Fantômette contre Jean Robin

C’est curieux, je vous mettrais volontiers dans le même panier que ce correcteur idéologique. Vous devez être un peu trans d’une publication à l’autre : un coup, vous défendez un tableau indéfendable en faisant appel à une construction intellectuelle artificielle, en déniant aux autres le droit d’y voir selon la sensibilité directe ; la fois suivante, vous vous opposez à la correction "sensible" d’oeuvres littéraires, correction qui repose purement sur l’impression narcissique d’un déconstruit organique, en défendant cette fois le génie créateur donc la sensibilité...

"L’humour de gauche" serait drôle s’il visait des intérêts ou le pouvoir, comme dans les années 1970 encore. Là, ces deux idiotes immatures visent des petites gens précisément et protègent le pouvoir libéral, donc pas drôle.

@juanyves

C’est un mouvement de transformation, de contestation assez profond dans la gauche américaine, tout de même limité aux universités gauchistes et aux publicistes-influenceurs sur Youtoube et autres réseaux sociaux. L’effet est encore plus limité en France et encore plus au Yémen. Le point commun, c’est tout de même cet ethnomasochisme maladif qui emporte la gauche blanche depuis un bon bout de temps et qui emporte surtout ce qu’elle a construit des décennies, voire des siècles durant : l’humanisme, l’universalisme, le féminisme, les valeurs communes de l’homme. Pour moi, c’est un mouvement purement destructeur, qui appartient bien à la gauche. Vous ne pouvez pas comparer le "communautarisme" latent des riches par exemple avec ce communautarisme politique et militant dont l’objet est le bouleversement social et économique le plus général ; la gauche se caractérisait jusque dans les années 1990 (le changement se fit peut-être plus tôt aux Etats-Unis) par un attachement viscéral à des principes communs, des principes d’unité : l’humanité, la liberté, la république, la démocratie, l’égalité, des principes idéaux.

Maintenant toute idéalité est supprimée. Seul le concret doit primer, donc la division fatalement, l’absence d’unité (Fr. Bégaudeau est un exemple de cette mentalité déconstructrice, en France). Ces principes sont remis en cause parce que "blancs" selon eux ; tout ce qui est blanc, chrétien, masculin est maléfique selon ces "snowflakes" comme le disent très bien les Américains : de petits flocons de neige n’ayant jamais connu aucun drame dans la vie, ayant reçu l’éducation la plus libérale possible mais insatisfaits et susceptibles de façon maladive. C’est précisément à l’heure où l’Amérique n’a jamais été aussi politiquement correcte, où ce climat est depuis longtemps étouffant que ce mouvement éclate. Paradoxal, non ?

Il n’y aucun délire raciste aux Etats-Unis, pas de manière massive ou généralisée ; ces petits blancs déconstruits imaginent des situations très générales et abstraites qui n’existent pas ou plus. Il n’y a pas plus faux et inutile que leur pseudo-combat. Les blancs d’Afrique du Sud se cadenassent parce qu’ils ont des raisons pratiques de le faire ; ils sont réellement en danger.

Il y a un mouvement communautariste à droite par exemple, celui de Conversano, qui se veut constructeur : recréer une communauté blanche extra-territoriale. Lui a bien compris le sens de la décadence générale.

@juanyves

Woke est le prétérit de la forme verbale wake up : se réveiller. I woke up : je me suis réveillé. Il existe un autre mot (adjectif) pour dire éveillé, réveillé : awake ; c’est aussi un verbe transitif : éveiller, avec ses formes au prétérit : awoke et participe passé : awoken. Bref, ces connards se croient réveillés parce qu’ils sont absolument obsédés par toutes les formes de communautarisme possibles à l’encontre de tout humanisme, tout universalisme (représentés par des blancs, ça va de soi). C’est le bout du bout du bout du gauchisme ethnomaso encore que je les crois capables d’ici une décennie d’inventer un sectarisme plus violent encore à l’égard de leurs propres minorités chéries. La gauche ne fait que se trahir et se contredire de génération en génération.

Gauche particulariste, gauche communautariste, anti-humaniste ou gauche racialiste : ces expressions conviennent mieux, il me semble. A ma connaissance, ils n’ont pas d’autre obsession que les questions de transexualisme, d’abolition des vérités biologiques, de susceptibilité raciale permanente... ils font de n’importe quel problème pratique et réel (exemple : les violences policières) un délire inquisitorial anti-blanc. Et bien sûr, ce sont des foutus blancs libéraux qui ont inventé ça.

@nono le simplet

En comptant les insectes volants ? Bien sûr.