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Rounga

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  • Premier article le 25/01/2014
  • Modérateur depuis le 12/02/2014
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Derniers commentaires




  • 1 vote
    Rounga Rounga 12 février 2014 13:28

    De rien, Eric.
    Sôseki est assez confidentiel en France, mais au Japon il est comme Victor Hugo : tous les écoliers l’ont lu au moins une fois.



  • vote
    Rounga Rounga 12 février 2014 13:24

    Et je peux même prolonger ce parallèle : Tchouang-tseu, dans son œuvre, n’a de cesse de tourner Confucius en dérision, le mettant en scène dans des situations où il est édifié par un maître taoïste dont la sagesse est supposée supérieure. Le reproche que fait Tchouang-tseu à Confucius, c’est de suivre une voie qui a pour résultat de se couper du principe premier, le Tao, en exaltant des vertus morales qui ne font qu’éloigner les hommes de leur spontanéité première. Or, je retrouve dans ce reproche une forte similitude avec celui que Nietzsche fait à Socrate : celui d’avoir sorti la forme (côté apollinien) de l’informe (côté dionysiaque), et d’avoir mis en valeur une morale qui bride les instincts des individus. Cela renvoie à l’article que Eric Guéguen a posté récemment.



  • 3 votes
    Rounga Rounga 12 février 2014 13:07

    C’est toujours un plaisir de lire Nietzsche, il y a quelque chose qui soulève, on ressent vraiment l’aspiration au surhomme. Si je me retrouve tout à fait dans ce "oui à la vie", je ne vois en revanche pas pourquoi il s’opposerait au christianisme. Il me semble plutôt que Dieu, en s’incarnant, ait justement décidé de vivre une vie d’homme jusqu’au bout, jusqu’au Golgotha, et que c’est à cela que le chrétien est invité. Je m’explique cette virulence de Nietzsche à l’égard du christianisme par le fait qu’il vivait certainement à une période de décadence de cette religion qui était devenue trop rigide, morale, dogmatique, qui n’était plus vivifiée par l’esprit. Il n’aurait pas eu le même discours à l’époque des cathédrales, qui était beaucoup plus inspirée.
    Voici un commentaire de Natsume Sôseki (très célèbre écrivain japonais) qui donne un point de vue original :
    "Plus on accorde de liberté à la personnalité de l’homme, plus les relations humaines deviennent difficiles. Nietzsche a produit son surhomme essentiellement parce qu’il souffrait de ces restrictions qui l’ont amené à changer ainsi sa philosophie. A première vue, on pourrait penser que c’est son idéal, mais ce n’en est pas un en réalité. C’est une plainte. Paralysé dans ce XIXème siècle du développement de la personnalité où il ne pouvait pas se mouvoir sans crainte de déranger ses voisins, il a commencé à désespérer et il en est venu à griffonner ses débordements. Quand on le lit, on le trouve plus pitoyable que passionnant. Sa voix n’est pas celle d’un esprit fougueux et intrépide mais bien plutôt d’un homme plein de rancœur et d’indignation. Rien d’étonnant à cela, car jadis un grand homme pouvait rassembler le monde entier sous sa bannière. C’était une satisfaction, et si elle pouvait s’obtenir dans la réalité, il n’y avait nul besoin de l’exprimer dans des livres par la force de la plume et du papier comme l’a fait Nietzsche.(...) Nous avons voulu la liberté et nous l’avons, mais le résultat est que nous nous sentons contraints. Je dis alors que la civilisation occidentale peut paraître assez bonne, mais en réalité elle mène à un échec. Par contre, l’Orient s’est toujours appliqué à la discipline de l’esprit et c’est lui qui a raison. Voyez donc : tout le monde devient neurasthénique par suite du développement de la personnalité et quand la situation est sans issue, on comprend seulement alors la maxime : "Le peuple du souverain vit dans l’absence de contraintes""
    (Je suis un chat, Natsume Sôseki)



  • 8 votes
    Rounga Rounga 12 février 2014 12:44

    Les conflits sont là pour qu’on les résolve, pas pour qu’on les évite.



  • vote
    Rounga Rounga 11 février 2014 11:00

    Aldous Huxley in Le meilleur des mondes.



    Merci pour cet extrait. Il faudra un jour que je me décide à le lire, ce livre.
    C’est très révélateur, en tout cas, d’une certaine conception de l’élitisme : on a d’un côté, l’élitisme pour tous, c’est à dire l’égal accès de tous aux moyens de l’élévation sociale, intellectuelle, spirituelle, etc. et de l’autre côté, dans ce texte, l’élitisme oligarchique, qui réserve l’excellence à un très petit nombre d’individus choisis d’avance, livrant le reste de la population à la médiocrité, voire à l’animalité, mais cela dans l’égalité. On peut donc voir que l’élitisme et l’égalitarisme sont présents dans ces deux alternatives, mais avec deux sens différents. Or, j’ai le soupçon que la confusion de ses deux sens est savamment entretenue afin de nuire à la réflexion constructive.

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