La "Fraternité Saint Pie X" (FSSPX) rejette encore moins que le Vatican la terrible croyance anti-chrétienne dans les prétendus "bons appels à massacrer" prétendument énoncés par Dieu pour de prétendues "bonnes raisons".
Ce n’est pas dans cette mouvance qu’il faut chercher les moyens de redonner au christianisme sa réalité pacifiante originelle.
Une des raisons pour lesquelles je ne suis plus catho, c’est précisément l’acharnement de l’Église à maintenir la monstrueuse tricherie sur ce point précis.
Cet acharnement est tel que le pape François, dans sa récente encyclique, par ailleurs très riche en spiritualité humaniste, éprouve le besoin de répéter une fois de plus l’énorme mensonge de cette manière :
“La vérité, c’est que la violence ne trouve pas de fondement dans les
convictions religieuses fondamentales, mais dans leurs déformations“.
.../... Il s’en est suivi deux graves dérives théologiques au sein du christianisme :
1/ la haine des Juifs qui n’ont pas suivi Jésus, et
2/ la croyance en "de bonnes violences" à pratiquer en vue du triomphe du christianisme, c’est-à-dire de l’amour dans toute la société humaine. Cette folle conception théologique a bien donné, hélas, de nombreuses pratiques criminelles exercées par des "chrétiens".
La première dérive, l’antisémitisme a enfin, après 19 siècles de pratique, été reconnue et fermement condamnée, rejetée, par le concile Vatican II.
Mais la seconde dérive n’a toujours pas, elle, été reconnue, alors qu’elle est toujours très largement présente dans des pensées et expressions faussement chrétiennes.
C’est au point que le pape François tient à la nier une fois de plus dans son encyclique, alors qu’il devrait se consacrer à la faire disparaître.
D’abord une précision. J’ai dit que je trouve excellente l’encyclopédie papale Fratelli Tutti (Tous Frères). J’ajoute : un texte d’une telle richesse spirituelle, d’une telle utilité pour le monde actuel, devrait être examiné au moins dans les cours de philosophie de l’Éducation Nationale.
Sur la violence dans les trois grands monothéismes : Le premier, “l’hébraïsme“ (la religion des Juifs à l’époque de l’Ancien Testament) et le troisième, l’islam, enseignent que Dieu a appelé à commettre de nombreux meurtres. Il est donc logique, banal même, que ce soient des adeptes de ce dernier qui en
commettent dans la France actuelle.
Le second monothéisme, le christianisme,
est non seulement pacifique mais aussi, pacifiant. Il est né de la
mission que s’est donnée un croyant Juif, Jésus de Nazareth, de convaincre ses
coreligionnaires que leur Dieu n’appelle qu’à l’amour et même, comme
vous dites, au pardon. Mais cette nature théorique, absolument révolutionnaire, du christianisme a été sous-estimée par les premiers croyants, qui ont surtout accordé leur attention au "miraculeux" partout présent dans les démarches religieuses.../...