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Janus Stark

Janus Stark

Lecteur et critique impertinent des signes des temps, je tente de prendre le péremptoire à contre-pied. 

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    Janus Stark Janus Stark 6 août 2018 15:02

    @Zatara
    À chacun ses coutumes cher monsieur. Votre ami a voulu faire du "copier-coller". Il s’est planté. C’est une erreur classique des colonisateurs, même de ceux qui ont les meilleures intentions. L’Afrique est résilience et a de bonnes raisons de l’être, ne vous déplaise.



  • 1 vote
    Janus Stark Janus Stark 6 août 2018 14:56

    @Zatara

    Nul continent n’est hélas exempt du fléau de la guerre, qui en disconvient (je ne fais pas dans l’angélisme, mais tente de mettre dans son contexte l’expropriation des fermiers afrikaners) ?? Mais il ne faut pas en oublier la forme la plus répandue et la plus totale qui soit : la guerre économique. Or, les Afrikaners avaient, dès leur arrivée en Afrique, déclaré la guerre économique au reste des Africains, qu’ils ne s’étonnent pas de la perdre à présent, par une de ces ironies dons l’Histoire a le secret. C’est peut-être d’ailleurs le mieux pour ces 10 % propriétaires terriens, car imaginez l’exaspération totale de 80 % de la population dont beaucoup ont été longuement affamés (du temps de l’Apartheid et auparavant). 


    Je ne comprends pas qu’on enrage d’avoir tant semé et de tant récolter… à moins que ce soit d’avoir tant semé et de si peu récolter, preuve s’il en est que bien mal acquis ne profite jamais…



    Pour votre édification, le terme « ?barbare ? » est un antique vocable ne pouvant s’appliquer qu’à ceux qui ne sont pas du lieu. Les barbares en Afrique, ce sont donc plutôt ceux qui venus de loin, l’ont sauvagement colonisée. Suivez mon regard…



  • 1 vote
    Janus Stark Janus Stark 6 août 2018 14:55

    @Zatara

    Et un pavé, un !

    Tout d’abord, je ne vous ai martelé le mot « ?homme blanc ? » que pour vous saturer non de ma conviction supposée que la couleur des gens a une quelconque importance — il se trouve que je suis convaincu du contraire —, mais de la conscience que c’est à cause du pavé de Kipling que le dit « ?homme blanc ? » (remarquez les guillemets) s’y est pris et s’y prend encore pour se supérioriser par rapport au reste de l’humanité. Que cela vous siée est votre problème. Celui de l’« ?homme blanc ? » — en Afrique du Sud comme ailleurs —, est la conséquence de son hubris. L’avenir l’illustrera de bien des façons. Laissez donc aux Africains le temps de revenir de là où on les avait enfoncés et où s’exercent à leur détriment et avec la complicité de quelques-uns d’entre eux, pour un temps encore, les grands monopoles commerciaux multinationaux.


    Il semble de surcroît que la subtilité de ma réponse précédente vous ait totalement dépassé. Vous avouez avoir lu les mots sans en comprendre le sens, en conséquence, encore que sans rien vous garantir, je vais tenter de me mettre au niveau modeste où, dès votre premier argument, vous laissez supposer que la capacité de maîtriser l’agriculture n’est point affaire d’intelligence mais d’habileté. Les agriculteurs de partout apprécieront. 


    Je vous ai signalé les 5000 à 7000 mille ans d’intelligence ET d’agriculture itinérante des peuples autochtones. J’insiste sur le terme « ?itinérante ? », car c’est bien ainsi que l’agriculture de subsistance (et non sédentaire et d’excédent ? ; celle que l’on soumet aux aléas des marchés pour le seul bien du Capital) est la plus intelligente. Quand ce n’est pas possible, doctrine de Westphalie oblige, il est toujours possible, moyennant une répartition équitable des terres, de s’en sortir (cf. Nicaragua précité). 


    À cela, sans rime ni raison, vous me répondriez, c’est sûr : « ?lentilles et petits pois ? », ignorant, là encore, les intolérances (et je ne parle pas spécialement de faits de société) à l’échelle endémique, que provoquent phytates et gluten : Au fil des millénaires, la sédentarisation des populations a troqué la cueillette et la chasse au profit de l’élevage et del’agriculture. Ainsi, toutes les grandes civilisations se sont bâties sur la domestication des céréales, faciles à cultiver et à conserver, moins soumises à la saisonnalité ainsi qu’aux aléas climatiques : en Asie, riz et soja, en Amérique latine, haricots rouges et maïs, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, riz et lentilles, ou encore blé et pois chiches. C’est en observant les vestiges humains datant de ces époques que l’on découvre pour quelles raisons les premiers signes d’intoxication et de déminéralisation sont apparus…


    Par ailleurs, question amalgame, vous posez là, en corrélant les échecs agricoles en Afrique à la seule puissance démographique du continent — plutôt, qu’à l’exode rural (un problème en Afrique du Sud et dans le reste du monde). Voilà bien la fortune séminale que certains — dont je ne ferai jamais partie (là aussi, vous faites chou blanc, si vous me permettez l’expression) — voudraient bien voir ailleurs que dans les bourses africaines ?! Eh bien, il faudra s’y faire, en Europe vieillissante.


    Contemplez donc les grands « ?succès ? » de l’ingénierie agricole occidentale en regard de la faiblesse du renouvellement démographique, d’inutiles excédents et de la paupérisation croissante des populations. Vous savez ? La paille et la poutre ; l’Hôpital et la la Charité…


    Concernant l’histoire des réformes agraires, je vous enjoins, en effet, d’étudier le sujet, avant de vous lancer dans un raisonnement sans fondement. En particulier, sur la Révolution française, potassez : charité bien ordonnée commence toujours par soi-même.


    Concernant les terres d’Afrique du Sud, si peu importe qui découvre quoi, un colon reste un colon, en particulier quand il n’a pour seul dessein que l’asservissement et l’avilissement des populations alentour à son propre et seul profit. 


    Non, mais à qui croyez-vous que la manne agricole profitait jusque là ?? Au peuple d’Afrique du Sud dans son ensemble ?? Ben voyons !


    Non, uniquement au consortium agricole des fourmis afrikaners qui, peu prêteuses comme selon La Fontaine, espéraient bien se gaver quelques siècles encore. Qu’il tente donc sa chance en Sibérie et souffrez que les Sud-Africains en aient assez de la savante confiscation de ce qui, selon vous même, n’est à personne en particulier, mais à toute l’humanité. Vos contradictions sont grossières.




  • 2 votes
    Janus Stark Janus Stark 6 août 2018 02:32

    @Zatara
    Comme à l’autre : "Zimbabwe" ici ; "Zimbabwe" là. Il semble que vous et vos semblables ne disposiez que de ce pauvre exemple repris ad libitum. Or, il a existé bien des réformes agraires que vous semblez ignorer. Sur tous les continents, voyez-vous ? Toutes trouvaient leur origine — comme ce fut le cas au Zimbabwe où les gens ne sont ni plus bêtes, ni plus serviles que les autres — dans de profondes injustices économiques et sociales. Jamais ces réformes ne se sont passées dans la joie et la bonne humeur, certes ; mais il semble que celle que le Zimbabwe décida, eut pour l’Européen moyen un caractère tout à fait spécial ; voire, inquiétant : c’était une de ces branlées mémorables qu’enregistrait en Afrique la caste supérieure de "l’homme blanc" (selon l’expression de Kipling, entendez bien). 

    Le souvenir d’Haïti, pays auquel on fit et fait d’ailleurs payer très cher son impudence d’avoir osé un jour secouer le joug des colons — également fieffés propriétaires terriens, pour autant qu’ils n’étaient que cela —, était encore vif dans les esprits. "Comment ? psalmodiait-on depuis des décennies, des nègres s’émancipant ? Cela ne se peut, ne se doit. ". Et l’on se promit qu’une telle abomination ne se reproduirait plus. 

    Hélas, l’histoire est têtue et en bien des endroits, les nègres et les autres, du Nicaragua (Tenez, vous devriez étudier le Nicaragua) à la Russie en passant par l’Irlande et de l’Inde (déjà peuplée d’"incapacitaires" notoires à l’époque) à Cuba (grande réussite agraire, vous en conviendrez) ; s’émancipèrent, à l’occasion. La France elle-même, vous l’avez peut-être oublié, ne fut pas en reste, à l’issue de sa fameuse, euh… "Révolution". Et en France aussi, il y eut une crise économique et financière, sévère. Il est vrai que Necker et Marat — qui le pressait beaucoup à employer la planche à billet de ce félon de John Law, sans se soucier de l’inflation galopante qui ne manqua d’ailleurs pas de se produire —, y étaient pour quelque chose. 

    "Allons, m’eussiez-vous dit, jamais la question "capacitaire" ne se posa en France.". Ce fût bien mal connaître votre histoire de France, et d’Europe ; car c’est bel et bien la première chose que glapirent — en chœur — les cousins souverains — et l’Église — à propos de ces sans-culottes étêtant puis confisquant à qui mieux mieux. En premier, donc, ravalez votre fiel, vous et vos semblables, car l’histoire compliquée de votre pays vous oblige à plus d’humilité.

    C’est, de surcroît, ignorer crassement celle du Zimbabwe, tant par vous que par vos semblables cité en contre-exemple. Je vous rappelle que leur réforme agraire était une promesse tenue — vos souverains pourraient-ils en dire autant ? —de toute la Révolution Zimbabwéenne. Elle ne demande la permission de personne, ni ne se désespère 70 ressources minières et terres rares — non seulement l’agriculture — devraient très bientôt ; grâce au BRICS (je vous entends déjà grincer des dents) palier à la méchante entorse que l’Occident lui avait imposé. 

     À propos de la crise qui s’en suivit après 2002 et pas avant, sera-t-il encore longtemps loisible à l’"homme blanc" de se gausser d’avoir jeté la pierre et de cacher la main ?

    Doit-on vous rappeler que les vrais natifs d’Afrique australe disposent d’une tradition agricole itinérante multi-millénaire. Ce n’est donc pas aux africains que l’on enseignera comment faire fructifier la terre. Quel orgueil de croire que votre "homme blanc" est inventeur de l’expérience technique dont l’humanité entière est dépositaire depuis avant que votre civilisation existât, elle qui ne sut ce que la soie qu’après en avoir dérobé le secret ! Car quand elle exista, que fit-elle, votre civilisation ? Fit-elle de ses campagnes des jardins où il faisait bon vivre ? Que nenni ! Elle ratiboisa bêtement ses forêts pour se faire des caravelles, tant l’ignorance, les famines et la peste l’accablaient de toutes parts. Elle s’employa donc, par tous les moyens que la bassesse, la brutalité et la cupidité permettent, à détruire stupidement son environnement et ses sociétés … avant, hélas, de se lancer à l’assaut des civilisations dont elle jalousait le génie et les réalisations. 

    Voici bientôt "Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal, fatigués de porter leur misère hautaine"… Fatigués, ruinés, sales et puants, malades, désespérés et dépourvus de toute morale. Voilà donc, depuis des siècles, jeté sur les clairs rivages d’Afrique, le fameux "homme blanc", une caste exilée, consanguine et décadente — mais soi-disant supérieure —, que les guerres fratricides et les putréfactions européennes avaient engendré. 

     On se débarrassa opportunément de la lie — jetée jusqu’au Zimbabwe et en Afrique du Sud —, qui se prit ensuite pour une ivraie. Nul n’est dupe et son rêve de peupler le jardin austral est caduc, maintenant qu’est venu le temps de la déraciner.




  • 1 vote
    Janus Stark Janus Stark 6 août 2018 02:30

    @Perre Sanders

    "Zimbabwe" ici ; "Zimbabwe" là. Il semble que vous et vos semblables ne disposiez que de ce pauvre exemple repris ad libitum. Or, il a existé bien des réformes agraires que vous semblez ignorer. Sur tous les continents, voyez-vous ? Toutes trouvaient leur origine — comme ce fut le cas au Zimbabwe où les gens ne sont ni plus bêtes, ni plus serviles que les autres — dans de profondes injustices économiques et sociales. Jamais ces réformes ne se sont passées dans la joie et la bonne humeur, certes ; mais il semble que celle que le Zimbabwe décida, eut pour l’Européen moyen un caractère tout à fait spécial ; voire, inquiétant : c’était une de ces branlées mémorables qu’enregistrait en Afrique la caste supérieure de "l’homme blanc" (selon l’expression de Kipling, entendez bien). 

    Le souvenir d’Haïti, pays auquel on fit et fait d’ailleurs payer très cher son impudence d’avoir osé un jour secouer le joug des colons — également fieffés propriétaires terriens, pour autant qu’ils n’étaient que cela —, était encore vif dans les esprits. "Comment ? psalmodiait-on depuis des décennies, des nègres s’émancipant ? Cela ne se peut, ne se doit. ". Et l’on se promit qu’une telle abomination ne se reproduirait plus. 

    Hélas, l’histoire est têtue et en bien des endroits, les nègres et les autres, du Nicaragua (Tenez, vous devriez étudier le Nicaragua) à la Russie en passant par l’Irlande et de l’Inde (déjà peuplée d’"incapacitaires" notoires à l’époque) à Cuba (grande réussite agraire, vous en conviendrez) ; s’émancipèrent, à l’occasion. La France elle-même, vous l’avez peut-être oublié, ne fut pas en reste, à l’issue de sa fameuse, euh… "Révolution". Et en France aussi, il y eut une crise économique et financière, sévère. Il est vrai que Necker et Marat — qui le pressait beaucoup à employer la planche à billet de ce félon de John Law, sans se soucier de l’inflation galopante qui ne manqua d’ailleurs pas de se produire —, y étaient pour quelque chose. 

    "Allons, m’eussiez-vous dit, jamais la question "capacitaire" ne se posa en France.". Ce fût bien mal connaître votre histoire de France, et d’Europe ; car c’est bel et bien la première chose que glapirent — en chœur — les cousins souverains — et l’Église — à propos de ces sans-culottes étêtant puis confisquant à qui mieux mieux. En premier, donc, ravalez votre fiel, vous et vos semblables, car l’histoire compliquée de votre pays vous oblige à plus d’humilité.

    C’est, de surcroît, ignorer crassement celle du Zimbabwe, tant par vous que par vos semblables cité en contre-exemple. Je vous rappelle que leur réforme agraire était une promesse tenue — vos souverains pourraient-ils en dire autant ? —de toute la Révolution Zimbabwéenne. Elle ne demande la permission de personne, ni ne se désespère 70 ressources minières et terres rares — non seulement l’agriculture — devraient très bientôt ; grâce au BRICS (je vous entends déjà grincer des dents) palier à la méchante entorse que l’Occident lui avait imposé. 

     À propos de la crise qui s’en suivit après 2002 et pas avant, sera-t-il encore longtemps loisible à l’"homme blanc" de se gausser d’avoir jeté la pierre et de cacher la main ?

    Doit-on vous rappeler que les vrais natifs d’Afrique australe disposent d’une tradition agricole itinérante multi-millénaire. Ce n’est donc pas aux africains que l’on enseignera comment faire fructifier la terre. Quel orgueil de croire que votre "homme blanc" est inventeur de l’expérience technique dont l’humanité entière est dépositaire depuis avant que votre civilisation existât, elle qui ne sut ce que la soie qu’après en avoir dérobé le secret ! Car quand elle exista, que fit-elle, votre civilisation ? Fit-elle de ses campagnes des jardins où il faisait bon vivre ? Que nenni ! Elle ratiboisa bêtement ses forêts pour se faire des caravelles, tant l’ignorance, les famines et la peste l’accablaient de toutes parts. Elle s’employa donc, par tous les moyens que la bassesse, la brutalité et la cupidité permettent, à détruire stupidement son environnement et ses sociétés … avant, hélas, de se lancer à l’assaut des civilisations dont elle jalousait le génie et les réalisations. 

    Voici bientôt "Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal, fatigués de porter leur misère hautaine"… Fatigués, ruinés, sales et puants, malades, désespérés et dépourvus de toute morale. Voilà donc, depuis des siècles, jeté sur les clairs rivages d’Afrique, le fameux "homme blanc", une caste exilée, consanguine et décadente — mais soi-disant supérieure —, que les guerres fratricides et les putréfactions européennes avaient engendré. 

     On se débarrassa opportunément de la lie — jetée jusqu’au Zimbabwe et en Afrique du Sud —, qui se prit ensuite pour une ivraie. Nul n’est dupe et son rêve de peupler le jardin austral est caduc, maintenant qu’est venu le temps de la déraciner.

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