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Guit’z

38 ans, Paris.
Curiosité pour le commentaire en général. D'où ma sympathie pour AV ;)

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  • vote
    Guit’z 1er décembre 2015 23:07

    @La Vouivre
    Ben dites donc vous alors vous faites pas semblant quand vous commenter. Ce que vous écrivez m’a l’air intéressant, je vais prendre le temps de le lire.

    Votre pseudo : un roman que j’avais particulièrement aimé à l’époque... ça remonte :)



  • 3 votes
    Guit’z 1er décembre 2015 19:47

    Je vous trouve sévère Hijack.

    Encore une fois Nabe est politiquement à la rue ; il ne comprend strictement plus rien à un monde qu’il refuse d’appréhender autrement qu’à travers les Ray-Ban de son esthéticaille infantile.

    Mais ces derniers bouquins m’ont vraiment impressionné : que ce soit L’Homme qui arrêta d’écrire ou bien L’Enculé, ce sont deux textes admirables, d’une finesse, d’une drôlerie et d’une poésie rares de nos jours. Nabe m’a même rendu DSK plutôt sympathique... en montrant avec une grande intelligence (comme d’ailleurs Ferrara dans l’excellent film avec Depardieu que lui a inspiré cette affaire, quoique de façon plus allusive et dissimulée) combien le vrai méchant, dans cette affaire, c’était elle, Anne, la mégère de la cause...

    Il y a de la folie chez Nabe, mais il y a aussi quelque chose de prophétique d’une certaine manière. Le Nabe mystique est grandiose, gigantesque parfois ; c’est le Nabe apprenti socio-politologue qui se verrouille lui-même à son insu dans la part naine de son être. - Contrairement à ce qu’il s’imagine, Nabe n’est pas d’un seul tenant, et quoique doué dans un grand nombre de domaines, il est inégal : il est donc un artiste secondaire. Je crois qu’il devrait se cultiver davantage sur certains sujets complexes où sa vision d’écrivain reste nulle et non avenue, faute de connaissances exactes. L’écouter parler du terrorisme - auquel, je le répète, il n’a strictement rien compris, rien de rien - a quelque chose de pathétiquement grotesque. S’agissant du canular évident du 11/9, il veut à tout prix que "les Arabes" l’aient fait de A à Z, sans aucun concours extérieur : c’est pour lui un article de foi fanatique ; j’allais dire la clé de voute de sa vision de l’art qu’il croit même une vision incontestable du monde. Il élève ainsi le déni de réalité jusqu’à la puissance, à un degré d’éloquence si vertigineux, si excellent même, littérairement parlant, que c’en est infiniment pitoyable... Et Ben Laden - sinon son fantôme photoshopé - a beau revendiquer le jour même sa non-participation à ce crime - à quoi bon le perpétrer si c’est pour le nier ? Comment une telle violence se mêlerait-elle à une telle lâcheté ? -, Nabe n’en a rien à foutre. Al Qaeda sinon rien. Question de swing et non de logistique, de révélation sacrée et non de services secrets. Qu’importe la crise du Capital à celui dont le foi ne connait pas la crise ! Poète ou rien !

    Quand même, ces jours-ci je m’amusais à relire Chacun mes goûts  : c’est un petit bijou à sa manière, un délicieux recueil d’aphorismes - ceux-ci s’appréciant paradoxalement dans l’ensemble et non dans le détail. Rien ne dépare l’ensemble, même ce qui y est plus faible, on y perçoit une petite musique de nuit, un ton une vision sous-jacente qui nous entraine, nous convainc presque, d’un mot nous séduit.

    Nabe m’est absolument odieux, et pourtant je l’apprécie et même l’admire. "Je ne suis pas celui que vous aimeriez haïr, mais celui que vous haïriez d’aimer."

    Voilà c’était une petite réflexion que m’a inspiré votre commnentaire... :->



  • 5 votes
    Guit’z 1er décembre 2015 17:24

    Malgré l’insoutenable air de supériorité que se donne cette jolie brochette de merdeux proprets, j’estime qu’il y a du vrai dans ce que dit Nabe. En effet j’éprouve le même malaise impitoyable, le même désir de justice et d’apocalypse en voyant tous ces bourgeois tarés – comme ce journaleux de BFM, si plein de vide et si sûr de ses droits de petit moi aliéné jusqu’à l’arrogance naturelle ; et dont toute la politique occidentale à l’apogée de sa tartufferie de pompier-pyromane mortifère, n’est plus que la mise en œuvre totalitaire. Tout nombril mou est une merde puante. Tout bien-pensant est un salaud. Notre impérialisme arroseur de bombes et exterminateur d’enfants, ce n’est que le prurit macroscopique de leur gai nihilisme vaporeux ! Le terrorisme est la repartie prévisible à notre pornographie cultureuse. L’extermination physique de ces candides atterrants est l’effet d’une intransigeante logique, la séquelle prévisible du néant métaphysique qui nous ronge corps et âme, comme un gaz hilarant. Nous sommes les complices opiomanes de nos pourvoyeurs de beaux rêves et de sang. Comme notre société se débarrasse de ceux qu’elle juge surnuméraires, l’Occident prétend mater ceux qui ne veulent pas de lui chez eux, et qui ne lui ont rien demandé. « Le problème n’est pas l’Islam en France, mais la France en Islam » : abstraction faite (je ne la fais certes pas) de la dimension sociale et culturelle du problème que pose l’irruption massive de Musulmans chez ces petits Français dont je suis (et que Nabe-le-branleur exècre pour d’insignifiants motifs esthétiques), en l’occurrence, il n’est pas niable que voir le monde musulman, sous les plus fallacieux motifs, agressé depuis 25 ans par l’Occident desdits Droits de l’Homme (on le sait feuille de vigne idéologique du Capital), ne peut que soulever le cœur de ceux qui en ont un. Moi, je pleure très sincèrement et très discrètement les millions de morts en Irak, en Libye, en Syrie et ailleurs. Leur assassinat est un crime inexpiable dont nous portons collectivement la responsabilité ; en vertu de notre négligence et même de notre servilité de citoyens collabos de nos élites toutes absolument fascistes – et même sataniques. Nous nous roulons nous-mêmes complaisamment dans la farine dans laquelle on nous roule.

    Mais moi, au contraire de Nabe et de ses mignons, je veux m’efforcer d’être chrétien, sans baratin ni fanfaronnades lamentables (celle que déplore légitimement Lagaffe un peu plus haut). Car j’exige qu’il faille vivre par le glaive pour mériter de périr par le glaive ! Et je pense qu’un imbécile – un consommateur lobotomisé – comme l’étaient manifestement ces tocards de l’éternel samedi soir qu’est devenu notre monde, sont déjà à ce point morts dans l’âme que les massacrer n’a aucun sens. Comment ceux qui sont déjà morts – spirituellement et même cérébralement – mériteraient-ils la mort… ?

    Crime politique explicable ? Voire… Mais contre-sens théologique pur : c’est tout vu !

    Tu ne tueras pas. Point.

    Dieu ne permet pas qu’on tu son prochain.

    Par ailleurs, et pour conclure, je suis de ceux que Nabe-le-Vantard appelle les conspis  : je ne crois pas à l’autonomie du terrorisme (quiconque adhère encore à la VO du 11/9, en 2015, est un imbécile heureux, c’est l’évidence indiscutable) ; et si douteuses que me semblent les images tellement idéales présentées des tueurs de ce vendredi 13, il semble que les prétendus « djihadistes » soient surtout des dealers ratés. Des cons. Des petits blancs modernes.

    Bien cordialement à tous.  smiley



  • 4 votes
    Guit’z 22 novembre 2015 13:29

    Le sympathique Blanrue... et ses acolytes, bien sûr :)



  • 5 votes
    Guit’z 22 novembre 2015 13:28

    @ tous :

    Bonjour,

    Bon, ben pour m’en faire une idée, j’ai payé les 5€sur Vimeo, et regardé ça ce matin...
    Ceux qui s’intéressent au sujet n’apprendront pas grand chose : le film est en effet assez succinct... Le sujet aurait sans doute mérité un traitement plus approfondi, une enquête plus fouillée, une analyse critique plus substantielle, et étayée par davantage de témoignages.
    Cependant je crois légitime, voire nécessaire de soutenir l’iconoclaste P-E Blanrue ; voilà...

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