Exactement ! Il y’ a un
empire en déclin, donc prédateur à court terme et un empire émergent donc
prédateur à long terme.
C’est Deng Xiaoping qui avait
recommandé à ses successeurs de « maintenir un profil bas avec dextérité, observer calmement ; sécuriser notre position
; s’occuper des affaires avec calme ; cacher nos capacités et attendre le bon
moment ; et ne jamais revendiquer le leadership ». Un mélange de
prudence et de tromperie, du Sun Tzu pur jus.
Cette stratégie lentement
mais doucement se modifie avec une accélération ces derniers mois. Avec le
capital accumulé ces dernières décennies (plus de 10000 milliards de réserve de
change en 2012 selon le FMI), l’oligarchie post communiste Chinoise peut se
permettre de faire de la résistance mais toujours prudemment.Ils savent qu’aller
trop vite enclenchera une guerre froide, qui risque de vite devenir tiède (via
des Etats interposés) ou dans le pire des cas, chaudes mais c’est peu probable
vu les armes nucléaires mais qui sait ?
En tous cas, les classes
dirigeantes de l’empire thalassocratique
judéo -anglo-saxon ont encore des atouts dans leur manche : leur
supériorité militaire, ils peuvent potentiellement bloquer l’approvisionnement
de la Chine en matière première : les
Etats-Unis déplacent leurs forces en direction de l’Asie et devrait, d’ici
quelques années, compter l’essentiel de ses troupes et bâtiments navals dans la
région.
Les oligarques rouges de
Pékin le savent et effectuent
donc un effort de réarmement et d’accroissement massif de a puissance militaire
Chinoise, supérieur à celui de l’Allemagne entre 1933 et 1940 et à celui des
USA après Pearl-Harbor.
Les vraies raisons de la
guerre (froide ou tiède, je n’ose pas imaginer de guerre chaude) sont l’hégémonie
et la question monétaire sera déterminante !
Reste à connaitre le
faux prétexte que les uns et les autres utiliseront !