’’Ne pas s’en prendre aux individus policiers en tant que tels, d’accord,
mais ne pas voir que ces mecs sont embrigadés, qu’ils ont trop regardé
de séries policières, qu’ils y ont cru et qu’ à force de ne pas
réfléchir, ils se sont mis au service des ennemis du peuple, là c’est
trop’’.
Mais s’en prendre à une journaliste venue SEULE, avant même qu’elle n’ait ouvert la bouche, ça vous paraît logique ?
Et vous pensez que vous feriez la même accusation diffamatoire pour cette journaliste devant un juge qui pourrait vous en faire subir les conséquences ?
Et des interviews comme ça, avec des gilets jaunes s’exprimant très clairement, ce qui n’est pas facile face caméra, il y en a eu plein.
Mais ça vous êtes incapable de le comprendre. D’après vous, que vont penser les gens, qui soutiennent, comme moi, les gilets jaunes, du comportement stupide de ceux qui ont agressé la journaliste ?
Le ras le bol est un sentiment partagé AUSSI par les salariés de BFMTV qui peuvent se permettre des petits clins d’oeil comme celui-la :
Cela constitue une grave accusation pour les autorités sanitaires.
La chaîne BFM TV s’est procuré une note de l’agence du médicament
(ex-Afssaps), dans laquelle le Médiator est cité, qui évoquait clairement les risques des médicaments coupe-faim dès 1995.
A cette époque, les autorités sanitaires avaient décidé d’encadrer
ces médicaments, dangereux pour le cœur et les poumons rappelle BFM.
Pourtant, le Médiator n’a pas été concerné car ses propriétés n’étaient
pas clairement connues, selon les autorités.
Corruption évoquée
Le document de l’agence du médicament du 23 octobre 1995 prouve ainsi
le contraire. Embarrassant. Les autorités sanitaires auraient donc
laissé faire, préférant ignorer les dangers de ce médicament, accusé d’avoir entraîné la mort d’au moins 500 personnes, voire de 2.000 patients.
Dans une interview à BFM TV, le président de la mission Médiator à
l’Assemblée nationale évoque, lui, une « complaisance » voire une
« connivence ou corruption ». Le ministre de la Santé Xavier Bertrand
a immédiatement réagi sur l’antenne de BFM à ce document. « C’est à la
justice et à personne d’autre de dire s’il y a eu corruption », a-t-il
déclaré. Selon lui, si la responsabilité première est imputée à Servier,
il y a également eu « défaillance de la police du médicament, mise en
place par l’Etat ».
C’est Irène Frachon qui a découvert cette note accusatrice (qui sera d’ailleurs versée au débat judiciaire) ?
’’Commence par éviter d’amalgamer et ainsi de salir le boulot de journaliste avec des déchets, diffuseurs de sous-conscience...’’
À la bonne heure, sur les autres chaînes il y a des vrais journalistes. Ravi que vous l’écriviez !
Sur Denis Robert : ’’Révélation$ [livre de Denis Robert] sort en février 2001 et fait grand bruit. Denis Robert y accuse en effet Cedel International
(devenu Clearstream entre-temps) d’être l’une des plates-formes
majeures de la dissimulation de transactions financières au niveau
mondial. Il poursuit sa dénonciation en coréalisant avec Pascal Lorent
un film Les Dissimulateurs dans le cadre de 90 Minutes, l’émission d’enquête de Canal+.’’
Vous pensez que Canal+ est moins proche du pouvoir que BFMTV ?
Mon père ayant été déporté à Dachau, je puis vous assurez que le wagon à bestiaux dans lequel il a été enfermé avec ses camarades n’a pas été fermé par une journaliste.
Vous auriez le culot de dire à cette journaliste qu’elle est au même niveau d’inhumanité qu’un SS ?