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Guit’z

38 ans, Paris.
Curiosité pour le commentaire en général. D'où ma sympathie pour AV ;)

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  • vote
    Guit’z 9 décembre 2015 13:33

    @el pepe
    " L anticipation en politique, n est valable que si elle est instrumentalisée mais jamais expliquée "

    Une remarque très pertinente... hélas...

     smiley




  • 1 vote
    Guit’z 7 décembre 2015 15:37

    Bonjour à tous

    Il me semble que tout dépend surtout :
    1/ de ce qu’on entend par remigration
    2/ des dispositions morales et politiques de part et d’autres

    Une de mes bonnes copines est d’origine algérienne, c’est une fille délicieuse, bosseuse, futée et généreuse ; une brave petite musulmane mimi comme tout, que j’aime tendrement. Mère seule (à cause d’un connard de rebeu qui l’a plaquée aussitôt engrossée : le machisme bledard, elle connait, et midinette inconsciemment très parisienne, elle déplore), elle n’a pas la vie facile et pourtant elle ne se plaint guère.

    Cela dit, elle m’avoue parfois se sentir de moins en moins française et, de plus en plus, pâtir d’un climax national effectivement de plus en plus hostile et de moins en moins feutré dans son hostilité ; hostilité au demeurant logique, eu égard au légitime sentiment d’invasion qu’éprouvent un nombre grandissant de petits blancs français ; Français non pas « racistes » (les Français sont le peuple le moins raciste du monde) mais juste inquiets de se projeter en situation de minorité démographique prévisible sinon prochaine dans leur propre pays, et raisonnablement perplexes devant l’arnaque politique consistant à attirer l’immigré devenu un « migrant » pour de sordides motifs (mondialisme antinational & prédation capitaliste) enrobés de concepts aussi débiles que flous (« ouverture », « vivre-ensemble », pâquerettes et bisous) tandis que le pays compte en vérité 10 millions de chômeurs et autant de pauvres, principalement issus de ladite immigration (appartenant à un milieu de moyens bourgeois, à ma connaissance personne autour de moi n’a jamais sollicité un logement social, et force est de reconnaitre qu’à l’instar de la population carcérale, la population assistée est par chez nous plutôt d’origine allogène). L’immigration n’a rien apporté aux Français, au contraire voulus par les seuls Loges et patronat, elle a même contribué à la ruine du pays ; ainsi qu’à l’érosion de notre ancestral vivre-ensemble, dont nos médiateux et politicards se targuent à tous bouts de champ dans la mesure exacte où il a disparu).

    Adorant le Maroc, où je compte quelques amis autochtones, je me suis laissé dire clairement par eux combien, en réalité, ils nous prenaient pour des cons d’accueillir le premier venu sans contrepartie ; premier venu chez nous qui se trouve être à les entendre le premier parti de chez eux... En clair, et pour le dire abruptement : c’est pas l’élite locale qui traverse la Méditerranée ; de sorte que l’immigré, souvent, son propre pays ne veut plus de lui !

    Le vrai problème de ma copine, c’est son déracinement. Nullement algérienne en dépit de sa maitrise de l’arabe, elle se heurte – en partie de son propre fait d’ailleurs – à la réalité d’un monde qui n’est profondément pas le sien ; ou qui ne l’est qu’en vertu du seul bourrage de crâne médiatique, capable de nous dire qu’il fait jour et beau quand il pleut dans la nuit. Comme le déracinement me semble le malheur à l’origine de tous les autres (Simone Weil…), et parce que je sais que cette situation relève moins de la catastrophe naturelle que de l’ingénierie sociale, je tâche de lui expliquer que son mal-être aussi bien que notre énervement découle d’une stratégie de pourrissement délibéré – visant à déchainer la guerre entre tous les peuples au seul profit du Capital qu’intéresse tous les dumping sociaux, et à porter la guerre civile au sein de toutes les nations. Je lui explique aussi que l’immigration n’est pas juste une catastrophe intentionnelle pour les pays d’accueil, mais encore une tragédie collatérale pour  les pays de départ ; l’Afrique subsaharienne en particulier comptant trop peu de bras – et que dire des cerveaux détournés par ladite « immigration choisie » du nabot crapuleux de l’UMP – en regard du nombre de bouches à nourrir. Lui expliquant cela, je lui laisse entendre que pleurnicher ne sert à rien, qu’elle doit choisir son camp et présentement porter la croix qu’on lui a mis sur les épaules, et qu’en l’occurrence je l’imagine mal vivre à Oran ou Alger – notre système social ayant tout de même de sacrés avantages pour une mère seule salariée précaire dans le tertiaire comme elle – où son père est reparti finir sa vie, précisément pour l’y avoir commencée. Je lui dis que son destin est ici – et elle s’y résout à mi-voix. Je lui dis que son être est français malgré elle, qu’elle ne sent algérienne que par ressentiment inoculé, et qu’il dépend de ses seuls efforts d’atténuer cette conscience douloureuse, tout comme il dépend des miens de surmonter le ressentiment que m’inspire la présence accrue d’étrangers en France, par la claire conscience de la volonté perverse à l’origine de cette situation désastreuse à mon avis irrémédiable mais certainement gérable en bonne intelligence. Cette faute de cette intelligence que l’Islam pose un problème ; si peu qu’il renonce à nous faire chier chez nous avec son arabité ou son africanité fantasmées, l’immigré cesse d’être de lui-même d’être l’étranger pour devenir, si ce n’est un compatriote, un concitoyen d’infortune… Il faudra donc bon an mal que Colombey-les-deux-Eglises devienne Colombey-l’Eglise-et-la-Mosquée – faute de quoi ce sera Colombey-les-deux-Minarets…  

    Ce n’est qu’en sachant nommer le coupable que nous cesserons de nous désigner réciproquement comme boucs émissaires. Or le coupable n’est ni le « souchien » ni l’« immigré » en tant que tel.

    C’est dans ces conditions d’apaisement lucide, d’inévitable compromis mutuel face à un Capital et une domesticité politique devenus fous furieux, que peuvent et doivent se concevoir une insertion ou une remigration également volontaires, et sûrement profitables à tous. Enfin ce n’est que mon avis ; j’ajoute que je ne me leurre aucunement sur la probabilité d’un tel scénario, redouté par l’Empire comme son ferment de résistance le plus irréductible.

     smiley

     



  • vote
    Guit’z 6 décembre 2015 20:26

    @Gaston Lagaffe

    Vos contributions sont assez drôles je dis dire...



  • 1 vote
    Guit’z 5 décembre 2015 22:52

    la patte folle de la CIA et même de l’UE

    bien sûr, et pas de : l’UR

     smiley



  • 7 votes
    Guit’z 5 décembre 2015 22:50

    J’ai longtemps été hostile au port d’armes pour tous, et quoique je compte sans doute parmi ceux que Jean Robin appelle les Marxistes (ça doit le rassurer sur son compte), j’y suis favorable sans réserve à présent. D’ailleurs je viens de quitter l’affreux camp de rééducation bobo qu’est devenu la ville de Paris, pour m’établir dans un trou paumé des splendides Côtes-d’Armor ; où tout le monde a son fusil de chasse, usage non-exclusif...

    Il est évident que le Pouvoir profitera de l’état d’urgence pour désarmer des Français déjà sidérés par ce montage de plus en plus hollywoodien qu’on appelle l’actu - et qui n’est évidemment que l’ultime parade du Capital en voie d’implosion, à coups d’ingénierie sociale et de terreur fabriquée. Pas plus qu’on ne comprend ledit terrorisme autrement que comme dérivatif à la crise, sur fond de géopolitique, notamment énergétique, hyper-tendue, on ne peut comprendre l’insécurité autrement que comme une aubaine de moins en moins providentielle et de plus en plus artificielle de la part de l’Oligarchie, et pas que française (excepté Nabe, qui peine à apercevoir la patte folle de la CIA et même de l’UR bien évidemment, derrière Daesh et son comique EI).

    Et de toutes façons, n’étaient ces temps pourris, j’admets que certains arguments libéraux m’ont convaincu sur ce point. Comme l’a dit Samuel Colt : "Dieu a fait les hommes grands ou petits (et violents ou paisibles, ndla), je les ai rendu égaux."

    Si l’insécurité a eu tendance à régresser drastiquement, disons, entre1850 et 1981, depuis la fin de la guerre en Yougoslavie - pilotée par les USA - en revanche, la France surabonde à présent d’armes de guerre accessibles à tous ceux qui se donnent la peine de les payer : un vrai self-service ! Comme en plus je soupçonne l’Atlantisme d’intentions très malignes à notre endroit, et de menées particulièrement tordues dans nos banlieues chaudes, je me dis que, quelle que soit l’opinion que chacun puisse défendre en temps de paix sur ce chapitre ô combien délicat, la situation objective présente est celle d’une guerre - des djihadistes et, à travers l’Occident qui les arme, de nos propres États vendus au Capital qui nous la met profonde à tous, contre tous les peuples.

    Cela dit sans minimiser le danger que représente la modernité dans son ensemble, cocktail délirant dans lequel, j’en ai peur et quelque manipulée en dernière instance qu’ait été et que soit toujours davantage la situation présente, les armes et la violence doivent jouer un rôle exponentiellement croissant...

    Alors aux armes citoyens - et paix aux âmes vertueuses !

     smiley

    PS : Israël, une démocratie exemplaire... euh, question de point de vue !

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