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Les commentaires de Miroreur



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    Miroreur Miroreur 11 septembre 2014 12:33
    Je suis globalement d’accord avec ce que vous dites Eric. Je réagissais par rapport à une affirmation initiale inexacte et des comparaisons, à mon sens, qui n’ont pas lieu d’être. Maq semble penser que j’ai une dent particulièrement envers certains pays de destinations de ces gens (mon vocabulaire peut le laisser penser en effet et j’assume pleinement : l’islamisme radical n’a rien d’un fantasme. J’habite en région parisienne et je vois bien comment les choses évoluent dans le quartier dit sensible à côté de chez moi : certains comportements n’existaient pas il y a encore 10 ans...), ce qui n’est pas le cas. Je dis juste qu’il ne faut pas tout mélanger : Le cas particulier de cette affaire réside dans la mise en danger du mineur (en plus de l’enlèvement). Le cas des majeurs est différent.

    "En l’état actuel de nos lois, il me semble qu’on l’a laissé partir, et d’une, et qu’on la laissera revenir, et de deux. La nation française est en berne, et ce n’est pas joli à voir. La paperasse administrative, c’est bien secondaire."

    En matière de législation il faut être pragmatique : J’ai évoqué le cas de l’autorisation de sortie du territoire pour démontrer que si l’on veut on peut empêcher certains cas (pas tous évidemment ... certains motivés parviendront à quitter le territoire malgré toutes les mesures) c’est possible (du moins ça l’aurait été si cette procédure administrative n’avait pas été supprimée en 2013). La "paperasse" comme vous dites aurait impliqué dans le cas présent un contrôle à la sortie du territoire et aurait sans doute empêché ces gamins-là d’être enlevés (peu importe leur destination) et leurs parents confondus par la justice. Je n’affirme absolument pas que cela règle toutes les situations, mais au moins celle évoquée dans le sujet. 

    Derrière, et vous avez raison le sujet est plus vaste que ce cas particulier, il y a toute la problématique de l’acquisition de cette nationalité qui fissure ce que nos politicards appellent "pacte républicain" et que j’appellerai tout simplement la "vie en société française en partageant un socle de valeurs et un destin communs" : tous les jours je côtoie des types qui, par leur comportement, expriment clairement qu’ils se considèrent avant tout comme autre chose (cela peut être une religion ou le sentiment d’appartenance à un peuple ...) avant d’être français. Ce n’est pas spécifique à la France (vous avez la même chose en Suède, en Angleterre, Belgique ...). Et pour beaucoup la carte d’identité n’est qu’un papelard permettant d’accéder à des droits avec en toile de fond les reliquats de ressentiments post-coloniaux qui, quand on discute avec ces personnes, ressemblent à une sorte de revanche pour eux à prendre sur une histoire qu’ils n’ont même pas vécu eux-mêmes bien souvent (un peu comme si j’en voulais éternellement à mes compatriotes contemporains pour ce qui s’est passé il y a 70 ans alors que la plupart n’étaient mêmes pas nés ... ça n’a aucun sens)

    Sans être spécialiste du droit sur la question, "Interdire à quelqu’un de revenir" dans son propre pays ne parait pas possible légalement parlant. En revanche des mesures dissuasives fortes dans ces cas sont possibles : suppression de l’autorité parentale s’il est avéré que ces pseudos parents djihadistes (désolé mais il n’y a que dans ces cas-là que cela se produit... j’y peux rien) ont embarqué avec eux un mineur sur un théâtre de conflit armé (là inutile d’inventer de nouvelles lois) + accusation pour mise en danger d’un mineur (idem) + suppression de toute aide sociale (sauf si elle concerne l’enfant qu’il ne s’agit pas de punir) et éventuellement déchéance de la nationalité avec de très nombreux bémols (à ma connaissance on ne pas rendre qq’un apatride et j’imagine qu’aucun pays ne voudrait offrir la nationalité à de tels tarés ... le sujet est complexe). 

    "La nation française est en berne, et ce n’est pas joli à voir"
    Oui je suis d’accord mais ce que vous appelez paperasse est le Droit. Les considérations sur l’état pitoyable de la nation sont une chose et traiter les cas pratiques en est une autre. 


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    Miroreur Miroreur 11 septembre 2014 00:39

    Une pensée pour tous ceux qui prennent l’avion demain ... smiley



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    Miroreur Miroreur 10 septembre 2014 23:32
    Maintenant pour répondre à la question "Comment faire le distingo entre une famille qui part s’installer en Syrie (ou ailleurs) pour combattre et une autre juste pour y vivre ? ", je vous rejoint que dans l’absolu, il n’y a aucun moyen (mis à part le renseignement). On ne peut pas juger des intentions. 
    Tout ce que l’on peut faire c’est mettre en place des contreparties dissuasives : au retour, suppression de toute aide sociale, de certains droits (comme le droit de vote) et éventuellement déchéance de la nationalité pour les cas les plus graves (combat contre les forces armées du pays, intelligence avec l’ennemi, crimes de guerre ...)
    L’autre volet sur lequel on peut agir facilement (sans pour autant révolutionner le droit) c’est les conditions de sorties du territoire d’enfants. 


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    Miroreur Miroreur 10 septembre 2014 22:51

    "Bien sur qu’ il y’ a un rapport la cote d’ Ivoire était un pays en guerre n’ était ce pas une mise en danger de la vie des enfants que des parents aient migré dans ce pays pendant cette période ?"


    En Côte d’Ivoire, l’armée française assurait la sécurité des expats. Dés qu’il y a eu des heurts violents et un véritable risque les gens ont renvoyés leurs enfants en France (ils ne les ont pas envoyé là-bas exprès ... au contraire), comme c’est très souvent le cas dés qu’il y a un pays qui part en sucette. Je réitère ; aucun rapport.

    Et pourquoi la Syrie et non d’autres pays en guerre ? On en vient au deux poids deux mesures …


    Non. Il se trouve que la Syrie est en ce moment à feu et à sang. J’aurais dis exactement a même chose de l’ex-yougo, le Rwanda, etc...

    Quel 2 poids 2 mesure ? Pouvez-vous préciser votre pensée svp.

     

    -Il est inexact d’affirmer qu’"On ne connait pas leur intention" : un ensemble d’éléments laissent penser que cette famille s’est radicalisée

    Oui et alors ? Et que faudrait-il faire dans ce cas ? Faire une proposition de loi pour empêcher toutes les familles qui, selon certains indices, se seraient radicalisés, de voyager avec leurs enfants ? Ou alors pourquoi ne pas allez plus loin en demandant de retirer la garde des enfants à tous les parents, qui selon un ensemble d’élément, se seraient radicalisé ?

    C’est une véritable boite de pandore …


    Sans vous vexer, vous faites des extrapolations inutiles. Ici, le cadre de la loi suffit, la soustraction de mineurs constituant déjà un délit. La question de leur mise en danger ne se posera que si l’on sait exactement où ils sont partis et dans quelles conditions. En outre je n’ai jamais dit qu’il faudrait les poursuivre parce qu’ils se seraient radicalisé. Je dis qu’ils doivent l’être s’il y a bien mise en danger de mineurs (eux s’ils veulent se faire exploser c’est leur affaire ... c’est exactement ce qu’a dit le père de deux de ces enfants à propos des deux adultes qui les ont enlevé). 


    -c’est également la question de leur mise en danger qui se pose (on parle d’un pays à feux et à sang)

    Et donc il faudrait empêcher toutes les familles de migrer dans des pays en guerre ? 


     J’ai bien précisé plus haut que je faisais le distingo entre un type qui va bosser pour une boîte à l’étranger et celui qui va combattre et fourre au milieu du champ de bataille sa famille tout en endoctrinant ses propres gosses. Ca me semble assez clair comme distingo, non ?

    Si un type fait ce que j’ai décrit juste au-dessus, alors, oui, il faut lui retirer dés que possible son autorité parentale. 


    Ce que l’on pourrait faire c’est ré-obliger un parent qui quitte le territoire avec un de ses enfants sans l’autre conjoint de justifier de l’autorisation des 2 parents comme c’était le cas précédemment dans les cas de parents divorcés. 

    C’était le cas jusqu’en 2013  : "L’autorisation de sortie de territoire permettait à un enfant, ayant une carte d’identité mais pas de passeport - de circuler en Europe sans être accompagné de ses parents. Désormais, l’enfant – qu’il soit accompagné ou non - peut voyager à l’étranger avec :

    • soit sa carte nationale d’identité seulement (notamment pour les pays de l’Union européenne et de l’espace Schengen),

    • soit son passeport,

    • soit son passeport accompagné d’un visa.

    Il convient de se renseigner au préalable sur les documents exigés par le pays de destination en consultant les fiches pays du site diplomatie.gouv.fr. Attention, si l’enfant voyage avec un seul de ses parents, certains pays comme l’Algérie, la Bosnie-Herzégovine, le Maroc ou la Suisse peuvent réclamer la preuve que l’autre parent autorise ce voyage.

    Contrairement à l’ancienne autorisation de sortie de territoire, il s’agit uniquement d’un courrier sur papier libre qui n’est pas délivré en mairie."






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    Miroreur Miroreur 10 septembre 2014 21:51

    "En outre raison dans l’absolu c’est bien mais si cela ne repose sur aucune réalité "

    J’ai tapé trop vite, du coup ça ne veut rien dire ...  je voulais dire que vous raisonnez dans l’absolu. Mais dans la réalité il n’y a quasiment que dans ces cas de djihad que ce pose cette problématique. On a pu voir plusieurs enfants d’étrangers dans le reportage sur l’EI au milieu de combattants. Des enfants endoctrinés, et à qui l’ont faire porter la kalash à 7 ou 8 ans... la situation est pour le moins singulière


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    Miroreur Miroreur 10 septembre 2014 21:41

    "La question n’ est donc pas de savoir si les parents vont exposer ou non leurs enfant à risquer leur vie à l’ étranger , mais de savoir si des parents ont le droit de migrer vers un territoire en guerre."


    C’est la question que vous vous voulez soulever. Je maintiens que la question dans le cas présent est bien celui à la fois de la mise en danger de mineurs et celle de leur soustraction. 
    L’autorité (et c’est bien le ministère public du pays de la nationalité de l’enfant dont il s’agit) peut se substituer aux parents si ces derniers sont inaptes à assumer leurs responsabilités et/ou mettent en danger délibérément leur enfant.
    La question juridique (et c’est celle soulevée par le père de deux de ces enfants) devient alors "est-ce qu’emmener un enfant sur un théâtre de guerre volontairement constitue-t-il un motif de retrait de l’autorité parentale ?". En admettant que ces gens soient bien partis en Syrie/Irak pour combattre, la réponse est oui puisqu’il y a mise en danger. Art 371-1 : L’autorité parentale est un ensemble de droits et de devoirs ayant pour finalité l’intérêt de l’enfant. Elle appartient aux parents jusqu’à la majorité ou l’émancipation de l’enfant pour le protéger dans sa sécurité, sa santé et sa moralité, pour assurer son éducation et permettre son développement, dans le respect dû à sa personne.

    Donc je partage votre première réponse affirmative à cette "question [qui] est de savoir si des personnes ont ( ou devraient) avoir le droit de quitter le pays pour aller dans une zone de guerre." ... mais toujours pas la deuxième.

    "Beaucoup d’ expatriés Français vivent dans des zones de conflits avec leurs familles ( par exemple en cote d’ Ivoire entre 2000 et 2010)."

    Aucun rapport avec le cas précédent : Il y a une différence entre vivre ou rejoindre un pays avec sa famille pour bosser dans une boîte privée ou publique et rejoindre un pays pour se battre (que ce soit pour l’armée régulière ou les rebelles). En outre raison dans l’absolu c’est bien mais si cela ne repose sur aucune réalité : là on parle d’environ 2000 personnes parties en Syrie/Irak dont, et c’est toute la question, des familles avec enfants, alors qu’aucun famille n’a rejoint la Côte d’Ivoire pour se battre à ce que je saches.

    " Et donc pourquoi pas eux , d’ autant plus qu’ on ne connait pas exactement leur intention ...""

    Il est inexact d’affirmer qu’"On ne connait pas leur intention" : un ensemble d’éléments laissent penser que cette famille s’est radicalisée, du moins selon l’entourage. 2 mandats d’arrêt européen ont été émis à leur encontre. Vous comparez des situations (celle d’expats venus travailler dans des zones qui peuvent être soumises à des conflits et celle de gens qui enlèvent des enfants et décident a priori volontairement d’aller dans une zone de conflit pour vraisemblablement y participer) qui n’ont rien à voir. 


    "Le problème se situe au niveau de la soustraction de mineur par ascendant, et non du fait de voyager pour s’ installer en Syrie avec ses enfants ..."


    Dans l’absolu vous avez raison, ces gens sont parfaitement libres de s’installer où ils veulent sauf que problème n’est pas seulement la soustraction des mineurs : c’est également la question de leur mise en danger qui se pose (on parle d’un pays à feux et à sang)



    @Erqar
    -
    "Et ceux qui font allégeance à une autre entité ? un état étranger, ou bien une entreprise étrangère, ou bien entreprise française détenu par des capitaux étrangers ?"

    Si par "allégeance" vous entendez "service militaire effectué pour un autre pays" ou encore "intelligence avec une nation étrangère", j’ai répondu plus haut : je considère qu’une telle situation ne doit pas se produire. 
    Pour le cas d’une entreprise votre question n’a, dans l’écrasante majorité des cas, plus aucun sens à l’ère moderne d’une économie mondialisée (où les entreprises françaises détiennent en détiennent des étrangères, tout comme les entreprises, banques, fonds de pension, d’investissement, états étrangers... détiennent des entreprises françaises). Le seul cas où cela peut se poser à mon sens est sur certains secteurs stratégiques (énergie, défense ...).


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    Miroreur Miroreur 10 septembre 2014 19:27

    Quant à la comparaison avec une personne qui fait son service militaire dans un autre pays, là encore c’est assez idiot : dans un cas on parle de mineurs, dans l’autre de majeurs, le droit différenciant évidemment les deux situations...

    Cela étant mon avis est que de telles personnes devraient, quel que soit le pays concerné, être : 
    - interdites d’exercice de toute fonction publique en France 
    - contraintes de choisir leur nationalité. Et j’étendrai cela à tous les bi-nationaux (y compris les Soral, les Dieudonné ... toujours partants ?) : obligation de choisir sa nationalité. 


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    Miroreur Miroreur 10 septembre 2014 19:17

    "La question qui vient ensuite : ont-ils le droit d’ emmener leurs enfants dans ces zones de combat ? A partir du moment ou les enfants sont sous la responsabilité des parents , la réponse devrait aussi être oui."


    Souvent en matière de droit on lit des énormités ...
    En aucun cas le droit français n’autorise des parents à exposer leurs propres enfants à un risque pour leur propre vie (comme c’est le cas en rejoignant l’EI). Donc sans être méchant, ce que vous affirmez c’est juste du grand n’importe quoi. 
    Le comportement de ces "parents" (qui au passage ont soustrait plusieurs enfants à l’autorité légitime d’un de leurs parents qui porte évidemment plainte pour "enlèvement"... ) constituent une mise en danger délibérée d’enfants qui ont non seulement des droits en tant que tel mais également, dans cette affaire, ont d’autres parents (puisqu’il s’agit d’une famille recomposée) dont l’autorité et les droits sont baffoués par ces deux mongols d’islamistes : De facto, ces tarés (pour moi ce ne sont pas des parents, juste des sous-merdes) ont perdu leurs droits et il serait logique que ces enfants soient, dés leur retour en France, soustraits à l’autorité de tels "parents" et ces derniers jugés et perdent tout droit sur ces enfants. C’est d’ailleurs ce que réclame logiquement un des pères de ces enfants... 


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    Miroreur Miroreur 6 septembre 2014 11:10
    Vous vous énervez pour rien djl93 car tout ce que disent ces commentaires, c’est que ces assos sont obligés d’inventer du racisme jusqu’à en trouver au fin fond de la vitrine d’une boulangerie (et même pas pertinent puisqu’il s’agit d’un hommage, tout au plus maladroit) tellement ils n’en trouvent pas dans les rues (ou plutôt si, il y en a, mais apparemment nous ne sommes pas tous égaux dans l’indignation des professionels de l’antiracisme).
    Il n’y a plus que certains noirs eux-mêmes pour s’appeler "négro" entre eux ... plus personne n’emploi ce genre d’expression. "Bamboula", à part dans les films comme le dernier "Les inconnus" où Légitimus véhicule l’idée (dans les années 70-80 ça pouvait avoir un sens mais aujourdh’ui...) qu’à chaque coin de rue il y a un méchant raciste nostalgique du bon vieux temps des colonies. Plus personne n’emploi ce genre d’expression mis à part de rares groupuscules extrémistes pour lesquels le cerveau est en option.

    Par contre le nombre de fois où j’ai entendu des racailles (ah oui, surtout ne pas stigmatiser ces "jeunes" en difficulté, ce n’est pas de leur faute ...) interpeller par un "hé le toubab", "oh le gaulois", "le guillaume" ou encore "sale cé-fran ?" un type un peu trop pale pour eux ... ou entendu se faire traiter de "pute de blanche" ou de "ratte" une fille à la jupe trop courte qui n’avait pas envie de s’arrêter discuter avec 3 frustrés qui n’ont qu’une idée en tête, se la faire tourner dans une cave... 
    Je passe sur les personnes d’origine asiatique quotidiennement agressés (au point qu’ils entrainent leurs enfants au self-defense) dans les rues de Paris, ou encore toutes ces rues (bizarrement ça n’arrive pas dans certains quartiers) où une femme ne peut pas longer la terrasse d’un café sans se faire interpeller ou subir des nuées de regards oppressants ... 
    Des gens qui subissent du racisme au quotidien, j’en connais un paquet. Mais ce n’est pas celui qu’on nous vend ... Heureusement qu’il y a des gens comme Kery James qui ont les c... de mettre sur la table aussi ce racisme-là 


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    Miroreur Miroreur 5 septembre 2014 22:17
    La tête de nègre, qu’elle soit décapitée ou dans la vitrine d’une pâtisserie a comme un goût amère en ce moment. On leur fait dire bien des choses à ces toutes ces têtes...
    Le bamboula, jamais vu ça nulle part. Il y a eu une histoire aussi d’une polémique avec le "congolais". Le nom d’une nationalité pour un gâteau... c’en était trop pour un type qui a eu le CRAN de s’en plaindre ...

    Quelques suggestions de renommage, histoire de gagner du temps pour les prochains combats que devront mener ces indispensables assos : 
    - La "dame blanche" —> "dame métissée" ; 
    - La "religieuse" —> la "laïcarde"
    - Le très parisianiste "Paris-Brest" —> je propose "Brest-Paris" les jours pairs et "Paris-Brest" les jours impairs, parité province-Paris oblige
    - La "viennoiserie" (odieux hommage à peine dissimulé à l’anschluss) —> je propose la "maastricherie" qui met tout le monde d’accord, même ceux qui ont voté "non"
    - Le très connoté "croissant" devra changer évidemment de forme : je propose le compas
    - Le ringard et élitiste "Opéra" deviendrait le "R’n’B"
    ...

    Le CRAN, association subventionnée, illégitime (comme dit Zemmour, que ne dirait-on pas s’il existait un CRAB ?) s’enracine définitivement dans son rôle de police du bon goût, et le tout sans qu’aucun de ses membres n’ai jamais passé leur CAP de pâtisserie...


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    Miroreur Miroreur 5 septembre 2014 19:32


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    Miroreur Miroreur 5 septembre 2014 11:21
    Pour répondre à fifi, ce que vous faites est une forme d’indulgence anachronique (on peut aussi revenir en arrière et redemander aux femmes de réutiliser les méthodes barbares en vigueur avant 75, ou encore laisser un enfant naître tout en sachant qu’il n’a aucune chance de survire autrement que dans d’atroces souffrances, etc ... et tout ça au nom du droit divin, de l’ordre naturel des choses, etc.). On ne peut considérer le droit de l’Ancien Régime à la lumière de problématiques contemporaines. Je ne rebondis pas davantage sur votre digression sur l’inflation de textes juridiques (j’ai compris ce que vous vouliez dire et si je parle d’indulgence c’est parce que la coutume - au sens juridique - avait elle-aussi ses travers) juste pour vous indiquer que l’on ne peut pas tuer un vieillard mourant "comme ça" impunément : c’est absolument faux (voir l’histoire de Vincent Humbert et la loi adoptée suite à son décès pour mettre fin aux poursuites judiciaires absurdes contre les médecins poursuivit à l’époque, comme la propre mère de ce garçon, et risquant la prison alors qu’il n’a fait qu’aider un jeune qui supplia jusqu’au Président de la République d’abréger ses souffrances ...). Pour y avoir été confronté récemment, la question de la fin de vie (comme celle de l’avortement) est éminemment complexe sur le plan éthique pour tous ceux qui y sont confrontés (équipe médicale, familles, institutions ...) et la dernière chose dans ces cas que l’on ait besoin ce sont bien les bigots qui vous jugent du haut d’une morale basée sur une hypothèse et leurs croyances personnelles.
    J’en termine avec la question du droit local qui reviendrait à l’éclatement de la nation ; dans mon commentaire il y avait beaucoup de questions sur le champ d’application de celui-ci (d’où ma conclusion) Evidemment cette précision "si celui-ci est pensé de plus basse justice que le droit national, alors tel n’est pas le cas" change tout ...

    Pegase, "Plus" ... donc elle l’était avant ? 
    Ce qui vous pose problème (puisque vous parliez des élites bourgeoises maçonniques à l’origine du renversement de la monarchie) c’est la prise de pouvoir initiale elle-même dont on peut effectivement discuter de la légitimité. Moi je vous parle du fonctionnement actuel, de la Vième.
    Bon pour faire simple, on peut critiquer les modes de scrutins (pas assez de proportionnelle qui exclut certains partis ou encore le 2ieme tour selon moi absurde de l’élection présidentielle, etc .), on peut critiquer le fonctionnement des médias, le dernier hold-up référendaire sur le traité européen, le poids des lobbys et autres réseaux, on peut critiquer énormément d’aspects du régime actuel pour son caractère anti-démocratique... mais affirmer que la République actuelle ou ses représentants ne sont pas légitimes est faux : leur légitimité vient de leur élection par le peuple ou par les grands électeurs issus du peuple. 

    Quand on propose un système alternatif, c’est qu’en principe on doit pouvoir répondre à des question simples sans faire de détour. Vous n’avez pas répondu à la question initiale : quelle serait la légitimité d’un roi ? Ma réponse est : aucune. Si vous pouvez me démontrer que j’ai tort, ne vous en privez pas. Mais le droit divin (au-delà de mes convictions personnelles, des votres ou de celles de la femme de mon facteur) est par définition basé sur une hypothèse. On ne peut plus (c’est pourquoi je parlais d’anachronisme tout à l’heure) fonder un système politique sur la simple conviction de ce qui n’est qu’une croyance. 


  • 5 votes
    Miroreur Miroreur 4 septembre 2014 17:46

    Gerfaut,

    La prochaine fois que vous passerez à la caisse de votre supermarché, observez bien votre caissière, celle-là, ou celle d’à côté, peu importe... à de rares exceptions elles font toutes la gueule. Pourquoi d’après vous ? Avez-vous fait ce job ne serait-ce qu’un seul jour ? C’est un "métier" chiant, inutile, usant, dans lequel on apprend rien, sans aucune perspective, avec le stress qui monte dés qu’il y a un peu de monde dans la queue et q’un produit ne passe pas, avec des objectifs de rentabilité à la seconde près, un des boulots où il y a le plus de maladies du travail et tout ça pour être payé à coups de lance-pierre et accessoirement être parfois méprisé par des "crétins" de votre espèce.
    Les gens qui font les ménages ne sont guère mieux lotis avec leurs horaires délirants ... et toujours des salaires de misère.
    Le taxi qui fait 15 heures par jour et arrive à peine à payer ses charges.
    Les ouvriers dans le bâtiment qui n’ont plus de dos à 50 ans 
    Les gens qui travaillent dans les hot-line 
    Ceux qui gèrent vos bagages quand vous prenez l’avion
    Ceux qui ont produit la voiture (vous avez déjà visité une usine, une en fonctionnement actuellement ? j’en doute ...) avec laquelle vous roulez peut-être
    Le type qui conduit pendant des heures le bus que vous prenez et qui se fait insulter ou agresser
    ...

    Oubliez votre image du monde ouvrier avec la fumée noire, la sueur, la crasse et les gueules noircies par le charbon (même si ça existe encore partout sur la planète). Les ouvriers, il y en a partout autour de vous. Ils ont des boulots de merde, mal payés, et y développent toutes sortes de maladies ... le tout pour arriver à peine à survivre. Vous avez juste de la merde dans les yeux, et si le mépris valait quelque chose vous seriez riche ... mais toujours aussi con.

    P.S. : vos commentaires sur le "travail" de Robin sont en parfaite adéquation avec vos propos ici ... tout se tient


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    Miroreur Miroreur 4 septembre 2014 15:57

    Concilier l’idée d’une gouvernance mondiale avec des nations souveraines implique par définition que ces dernières abandonnent tout un pan de cette même souveraineté. J’ai la désagréable impression que dans les mouvances où il gravite, seul Drac l’a compris, et qu’effectivement, il ne peut pas le dire sans risquer de perdre ses lecteurs natio-complo-identitairo-survivalo-...istes 

    Je vais prendre un exemple simple : dans ma famille quelqu’un a une grande propriété à la campagne. Une bonne quarantaine d’hectares de forêt. Quand vous avez une telle propriété, vous êtes astreints à établir un plan de forrestation assez complexe comme j’ai pu m’en rendre compte quand il me l’a présenté. Tout doit y être consigné : parcelles par parcelles vous devez détailler chaque lieu en indiquant les espèces d’arbres, devez fournir un plan très détaillé de votre propriété, etc. Mais ce n’est pas tout : vous devez également annoncer ce que vous allez abattre comme bois dans les 20 prochaines années. 
    Autrement dit, vous ne pouvez pas faire ce que vous voulez alors que vous êtes chez vous. Et encore heureux ... puisque non seulement cet espace ne vous appartient que temporairement, mais en plus il est en interaction avec ceux alentours. 
    Je pense qu’il en va de même à l’échelle de la planète à ceci près qu’il y a d’immenses espaces (les eaux internationales, le pôle sud) qui n’appartiennent à personne. On pourrait me dire que "non, ça nous appartient à tous", ce qui revient au même, la réalité étant que notre responsabilité individuelle se dilue dans l’océan et cela donne le "pas responsable donc pas vraiment coupable" et explique qu’une bâteau de pêche immense peut racler les fonds marins et tout détruire sans qu’aucune loi ne le condamne. 

    Les conséquences de cette dilution de responsabilité et de l’assujettissement de la nature aux intérêts d’une poignée de particuliers sont dramatiques, outre les inégalités hallucinantes que cela provoque (85 personnes qui à elles-seules possèdent plus que la moitié de l’humanité). Une nation souveraine comme le Brésil ou l’Indonésie peut décider (ou plutôt laisser faire selon les seuls intérêts du marché) sur son sol de raser l’intégralité de la forêt pour la remplacer par des champs de canne ou de palmiers. Cette décision, bien que relevant de la souveraineté nationale, aurait (a déjà) des conséquences pour l’ensemble de la planète : en clair, tous nous asphyxier à petit feu à court terme. 
    Aussi, il est évident que face à cette menace bien concrète et qui se précise à chaque minute qui passe, seule une entité mondiale dégagée des intérêts particuliers des nations, des personnes qu’elles soient physiques ou morales, pourrait enrailler les processus en marche qui nous mènent à notre propre destruction, sans compter celle des millions d’espèces sur lesquelles nous nous sommes arrogés un droit de vie et de mort. 
    Et pour se faire, cette entité (je garde le nom de NOM car il est pertinent même si ceux qui y oeuvrent sont des criminels) devra mettre un terme à un certain nombre de pratiques à l’origine même de cette catastrophe. Cela ne peut se faire que par la contrainte et cela va bien au-delà de savoir si on peut ou pas chasser la baleine : Contraindre les nations à appliquer les mêmes conditions de travail partout, la même fiscalité, la même monnaie, les mêmes taux d’intérêt, interdire la spéculation sous TOUTES ses formes, soumettre à un cahier des charges draconien toute centrale de production d’énergie, toute usine, toute extraction de matière première, démanteler l’intégralité des 400 et quelques centrales nucléaires, contraindre les industriels à produire utile et proprement, établir un véritable droit international incluant monde le minéral, végétal, animal, obliger à rationaliser le transport (en clair, obliger à produire local pour une consommation locale), obliger chaque nation à gérer ses déchets existants et les industriels à ne plus produire qu’exclusivement des biens intégralement biodégradables, interdire toute industrie polluante (air, mer, sol, et même l’espace), garantir les mêmes droits et devoirs entre les individus sur toute la planète (hommes et femmes ...), interdire la production d’armements, internationaliser et rendre libres et gratuits tous les moyens de communication ...

    Atali a raison : nous irons quoi qu’il arrive vers ce NOM, à la place de la guerre ou après (ou encore après une catastrophe majeure planétaire). Evidemment personne, à part l’hyper-classe, ne veut d’un NOM entre les mains de cette élite actuelle car tous savent qu’ils ne feront que défendre leurs intérêts propres.
    Toutes les idées sont bonnes à prendre mais malgré les railleries habituelles et les exemples sensés démontrer que c’est une idéologie fondamentalement meurtrière qui serait à l’origine de 100 millions de morts, il n’y a, selon moi (et je ne suis pas seul, partout sur la planète des gens le pensent aussi) qu’un seul système est capable de répondre à ce qui sera le plus grand défi de l’humanité dans les décennies à venir.



  • 13 votes
    Miroreur Miroreur 4 septembre 2014 13:06

    Jean, pouvons-nous cette fois-ci comprendre le terme "ultime" comme synonyme de "dernière" ? Si oui, soyez assurés du concert de louanges dans les commentaires à venir...



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    Miroreur Miroreur 4 septembre 2014 12:49
    Que la France, fille ainée de l’Eglise depuis que le barbare Clovis fut baptisé, ait un destin qui aille bien au-delà de ses frontières physiques temporelles est une évidence. Mais je vous l’ai dit, le croyant doit garder entre les murs de sa maison ou ceux de son église ses certitudes. Parce qu’avec lui il n’est point de discussion possible sur les affaires de la cité. Un authentique homme de foi n’a d’ailleurs pas besoin de discuter de ces affaires. Il doit accomplir son devoir : secourir le faible, tendre la main aux êtres les plus méprisés et méprisables, pardonner et s’il le faut mourir. S’il est rejoint dans sa foi par d’autres de par ses bonnes actions, alors tant mieux, et si ce n’est pas le cas il doit juste accepter l’évidence que l’on ne peut pas faire manger, même le plus raffiné des mets, à quelqu’un qui n’a pas faim. 
    Ce qui est conviction pour vous et moi n’est qu’au mieux hypothèse pour les autres, hypothèse, élucubration, bigoterie, superstition, délire ... et j’en passe, sans que ni vous, ni moi, ni le plus sage et instruit des hommes de foi ne puisse le contester rationnellement. 
    Aussi recourir à la foi pour répondre à des questions bassement matérielles exclut non seulement de facto celui qui ne la partage pas mais en plus constitue l’implacable démonstration que la solution politique défendue est impossible à argumenter rationnellement. 
    Au risque de vous choquer, le fait que des types en tablier aient, du fin fond de leurs loges, décidé de renverser cette France-là ne me révolte en rien. Si parmi les aspirations de ses bâtisseurs de l’occulte je ne devais en retenir qu’une, c’est bien celle de la liberté dont les ennemis doivent être combattus à la cité, et non à l’église. Du reste ces hommes en tablier ne sont en rien le fruit du hasard... 
    L’Histoire a montré que votre France-Eternel (je n’exclus pas qu’il y en ait ailleurs mais ici il n’y a pas de faute d’orthographe), celle que pleure les Hillard, ne l’est pas ... éternelle. Si Dieu avait voulu qu’il en fut autrement, il en aurait été autrement.

    Je regarde depuis des années les gens autour de moi qui comprennent aussi que le monde qui nous entoure nous entraîne avec lui vers un chaos sans nul équivalent. Aucun homme sensé doué de raison ne peut l’ignorer. Qu’il soit communiste, anarchiste, socialiste, royaliste, survivaliste, identitaire ... n’y change rien (il n’y a guère que les capitalistes, avec en tête leurs ayatollahs libéraux, pour continuer de rouler à contre-sens de nuit sans freins ni phares en étant persuadé qu’ils éviteront l’accident). Que les Ecritures et l’analyse matérialiste historique convergent n’est que le signe de la justesse de la révélation, mais elles ne peuvent en aucun cas dicter notre destinée. Nous seuls le pouvons. 
    Alors libre à vous comme Hillard de désespérer à haute voix, en appeler à une intercession divine, et attendre d’enfin sentir le sol vibrer sous les coups de sabots des chevauchées des quatre cavaliers pour entrevoir la victoire sur les effrayantes armées de l’ombre qui sont en chacun de nous. 
    Mais de votre choix personnel vous ne pouvez et ne pourrez tirer nulle autorité qui soit légitime. "L’Ecriture dit : tu n’emmuseleras point le bœuf quand il foule le grains" 


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    Miroreur Miroreur 3 septembre 2014 21:12

    Même si le commentaire ci-dessus s’adressait à l’auteur, aucun pb pour discuter avec vous du sujet. J’ai lu Pegase ... et suis tout ouïe ! 

    Je commence si vous voulez : j’ai posté un certain nombre de questions extrêmement simples qui, au-delà de mes convictions politiques qui n’ont aucune importance ici, sont celles que je poserai à n’importe qui proposant un autre système politique (et j’en ai croisé un paquet ce dernier demi-siècle ...). Je les ai posées par simple pragmatisme et j’imagine que les gens (comme vous, enfin si j’en crois votre avatar) qui prônent un tel système devraient pouvoir y répondre du tac au tac. Aussi je vous remercie de bien vouloir m’indiquer en quoi l’article que vous m’avez invité à lire répond aux questions basiques ci-dessus ?
    Juste un truc, et ne le prenez pas mal, mais les bondieuseries n’auront aucune place dans cette conversation (je le dis d’autant plus sereinement que je suis moi-même croyant) pour des simples raisons de ... raison.


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    Miroreur Miroreur 3 septembre 2014 13:14

    Bonjour,

    Si vous êtes pour la restauration de la royauté,je suppose (ne m’y intéressant pas plus que ça je peux me planter, donc me corriger si c’est le cas) que vous êtes favorable à l’accession au trône du comte de Paris (ou un de ses descendants). Enfin peu importe la personne ... mais j’en déduis que vous êtes favorables au tribalisme. Ainsi, vous prônez donc un pouvoir monarchique transmissible ad vitam eternam par le sang et non par le mérite. J’ai pu lire sur d’autres sujets où vous aviez répondu en gros (je résume) que "oui mais regardez la famille Leclerc et tant d’autres ... ils font pareil, leur pouvoir se transmet de père en fils ..." (au passage il y a une solution pour stopper cela en une génération). Donc dans un cas la reproduction (bien réelle) des élites vous interpelle mais dans un autre, vous la trouvez normale. Où est la cohérence ?

    Vient ensuite la cruciale question de la légitimité pour pouvoir gouverner. Qui déciderait de qui est le roi ? Vous ? Dieu ? Ma belle-soeur ou son caniche ? Les français ? Et puis comment ? par référendum ? hum ... attendez-vous à un résultat du type 99% contre car même si les gens sont plus ou moins conscients que nos élites sont des laquais aux services d’intérêts financiers et autres lobbys, ils préfèreront toujours pouvoir choisir (au moins en avoir l’illusion) leur représentant que de se coltiner un indéboulonable à vie. 
    Et puis, trouvez-vous réellement cohérent qu’un seul homme (m^me avec des corps intermédiaires - qu’entendez-vous par là au fait ? Dans la vidéo vous expliquez que ce sont les provinces et les communes ... ce qui n’est pas ce que l’on entend par "corps intermédiaire" en général, donc quel serait le contre-pouvoir du roi ? - pour faire contre-poids) sans aucune légitimité dirige indéfiniment la destinée de tout un pays ? Comment allez-vous convaincre la population que vous souhaitez leur retirer le droit d’élire le représentant de la nation ?
    Alors oui, un Roi permettrait de faire une politique à long terme (d’autres régimes politiques peuvent faire de même) et effectivement cela permet de sortir de l’arrivisme/corruption (d’autres systèmes le permettent aussi) puisque le pouvoir serait déjà attribué mais on en revient à la question de la légitimité. 

    Je passe sur votre "aujourd’hui tout passe par Paris" et vous incite à écouter ce que dit Marie-France Garraud au sujet de la souveraineté : Je la paraphrase mais en gros elle dit qu’un pays comme la France dont l’armée est subordonnée à l’OTAN, qui ne bat plus sa monnaie, qui ne contrôle plus ses frontières, qui ne fait plus que valider des directives européennes en les validant à l’assemblée, qui peut être condamné par un tribunal européen, etc ... n’est en soit plus un pays souverain. Bref. 
    Ai-je bien compris si je dis que vous proposez en somme que chaque province ait son propre législateur ? Mais alors que devient un pays où chaque province a le pouvoir de légiférer (sur tout ? j’imagine que non mais sur quoi alors précisément ?) indépendamment ? Chacun province voterait donc les lois pour la défense des intérêts de son territoire sans tenir compte des effets de ces décisions sur les autres avec lesquelles elles interagissent ? 
    Pour moi, et bien qu’étant aux antipodes du nationalisme, un tel pouvoir est inconciliable avec une des raisons valables selon vous de mettre un roi au pouvoir (à savoir un homme qui œuvrerait à la destinée commune de ses sujets) . Et que ferez-vous s’il leur vient l’idée saugrenue à ces provinces - au hasard la Corse, pays basque, Alsace,Bretagne ... - de s’émanciper politiquement du reste du pays, car c’est ce qui finira par arriver : le Roi sera perçu comme un intrus dans les affaires et ce, d’autant plus, qu’il n’aura aucune légitimité à exercer, sans compter que les provinces deviendront malléables aux pressions extérieures. Ca rappelle le projet de certains : une Europe des régions.

    Salutations


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    Miroreur Miroreur 3 septembre 2014 09:46

    Ca faisait longtemps ... 

    Vidéo factuelle et incontestable. 
    Par contre pourquoi encore tenir compte de la parole d’un type qui est :
    1. Un simple citoyen n’exerçant plus aucun mandat (j’ai vu sa tronche sur une pub, apparemment il a une chronique sur une radio maintenant)
    2. Membre d’un parti politique étranger (ALE)
    3. Un type dont il n’est plus à démontrer qu’il est anti-démocratique (exemple avec son débat avec Freysiger sur le référendum suisse où il expliqua droit dans ses bottes qu’il faudrait resoummettre les suisses à la même question parce que la réponse n’était selon lui pas la bonne)

    Cohn-Bendit-le-tripoteur-tripoté est certes un faiseur d’opinion (et une usine à mentir et manipuler) influent mais pour autant il n’a aucun pouvoir. Certes il soutient bec et ongles ceux aux manettes mais s’attarder sur lui comme si on en avait qqchose à faire de son opinion ... j’ai des doutes sur la pertinence de la démarche.


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    Miroreur Miroreur 1er septembre 2014 23:37

    que l’on partage à peu près tous le même ...