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Janus Stark

Janus Stark

Lecteur et critique impertinent des signes des temps, je tente de prendre le péremptoire à contre-pied. 

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Derniers commentaires




  • vote
    Janus Stark Janus Stark 23 septembre 2016 16:48

    @cathy
    Avec des fondements pareils, on ne se demande plus pourquoi les européens ont tant de mal à se définir…



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    Janus Stark Janus Stark 23 septembre 2016 16:34

    @cathy
    Et Dieu, il est quoi selon vous ? Blanc ? Beige ? Rose ? Sans couleur ? De toute façon, pour en revenir à votre "histoire", les Grecs le considéraient comme un métèque.



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    Janus Stark Janus Stark 23 septembre 2016 16:31

    @cathy
    Vous avez certainement voulu dire "les beiges".



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    Janus Stark Janus Stark 23 septembre 2016 16:10

    @Piloun
    À vous lire, on se dit que ce sont les Gaulois qui doivent se retourner dans leurs tombes…



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    Janus Stark Janus Stark 23 septembre 2016 16:04

    @Piloun

    Mon pauvre, je propose que l’on abandonne au pus vite le malheureux postulat « Nos ancêtres les Gaulois » ? ; pour des raisons sémantiques évidentes : en effet, il serait plus juste, pour parler de ces ancêtres-là, de dire : « ces ancêtres qui étaient Gaulois » ou « Ceux de nos ancêtres qui étaient Gaulois ». On évitera alors très simplement le piège grossier de l’exclusivisme identitaire. 

    Par ailleurs, encore faut-il définir exactement dans quel contexte on est sensé d’employer le vocable « Gaules ». Je ne saurais mieux le faire qu’ICI

    Quant à référer aux habitants des Gaules, je dirais — dans la même veine qu’un Korzybski — qu’il ne faut pas confondre pays et habitants : non seulement les gens (même devenus sédentaires) sont nomades en puissance ou dans les faits, mais les pays sont par nature mouvants. Antan, l’on transportait pour ainsi dire son pays sur son dos (ou à dos d’âne, selon la façon dont on voit les choses). 

    Notre conception post-westphalienne du « territoire » et de la « frontière » (le traité de Westphalie de 1648 est à l’origine de notre conception de nations aux frontières précises et fixes) est anachronique — Sarko, ce béotien, ne peut que l’ignorer — quand il s’agit se référer aux nations antiques. En effet, ce n’est qu’à la fin du XIXe S. qu’une géographie des frontières (en gestation depuis le XVIe siècle) a véritablement vu le jour.

    À cet égard je recommande la lecture de Régis Debray : «  

    Éloge des frontières

     »…

    Mais aussi, pour mettre fin à certains préjugés sur l’Antiquité, l’excellent entretien de 

    Florence Dupont avec Barbara Cassin sur Rome et la Grèce antique

     Ainsi, doit-on à des Grecs émigrés la fondation de Rome, cité-État dite « des Romains », tandis qu’eux-mêmes — de façon anachronique et fautive — sont souvent confondus avec les habitants du Latium ? ; c’est-à-dire, les Latins. La langue de ces derniers nous a légué le terme Gallia (les Gaules), sachant qu’ils l’avaient d’ailleurs vraisemblablement emprunté aux Celtes eux-mêmes… 

     On le voit : l’histoire est alambiquée et il est difficile d’être péremptoire quant il s’agit d’origines. 

    Maintenant, pour fixer quelques principes sémantiques sains, je recommande d’abord la lecture d’Alfred Korzybski ? ; auteur de «  

    Une carte n’est pas le territoire : Prolégomènes aux systèmes non aristotéliciens et à la sémantique générale

     ». Un texte un peu… technique, mais indispensable quand on veut ne pas passer pour un Sarko.

    Et puis, pour couper court à travers le fatras des revendications identitaires « souchaises » (un terme de mon cru pour désigné les « racinés » enragés), mais toujours dans le registre de l’érudition : « 

    Comment être autochtone : Du pur Athénien au Français raciné

     “ De la bonne foi et de l’humour subtil, certes, mais diantre, de l’érudition, pour changer ? !

    Mais que disait Térence (190-159 av. J.-C.) déjà ?? 

    Il disait : ‘Homo sum, humani nihil a me alienum puto.

    Je suis un homme, je considère que rien de ce qui est humain ne m’est étranger.

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