Les Etats-Unis, ce pays où le Président a osé nommé les "antifas"... c’est comme si en France, Macron reconnaissait l’islam comme un danger public.
Bref, les antifas, anti-capitalistes de tous poils et à barbichette ont pris prétexte de la mort d’un camé pour recommencer la lutte contre Trump, qui n’a jamais cessé depuis le début du mandat. La gauche américaine, qui n’a rien à dire, est débordée par ses éléments radicaux, les fameux petits-bourgeois blancs névrosés anti-racistes et anti-capitalistes qu’on voit le plus dans les vidéos des émeutes. La jeunesse américaine des campus est ravagée par un anti-capitalisme primaire, nouveau communisme mental.
Par exemple, l’Université John Hopkins (dont je suis le fondateur) affiche encore aujourd’hui des taux de mortalité exorbitants : 15,5% pour la France (des cas hospitalisés, "case-fatality ratio")) et 12,03% pour la Suède ce qui tendrait à prouver l’avantage de la Suède d’ailleurs. C’est en contradiction flagrante avec l’étude de l’Institut Pasteur relayée récemment par Pujadas qui situerait ce taux à 0,53% (sur quelle base cependant ? la population générale ?).
Après la polémique sur la sous-estimation gouvernementale du danger de cette grippe, on aura droit à la polémique bien française encore sur la sur-estimation du danger de cette grippe... les complotistes virtuels ne savent plus où donner de la tête.
Le seul indice général de comparaison paraît être la Suède, modèle "libre"... mais là encore, la différence n’est pas nette entre méthode du confinement et méthode du non confinement. La Suède a dépassé la mortalité ordinaire, elle est le pays scandinave le plus touché, de loin mais en même temps, elle n’a fait que rejoindre le groupe des pays occidentaux les plus touchés (Belgique, Espagne, Royaume-Uni, Italie, France). Si on faisait une moyenne des 188 pays touchés par la pandémie, on arriverait certainement à un taux relativement bas par rapport à la grippe ordinaire puisqu’il n’y a que neuf pays (avec la Suisse bientôt) qui ont atteint le plafond de la mortalité ordinaire, des pays peuplés certes. Je ne sais pas si on y verra clair un jour.