@Zatara
Ton point de vue se résume raisonnablement en ces
termes : Hillard est un idéologue avant tout.
------> En effet, on peut dire ça , en tous cas depuis 2010 à peu
près. Etre un idéologue n’est pas un problème en soi pour un chercheur, de
nombreux historiens abattent un travail de grande qualité tout en étant des
idéologues. Mais être un idéologue avant tout, ça pose problème puisque
ça signifie que cette idéologie passe avant la recherche elle-même.
Pour ce qui est de l’honnêteté, je l’ai dit plus haut :
de mon point de vue,Hillard est honnête (contrairement à Thierry Meyssan par exemple,
ce n’est pas un falsificateur). Maintenant, la pré-sélection n’est pas
forcément consciente : on a tous tendance à trouver important les faits
qui vont dans le sens de notre idéologie et accessoire ceux qui l’infirme, c’est
un effet cognitif spontané, un réflexe que l’on peut dépasser grâce à la
rigueur méthodologique mais sans cette rigueur, ce dépassement est extrêmement
difficile et même impossible pour un idéologue « avant tout ». Mais
Hillard ne peut même plus être considéré comme un chercheur selon moi, c’est un
idéologue qui a certes dans ses livres des références sourcées et factuelles mais interprétées
et sélectionnées à sa sauce paradigmatique, il annonce de lui-même la couleur,
il ne prétend plus faire des recherches de façon neutres et objectives, de ce
point de vue il est honnête …