@Pyrathome Si j’étais anarchiste, je ne voterais sans doute pas non plus !
Dans son livre sur Camus il met en exergue le livre de Gaston Leval, " l’ Espagne libertaire de 1936 à 1939". Toute l’organisation sociale reposait sur les syndicats professionnels et sur la désignation de délégués que les citoyens estimaient les plus à même de remplir telle ou telle tâche ou responsabilité.
Les seules expériences anarchistes, c’est la Commune et les Républicains espagnols, ce sont les références de Michel Onfray, ce n’est pas à nous d’en juger. Moi aussi j’apprécie souvent Onfray, mais là, je pense qu’à trop vouloir lui faire dire, nous l’avons perdu.
Il faut prendre les soutiens comme ils viennent, ils seront de plus en plus nombreux, mais souvent partiels, et avec des désaccords sur de nombreux points. On n’efface pas des années de lessivage de cerveau d’un coup, il faut du temps.
De plus, il faut bien comprendre que soutenir l’ UPR, cela se paye dans sa vie professionnelle et/ou personnelle. Olivier Berruyer du site les Crises a été pris à partie violemment par les Décodeurs du Journal le Monde pour ses écrits sur la Syrie et pour avoir publié 3 articles d’Asselineau sur 3000 articles.
@Pyrathome il soulignait la justesse de ses analyses
Uniquement les analyses d’Asselineau sur "l’Europe maastrichienne".
Il n’a pas dit qu’il approuvait le programme de l’ UPR, ni qu’il allait prendre sa carte à l’ UPR. C’était déjà bien qu’il défende les "petits Partis", il ne fallait pas en demander plus.
@glenco01 Bonjour, je ne suis pas d’accord avec cette vidéo. L’UPR s’est emballée en prenant l’accord de Michel Onfray sur les analyses de l’ Europe, comme une adhésion à l’ UPR, ce qui est tout à fait faux.
J’ai expliqué plus haut, les idées politiques d’ Onfray, c’est un anarchiste, dont les conceptions de la société sont à 1000 lieues du programme de l’ UPR.
Il faut prendre les adhésions partielles aux analyses de l’ UPR comme un progrès, sans vouloir faire dire aux gens ce qu’ils n’ont pas dit.
Cela a provoqué une réaction disproportionnée de Michel Onfray, qui s’est senti piégé, suivie d’une réaction tout aussi disproportionnée des militants de l’ UPR.
Alors, restons zen, nous aurons de plus en plus de ralliements partiels, sur l’ OTAN, mais pas sur le reste ; ou sur l’ euro, et pas sur le reste ; sur l’ UE, mais pas sur le programme ; ou sur le Frexit, mais pas sur l’article 50 etc.
A nous de gérer dans le calme, sinon, on se tire une balle dans le pied.