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Rounga

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  • Premier article le 25/01/2014
  • Modérateur depuis le 12/02/2014
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Derniers commentaires




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    Rounga Rounga 10 février 2014 16:39

    Le problème du christianisme c’est qu’il a effectivement perçu cette Chute biblique d’une façon assez moralisatrice

    Je suis assez d’accord avec vous. C’est d’ailleurs cela qui, sûrement, tient éloignés du christianisme beaucoup de chercheurs de spiritualité. Moi-même, j’ai toujours été rebuté par cet aspect moral qui semble déborder du christianisme. C’est seulement après m’être intéressé au bouddhisme et au taoïsme que j’ai compris, en revenabordant les textes bibliques, que le péché est autre chose qu’une faute morale. La notion de péché originel a plus à voir avec ce que les bouddhistes appellent "illusion", dans laquelle nous sommes plongés dès la naissance. Mais il est difficile de faire admettre cela à des chrétiens trop attachés à leurs dogmes.



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    Rounga Rounga 10 février 2014 16:29

    Je reviens sur cette idée d’homme nouveau et de combat culturel qu’il implique, pour rappeler que les chrétiens ont tout fait pour éradiquer le paganisme avec les fêtes qui allaient avec…

    C’est vrai, mais c’est assez "récent". Jusqu’au XVIème siècle environ, on célébrait tous les ans la fête des fous, une espèce de manifestation dionysiaque dont la gay pride pourrait prendre de la graine, et qui était une réminiscence des Saturnales. Comme quoi, il y avait une époque où christianisme et paganisme étaient conciliables...



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    Rounga Rounga 10 février 2014 16:15

    Eric Guéguen,
    Votre remarque est tout à fait juste. Mon intervention ne visait pas à remettre en question cela, mais à rectifier une chose qe j’ai cru voir percer à travers votre échange : l’idée selon laquelle cette idéologie exécrable d’homme nouveau aurait comme source unique le christianisme. Si on sent bien une influence chrétienne dans cette espérance (le rêve d’un monde pacifié, juste, heureux), le fait de placer celle-ci dans le monde entre en contradiction avec l’idée chrétienne.
    Le Royaume de Dieu, comme la République de Platon ou l’abbaye de Thélème, est réservé à ceux qui ont accompli quelque chose, qui ont vaincu la nature et qui désormais méritent la liberté. Mais les idéologies haïssant le passé pensent qu’il est possible de faire advenir une telle chose dans le monde matériel, pour tout le monde. Or, mon opinion est qu’on n’empêchera jamais que des gens soient violents, avides, jaloux, méchants. Ce qu’on peut faire politiquement, c’est faire avec la nature humaine telle qu’elle est, au moins mal, en réduisant la part que prend la société dans les violences réelles, mais sans tenter de la changer (la nature). Autrement, la conséquence fatale est un choc en retour des plus douloureux.



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    Rounga Rounga 10 février 2014 15:42

    Attendez, il me semble qu’il y a quelque chose qui vous échappe.
    Parler d’homme nouveau, c’est effectivement commun aux bolcheviques, aux révolutionnaires, et aux chrétiens. Mais il y a une différence. Le christianisme prédit l’avènement de l’Homme nouveau, c’est-à-dire de l’homme dont la nature aura été transfigurée par le Christ, dont les saints sont un aperçu. Les idéologies de l’homme nouveau, elles, proposent non pas de le faire advenir par le secours divin, mais de le produire en série, par une prise en main de l’appareil d’Etat et un changement de mentalité par la propagande. Dans la christianisme, l’homme nouveau est celui qui est mort au monde pour ressusciter en l’Esprit. C’est une problématique individuelle et spirituelle. Dans les idéologies révolutionnaires, l’homme nouveau est celui qui naîtra dans le monde futur transformé par la révolution. C’est un projet collectif et matérialiste.



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    Rounga Rounga 10 février 2014 14:31

    morice,
    Tout ce que dit Marion Sigaud est sourcé. Elle cite dans le texte, elle a les documents qui prouvent ce qu’elle avance. On peut certes dire qu’elle prend parti et qu’elle est émotive, mais pas qu’elle ne fait pas un travail sérieux.

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