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testarossa

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    testarossa 6 janvier 2012 21:45

    Et moi, vous savez quoi, je refuse de rembourser mon banquier !
    Vive le crédit illimité sans jamais rien rembourser !!!
    Plus sérieusement, personne n’osera dire la vérité : on ne peut plus dépenser sur le même rythme de croissance que pendant les 30 glorieuses, à savoir entre 5,5% et 5,9% avec une croissance divisée par 2.
    Ce n’est pas possible, ça ne peut pas marcher, ça nous conduit à la ruine. Mais c’est sûr taxons encore plus les plus riches et les moins riches et ce n’est pas du pitoyable 2% de croissance qu’on va atteindre mais du 0%. Je rappelle de plus que l’endettement d’aujourd’hui n’est rien d’autre que les impôts de demain.

    La situation est très simple : à niveau de dépenses inchangé, plus on taxe, moins on a de croissance et moins on a de croissance moins on a de rentrées fiscales donc plus on doit taxer d’avantage et s’endetter, c’est un véritable cercle vicieux.

    Quant à votre chère loi de 1973 : c’est de la cavalerie financière : puisqu’on n’emprunte pas cher, on rembourse... avec de nouveaux emprunts,etc. La monnaie perd toute crédibilité au niveau international et donc sa valeur, au niveau du taux de change c’est le massacre assuré avec des importations plus chères et donc un retour de l’inflation et une perte de pouvoir d’achat...

    Et ce qui me fait bien rire, c’est qu’avec cette loi, mieux vaut ne pas parler des internautes présents sur ce site qui ont souscrit à un contrat d’assurance vie en euros (achat de bons du trésor national : dit autrement de la dette publique française), qu’ils veulent sans risque, qui critiquent cette fameuse loi et sont mécontents des taux d’intérêt misérables qu’ont leur propose. Mais heureusement que la bêtise et l’ignorance ne tuent pas...



  • vote
    testarossa 4 janvier 2012 22:26

    Bonsoir,

    Si je vous ai bien compris, j’imprime des billets avec mon imprimante et avec ceux-ci j’achète tout ce que je veux. Sans être trop méchant, c’est tout simplement grotesque...
    Sur un marché on échange des produits contre d’autres produits, la monnaie n’étant qu’un médium des échanges.

    C’est donc sur la production qu’il convient de fixer son attention. La seule méthode trouvée depuis l’origine de l’humanité n’est rien d’autre que l’accumulation du capital. Or -et c’est là que réside l’origine de la crise actuelle- on finance le capital par de la dette et non par des capitaux propres tant l’épargne est aspirée littéralement pour financer les déficits publics.

    Capitalisme avec capital=emplois et donc richesse et prospérité...



  • 2 votes
    testarossa 3 janvier 2012 21:59

    Ah mon cher ami, le capital pour une économie c’est comme l’oxygene pour la vie ou le carburant pour l’automobile : sans oxygene on meurt et sans carburant on n’avance pas.
    C’est sûr que c’est en consommant -surtout à crédit- qu’on s’enrichit.
    ==> Direction directe vers la crise de 2008.

    Vous oubliez que le capital aujourd’hui il sert surtout à financer les dettes publiques.
    Mais c’est sûr bouffons le capital des générations précédentes et c’est la misère et la ruine garantie pour tout le monde...



  • 2 votes
    testarossa 3 janvier 2012 17:30

    C’est ça, tous les déficits c’est de la faute de ces salopards de riches qui ne payent jamais assez d’impôts. Continuons comme ça et c’est sûr, on va s’en sortir : bouffons le capital accumulé par les générations précédentes : on a vu ce que ça a donné en URSS : plus d’ investissements et plus grave encore : plus d’entretien du capital. Cela a conduit à une formidable décapitalisation et à un appauvrissement généralisé.

    Mais le président du soviet suprême français a cru judicieux justement de créer les fameuses niches fiscales : un machin inbouffable où pour s’en sortir il faut cracher au bassinet de cabinets fiscaux, tellement le système est complexe. L’intérêt est évident : tondre massivement le contribuable moyen et moyen supérieur -là où il-y-a le plus d’argent à gagner pour l’état- pour qui s’assurer les fameux services fiscaux est bien trop coûteux.

    Par contre effectivement pour les contribuables les plus aisés -encore une fois ceux qui peuvent s’assurer les services de défiscalisation- le fisc a la (très ?) relative sagesse de ne pas trop charger la fiscalité : en effet grâce aux fameuses niches fiscales l’investissement productif n’est pas (encore ?) trop pénalisé.

    Mais le plus grave provient du traitement de faveur dont jouissent les contrats d’assurance vie : si l’état décide de les mattraquer fiscalement alors il se tire une balle dans le pied : il rend le financement du déficit plus difficile. Voilà bien la dernière niche fiscale à laquelle aucun gouvernement de droite ou de gauche n’a jamais osé s’attaquer en profondeur.

    Au lieu de parler de "justice fiscale ou de justice sociale", concepts qui s’opposent à celui d’efficacité économique et sociale, il vaut mieux effectivement parler d’hypocrisie fiscale...



  • 2 votes
    testarossa 6 décembre 2011 18:43

    L’auteur semble oublier plusieurs aspects.
    Cette loi du 3 janvier 1973 retire aux alcooliques la clef de la cave !!!
    En effet, il a très bien compris qu’une dette publique est justement faite pour ne jamais être remboursée.L’état ne sait rembourser la dette... qu’en en émettant de nouvelles, c’est du Madoff puissance 1000 et donc totalement frauduleux !!!

    Imaginez maintenant que l’état emprunte sans intérêt, c’est à dire à guichet ouvert. Voilà la cavalerie financière qui atteint un niveau jamais vu car sans aucun frein...
    Les gens ordinaires croient que c’est un cadeau royal fait aux banquiers. Ils oublient que ce n’est pas le principe de payer des intérêts qui est en cause mais le frein à la cavalerie financière pourtant interdite en droit privé !!!
    Les déficits sans pleurs, l’endettement avec de nouveaux emprunts et le tout...sans impôts !!!

    L’autre point capital qu’oublie l’auteur est que le financement de cette dette publique conduit à un formidable effet d’éviction des dépenses privées qui permettraient d’investir et donc d’enrichir la collectivité dans son ensemble. Voilà un aspect décisif de la panne de croissance que nous vivons depuis des années.

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