire loyaux et fidèles.

    La vie morale était tout dans cette société antique. Le lien qui unissait les hommes à la femme était la base de la domination de soi-même qui élève l’homme.

    Cordialement.



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    Étirév 20 juin 2018 16:34

    Osiris est le Dieu de la mort, mais la mort qu’il symbolise est d’abord celle de l’âme, si bien expliquée dans la primitive religion égyptienne ; on en fait, plus tard, la mort du corps, et Osiris devient le Dieu des morts.

    Tout mort est appelé un Osiris.

    Ce Dieu est symbolisé par un taureau Apis (Hapi). C’est sous cette forme que sur de très anciens monuments on trouve Osiris représenté. Apis mort s’appelait Osor-Apis, nom dont les Grecs font Sérapis.

    C’est du reste cet animal qui symbolise le rôle mâle dans la génération.

    Strabon dit  : « Apis est le même qu’Osiris ».

    Le Sérapeum était le nom de la tombe d’Apis.

    Le Sérapeum égyptien fut construit par Aménophis III, il avait contenu 64 taureaux.

    Les monuments représentent Apis-Osiris sous la forme d’un taureau, la tête surmontée du disque et de l’uraeus (aspic qui se dresse sur le front des Dieux et des Rois et qui représente le mauvais esprit) ; il a des taches noires sur le flanc, un triangle au front, et parfois une tache en forme de croissant sur le poitrail ; sur la housse frangée qui orne son dos est un vautour aux ailes déployées.

    (Le bœuf Apis. C’était le dieu principal de Memphis. D’après une stèle ou colonne du Sérapeum à Memphis, il est représenté portant entre les cornes l’image du soleil, avec le serpent Uraeus, signe de la divinité.)

    Pourquoi ce culte ?

    Rappelons le régime primitif en Égypte :

    En Egypte comme partout, le régime féminin a précédé le régime masculin et il a dû avoir une longue durée de prospérité et de paix, puisque, au moment où commence l’histoire, c’est-à-dire le règne de l’homme, le pays possède déjà une langue bien formée, l’écriture, et des institutions sociales qui serviront de base à l’organisation future des sociétés. Enfin une religion, un culte, une haute morale. Tout cela réalisé avant les temps historiques.

    « L’Egypte est la terre classique de la Gynécocratie  », dit Bachofen, « sa civilisation repose en principe sur la préférence d’Isis à Osiris ».

    L’Egypte fut longtemps gouvernée par des Prêtresses que l’histoire appelle des Pharaons. Celui qu’on appelle « le premier Roi » est Mena (devenu Menés), mot qui veut dire Mère, comme Manou. Manéthon, qui cherche à effacer les traces du règne de la Femme, place sept dynasties de dieux (il masculinise les Déesses) au début, puis encore douze dynasties vagues auxquelles succèdent trente dynasties de demi-dieux.

    Quand arriva la réaction contre la religion Théogonique, on institua le culte d’Apis par fanfaronnade, pour narguer la Femme qui avait comparé l’homme fort au taureau ! Alors un taureau vivant représentait le Dieu mâle. Lorsqu’il mourait, on l’enterrait magnifiquement et le pays était plongé dans le deuil jusqu’à l’apparition d’un autre taureau divin. Et des historiens modernes, pour expliquer ce culte, nous diront qu’Osiris apprit aux hommes à labourer et à soigner le bétail !

    M. Mariette a découvert, auprès de l’emplacement de Memphis une nécropole où furent successivement enterrés des Apis, « depuis la 18ème dynastie jusqu’à la fin de la domination grecque », dit-il. Sur les monuments qu’il a découverts, Apis est appelé « Nouvelle vie de Ptah ».

    Or Ptah, c’était la puissance cosmique, le rayonnement solaire personnifié par la Femme-Déesse, comparée au Soleil parce qu’elle possédait en Elle l’esprit qui éclaire ; on avait fait de cet Apis-Ptah le Dieu suprême de Memphis. Plus tard on lui donnera le corps d’un homme.

    Mais d’abord ce principe solaire est donné au taureau. Voilà donc un culte né d’une ironie. Mais ce n’est pas tout.

    C’est la Déesse, maintenant, qui va, à son tour, être représentée, sous la figure d’un taureau, par vengeance masculine. C’est encore un résultat du curieux phénomène psychique de la réflexion sexuelle, si fréquent à cette époque de l’histoire.

    A Héliopolis, c’est , l’ancienne Déesse (Rhea), qui est représentée par le taureau Mnevis.

    Suite...

    Cordialement.



  • 1 vote
    Étirév 9 juin 2018 04:04

    À côté des Temples des déesses existait un Bois sacré.
    C’est que l’enseignement de la Cosmologie donné dans le Temple était complété par un enseignement des sciences naturelles donné dans le Bois sacré.
    Ce Bois est sacré parce qu’on y enseigne l’origine végétale de l’homme et les lois de son évolution, et, pour démontrer ces idées abstraites, on montre à l’étudiant l’Arbre de vie, conservé avec soin, jamais mutilé, afin de pouvoir observer en lui les phases de l’évolution qu’il traverse et qui sont fidèlement reproduites par l’embryon qui se forme dans l’utérus maternel en repassant par les étapes de la vie végétale.
    Des nymphes appelées Hamadryades avaient la garde des arbres. On disait qu’elles naissaient et mouraient avec l’arbre dont la garde leur était confiée.
    Le culte de l’Arbre est resté dans toutes les traditions, mais on n’en comprend plus la haute portée philosophique. L’arbre révèle les puissances de la Nature. L’homme était arbre avant d’être devenu homme.
    On dit l’Arbre de la science parce qu’il contient en lui tout le mystère de l’évolution et des lois biologiques. Qui connaît ces lois possède la science.
    Les familles des castes supérieures avaient leur arbre sacré qu’on soignait religieusement. De là est venue cette expression : l’arbre généalogique.
    Les Hindous avaient édicté des peines sévères contre ceux qui endommageaient les arbres.
    Les Athéniens punissaient de mort quiconque osait couper des branches aux arbres des Bois sacrés ou des cimetières.
    Nos racines, notre Abre Généalogique : nos véritables origines
    Cordialement.



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    Étirév 29 mai 2018 11:18

    L’ÉVOLUTION DES ASTRES

    La vie d’un corps céleste peut se diviser en trois âges.

    Pendant le premier il forme lentement son noyau inorganique aux dépens de la matière cosmique.

    Pendant le second ce noyau primitif se recouvre de couches nouvelles qui s’organisent : nous y voyons régner l’eau et la vie.

    Le troisième âge d’un astre est l’état d’incandescence.

    L’apparition de la matière organisée à la surface d’un monde est le prélude de l’incandescence, le premier mot de l’ignition.

    La matière organisée est le «  combustible » qui s’enflammera un jour et brûlera aux dépens de l’oxygène qui enveloppe la planète.

    Tant que cet incendie n’a pas commencé, le corps céleste est un astre obscur. Le jour où il commence à brûler, il devient un soleil.

    C’est au moyen de la matière organisée enfouie dans les couches terrestres que nous alimentons nos foyers de combustion. Mais si ces immenses dépôts venaient un jour à s’enflammer spontanément, sans notre concours, l’incendie se propageant tout autour du globe, nous n’aurions aucun moyen de l’arrêter.

    Et, de ce moment, la terre passerait à l’état de soleil. Elle rayonnerait dans l’espace, en repoussant, au loin, tout ce qui se trouverait sur le chemin de ses radiations.

    Alors, les matériaux dont sont faits les corps vivants, remis en liberté dans la décomposition, s’en iraient, sous la forme atomique, c’est-à-dire radiante, porter la vie à d’autres astres plus jeunes que le nôtre. La terre féconderait la lune et, peut-être, d’autres corps célestes en voie de formation, tels que les astéroïdes.

    Quand et comment arrivera, pour la terre, ce passage de l’état obscur à l’état incandescent, ce cataclysme qui sera la fin de notre petit monde ? Nous ne pouvons le dire, mais chaque fois que nous entendons parler de l’incendie spontané des forêts ou du feu de grisou, nous pensons que ce sont là des avant-coureurs de ce grand événement, et nous pensons aussi que l’imprudence des hommes peut aider la Nature à amener ce sinistre.

    En attendant, nous vivons dans l’insouciance sur ce foyer préparé qu’un rien peut allumer, nous vivons sur un volcan sans nous en douter, nous nous agitons sur un terrain qui sera peut-être une fournaise ardente demain.

    Et, cependant, personne jusqu’ici, ne s’est aperçu de ce danger qui nous menace, personne n’a prévu cette fin possible de notre monde. On s’est habitué à considérer l’évolution des astres comme s’accomplissant en sens inverse, c’est-à-dire allant de l’incandescence au refroidissement, alors qu’elle va, au contraire, de l’obscurité à l’incandescence.

    Les savants qui ont eu l’idée de mettre l’état incandescent avant l’état obscur n’ont pas pensé que pour que l’incendie commence, il faut des combustibles et que tous les combustibles que nous connaissons, excepté le soufre, sont des substances organiques.

    LA NAISSANCE DES SOLEILS

    Que faut-il pour qu’un astre obscur passe à l’état incandescent ? Que faut-il pour que notre terre devienne un soleil ? Une seule chose : un élément comburant qui enflamme la masse de matière combustible qui compose la plus grande partie des couches supérieures du globe. Or, cet élément comburant, nous l’avons autour de nous : c’est l’oxygène. Pour peu qu’il change d’état, de tension, de quantité, l’incandescence peut commencer.

    Ainsi, par exemple, dans l’oxygène raréfié, le phosphore devient subitement inflammable, et le phosphore abonde dans les corps organisés.

    Aussitôt qu’un de ces évènements astronomiques s’accomplit, aussitôt qu’une planète devient un soleil, ce changement d’état détermine différents phénomènes physiques, chimiques et mécaniques :

    1°) L’astre change de place dans l’espace

    2°) L’astre prend un rôle actif

    3°) Il commence son évolution décroissante.

    Lien : Cosmogonie

    Cordialement.

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