J’aime bien Tolkien - le vrai, l’auteur du Seigneur des anneaux - mais je n’apprécie guère la pensée de celui qui a repris son nom. Oui, le prophète Mahomet et ses successeurs ont fait des guerres de conquêtes il y a quatorze siècles. Mais ce n’était pas "nous" qu’ils ont combattus : c’étaient les lointains ancêtres des Européens actuels. Par contre, "nous" (c’est-à-dire les Américains et leurs alliés européens) avons tout récemment envahi deux pays à majorité musulmane, deux pays qui ne nous avaient pourtant pas attaqués : l’Afghanistan et l’Irak.
Je ne connais pas assez Mélenchon pour lui faire une confiance absolue. De toute manière, je pense qu’aucun politicien ne mérite une telle confiance. Cependant, il me semble injuste de dire qu’il a un discours vague sur les "gros" et les "petits". Rien que dans cette émission, il parle de la bande du Fouquet’s, du club Le Siècle, des gangsters de la finance et des patrons du CAC 40. Côté "petits", il donne l’exemple des ouvriers de Continental. Si on veut critiquer Mélenchon - et on doit le faire, car il n’est certainement pas irréprochable - je ne pense pas que ce soit sur ce point-là.
Lordon n’est certes pas un révolutionnaire, mais ses analyses sont suffisamment décalées par rapport au discours économique dominant pour qu’il soit intéressant. Quant à la question de savoir si la mise en faillite des spéculateurs serait une solution applicable, je n’ai pas d’avis là-dessus. Expliquez-nous, Bertrand, en quoi la réaction de Lordon est atterrante...
Ca fait penser à certains sketches des Monty Python. La différence, c’est que ces humoristes ne cherchaient pas à faire passer un message et qu’ils pouvaient être réellement drôles.
D’autre part, cette publicité est évidemment contre-productive, si elle cherche à faire la promotion d’un mode de vie plus écologique. C’est à se demander si elle n’est pas en réalité financée par des anti-écolos ou/et par un lobby pétrolier.