La réforme des retraites est invendable ; d’où la difficulté pour l’Elysée et Matignon ainsi que pour « la bande à Macron » — médias et députés -, d’avancer non masqués ; oui, invendable car il est forcément question de travailler plus (plus longtemps) et de toucher moins (baisse des montants qui seront versés) ; il semblerait qu’il s’agisse aussi d’un nivellement général des revenus par le bas avec une hausse symbolique au profit de ceux qui touchent déjà le fond : les petites, toutes petites retraites ; on prendra donc beaucoup à Pierre ( baisse de 20 à 30% ) pour donner quelques miettes à Paul ; c’est en cela que le gouvernement se permet d’insister sur le fait que sa motivation première c’est d’insuffler plus de justice dans les régimes de retraite ; comprenez : « il n’y a pas de raison que les uns, une fois à la retraite, s’en sortent mieux que les autres qui ne s’en sortent pas ou bien, tout juste ! Que tous partagent le sort de ces derniers ! ».............. Les classes moyennes supérieures et les classes supérieures (électorat de
Les Gilets jaunes, les Bonnets rouges, les activistes de Notre dame des Landes ont apporté la preuve que le lieu de l’expression d’un rapport de force en faveur de la justice sociale, de l’égalité des chances, de l’écologie et d’une vie décente n’est plus à l’Assemblée, et le pouvoir (pouvoir de décider et non le « devoir d’obéir ») ni à Matignon ni à l’Elysée.
Tous ont prouvé que l’on devait, que l’on pouvait enfin se passer du soutien des élus, des médias et des syndicats pour arracher ce qui doit être obtenu car... seule importe une mobilisation locale et/ou nationale, en fonction des situations et des injustices à combattre.
Ces débats entre des gens qui n’ont besoin de rien à propos de gens qui ont besoin de tout sont insupportables. Notez le fait suivant : une agrégée d’histoire ne sait pas ce qu’est la Nation ni la Souveraineté. A noter aussi qu’une bourgeoise qui a pour référence Lénine et sa révolution d’octobre ( les GJ sont des moujiks, faut croire !), en est encore à essayer de vendre aux GJ l’idée du "Grand Soir" — la fin du capitalisme — tout en exigeant que l’on trie le bon grain de l’ivraie Gilets jaunes avec être 40 et 60% d’abstention aux élections ; un FN majoritaire chez les classes populaires salariés et non salariés, avec qui, cette bourgeoise compte-elle faire advenir ce Grand-soir ? Pour tenir de tels propos. il faut vraiment n’avoir besoin de rien.
Plenel ne pouvait pas rater un mouvement comme les "Gilets jaunes". Cela lui permet une nouvelle fois de se mettre en avant et d’occuper le "beau rôle" qui est toujours le "bon rôle". N’oubliez jamais que Plenel a appeler à voter Macron, qu’il l’a reçu... Aujourd’hui, il nous explique quel est le programme de Macron. En 2022, à nouveau Plenel appeler à voter Macron............ Face à l’offre politique d’hier et d’aujourd’hui, il n’y a qu’un discours à quand on est sérieux, sérieusement à gauche... c’est le suivant : "Cette élection qui nous demande de choisir entre Lepen et Macron ne nous concerne plus ; on se retire des urnes. Donnons-nous RDV dans la rue à chaque fois que ce sera nécessaire !". .................
A bon entendeur
Il s’agit de Raoul Vaneigem :
De nationalité belge, Raoul Vaneigem… sera à la tête du mouvement situationniste des années 60 avec Guy Debord.
Tout le monde le redoutait, sauf les classes les plus aisées car ces dernières ont des marges importantes de "régression" (si l’on peut dire), cette réforme des retraites initiée en 2018 n’a pas pour but de réduire les injustices ou les inégalités de traitement ou bien d’harmoniser les différents régimes ; non, cette réforme n’a qu’un but : pour le plus grand nombre, réduire le montant des retraites versées dans les années à venir ; de 20 à 30% selon les statuts et les âges d’entrée sur le marché du travail.
Si la "répartition" est maintenue, resurgit toutefois le spectre de la "capitalisation" qui depuis les années 90 hante le système.
Une étude du magazine Challenges - à la tête duquel on ne pourra pas soupçonner la présence d’une rédaction gauchiste, anti-libérale et anti-capitaliste -, ne laisse aucun doute à ce sujet.
Seule incertitude : ça commence quand et pour qui en priorité ?
Toutefois, il faut savoir placer cette réforme, après tant d’autres, dans le contexte d’une mondialisation (dont l’U.E est l’instrument, ici sur notre continent) qui n’a qu’un but : la hausse des profits et la baisse des salaires, des droits et des protections dans une mise en concurrence de tous contre tous.
Macron est mandaté pour ça ; il sera jugé par ses commanditaires (l’oligarchie mondiale) sur ses capacités à mener à bien les réformes qui s’imposent s’il souhaite que sa crédibilité demeure intacte car une autre carrière l’attend à l’international dans 7 ans.
Julian Assange, le Nelson Mandela de la lutte contre ce qu’il est convenu d’appeler "l’Etat profond" qui bafoue l’intérêt général, la vie privée et les droits individuels en cultivant le secret - intrusion et désinformation - constate fait le constat suivant : "Il existe une asymétrie d’information entre les pouvoirs publics et les citoyens. Cela signifie que les États sont, d’une part, en mesure de contrôler une grande partie des communications de leurs citoyens, et qu’ils tentent, d’autre part, de garder secrets de larges pans de l’information.
Les innovations techniques proposées par Internet offrent désormais la possibilité d’inverser l’asymétrie observée. Le premier de ces axes vise à protéger les informations à caractère personnel des citoyens. Le second axe vise, lui, à organiser la publication-divulgation systématique des connaissances dont disposent les pouvoirs publics, et de parvenir ainsi à une minimisation de la fonction étatique conçue en tant qu’autorité."
Il ne dit pas ce qu’il faut dire ; il a trop la tête de ce qu’il est. Incapable de laisser de côté sa casquette CGT. Incapable de contrer la com du gouvernement, à savoir : "la réforme a pour but d’en finir avec les régimes spéciaux"...
Il ne faut avoir qu’un discours : de cette réforme, tout le monde en sortira perdants ; hommes, femmes, cadres, employés, ouvriers....
RÉFORME DES RETRAITES : "DAVANTAGE DE PERDANTS QUE DE GAGNANTS" - CONFIRMATION DU MAGAZINE CHALLENGES
Tout le monde le redoutait, sauf les classes les plus aisées car ces dernières ont des marges importantes de "régression" (si l’on peut dire), cette réforme des retraites initiée en 2018 n’a pas pour but de réduire les injustices ou les inégalités de traitement ou bien d’harmoniser les différents régimes ; non, cette réforme n’a qu’un but : pour le plus grand nombre, réduire le montant des retraites versées dans les années à venir ; de 20 à 30% selon les statuts et les âges d’entrée sur le marché du travail.
Si la "répartition" est maintenue, resurgit toutefois le spectre de la "capitalisation" qui depuis les années 90 hante le système.
Une étude du magazine Challenges - à la tête duquel on ne pourra pas soupçonner la présence d’une rédaction gauchiste, anti-libérale et anti-capitaliste -, ne laisse aucun doute à ce sujet.
Seule incertitude : ça commence quand et pour qui en priorité ?
Toutefois, il faut savoir placer cette réforme, après tant d’autres, dans le contexte d’une mondialisation (dont l’U.E est l’instrument, ici sur notre continent) qui n’a qu’un but : la hausse des profits et la baisse des salaires, des droits et des protections dans une mise en concurrence de tous contre tous.
Macron est mandaté pour ça ; il sera jugé par ses commanditaires (l’oligarchie mondiale) sur ses capacités à mener à bien les réformes qui s’imposent s’il souhaite que sa crédibilité demeure intacte car une autre carrière l’attend à l’international dans 7 ans.
En dernier lieu, reste à expliquer à propos de la violence sans précédent depuis la Guerre d’Algérie - violence sur le mode de la terreur -, des forces de l’ordre dès la première manifestation Gilets Jaunes de novembre - manifestation qui a déployé, entre autres, un grand nombre de femmes d’âge mûr ainsi qu’un grand nombre de retraités, majoritairement primo-manifestants -, ce qui suit : COMMENT l’Elysée et Matignon ont-ils compris dès le premier rassemblement que "ces gens-là, que ces manifestants-là en particulier, que tous ces GJ ne doivent en aucun cas revenir la semaine prochaine ni à aucune autre semaine..." ? Oui, comment donc ?
Les forces de l’ordre auront carte blanche : tout leur sera permis. Les Gilets Jaunes perdront très vite le plus gros de leurs troupes, notamment la plus âgée, les uns choqués, les autres traumatisés par la violence de la répression.
Paradoxalement, le mouvement des Gilets Jaunes et tous les mouvements qui l’ont précédé (Bonnets rouges, Notre dame des Landes) ont prouvé que l’on devait, que l’on pouvait enfin se passer du soutien des élus, des médias et des syndicats pour arracher ce qui doit être obtenu, car seule importe une mobilisation locale et/ou nationale, en fonction des situations et des injustices à combattre ; injustices ou dis-fonctionnements préjudiciables à la qualité de vie et à la notion d’égalité des droits.
Force est de reconnaître que cette « France Gilets Jaunes » - alliance inédite du prolétariat, des classes populaires, des retraités, des chômeurs, des petites classes moyennes (couche menacée par le déclassement et le tassement des niveaux de vie et des perspectives de promotion sociale) et de la petite bourgeoisie (commerçants et artisans), apporte aujourd’hui la confirmation maintenant irréfutable : la « Rue » dans son acceptation la plus large - mégapole, urbain, péri-urbain, campagne-urbaine et campagne profonde -, est bien le dernier lieu d’une expression à la fois citoyenne et populaire d’une radicalité qui seule permet de contrer des politiques qui hurlent à l’injustices.
Arrêtons un moment avec des féministes sans famille, sans conjoint masculin, sans enfants, sans parents... des féministes finalement comme hors-sol, a-sociales, en rupture depuis leur adolescence... Le meilleur du féminisme, vous l’avez là sous vos yeux avec MeToo, dans la libération de la parole des femmes qui côtoient des hommes (de pouvoir symbolique ou réel... principalement) car... rien ne changera si les femmes continuent de se taire pour ne pas mettre en danger leur carrière professionnelle (politique, journalisme, cinéma et mannequinat) car rien ne modifiera le comportement de ces prédateurs adeptes du harcèlement et de l’agression sexuels s’ils ont la quasi certitude que la victime se taira : pour chaque femme qui se tait, ce sont des dizaines d’autres que l’on condamnent au harcèlement et à l’agression ; comme on peut le voir, la balle est dans le camp des femmes, non des hommes. Et ce féminisme-là, capable d’expliquer ça aux femmes, c’est le féminisme dont on a besoin aujourd’hui ; un féminisme aux fins de responsabiliser chacune d’entre elles face à ce fléau sans aucun doute tout aussi important que la pédophilie des réseaux "mondains".
"Les politiques : au service des gens ou de l’argent ?"
Ils en sont encore là ?
Onfray, tout et son contraire.
Accro aux médias, il fera tout pour ne jamais en être exclu. Il mangera à toutes les gamelles médiatiques et idéologiques.
Onfray n’est plus qu’une bouche.
Syndrôme de tous ceux qui ont été « fait » par les médias auxquels ils doivent tout.
Sébastien, Onfray et combien d’autres ?
On ne manquera pas de trouver très instructif le comportement de tous « ces gens de la télé » qui, à la longue, n’existent plus - à leurs propres yeux et non aux nôtres - qu’à travers elle ; s’ils doivent la quitter, c’est toute leur conscience d’être au monde, conscience d’exister pour eux-mêmes, par eux-mêmes (présents à eux-mêmes) qui s’effondre ; c’est sans doute plus grave encore que la toxicomanie des toxicomanes pour lesquelles le manque n’est que physique, et psychique par ricochet seulement : Drucker, P. Sébastien…
Mais alors, est-ce parce que tous « ces gens de la télé » réaliseraient qu’il n’y pas plus ingrats et tête en l’air ( voire même amnésiques ?) que les téléspectateurs si prompts à les oublier tous ces animateurs-télé, un peu comme s’ils n’avaient jamais existés ? C’est fort possible car, à la télé, manifestement, on y passe pour mieux se faire oublier.
Dans l’auto-célébration en permanence, Onfray et consorts passent beaucoup trop de temps à nous expliquer à quel point ils ont des idées sur tout pour que ce soit véritablement le cas.
Une bonne nouvelle, ce mouvement des Gilets Jaunes ! Assurément ! Car l’action des Gilets Jaunes permet de sortir d’une vision utopique de la politique (on sort du somnambulisme et on entre en action) cultivée par des acteurs pour lesquels rien ne presse ; une utopie de nantis, complaisante et candide.
Le mouvement des Gilets Jaunes et tous les mouvements qui l’ont précédé (Bonnets rouges, Notre dame des Landes) ont prouvé que l’on devait, que l’on pouvait enfin se passer du soutien des élus, des médias et des syndicats pour arracher ce qui doit être obtenu, car seule importe une mobilisation locale et/ou nationale, en fonction des situations et des injustices à combattre.
Car enfin… à l’heure de la mondialisation, qu’est-ce qu’il est raisonnable d’espérer ? La réponse : rien dans et par les urnes mais tout sur le terrain.
En revanche, tout est possible ou presque, dans l’action en temps réel : ce que confirme les actions du mouvement des Gilets Jaunes et de tous ceux qui les ont précédés durant ces 30 dernières années.
Les Gilets jaunes, les Bonnets rouges, les activistes de Notre dame des Landes ont apporté la preuve que le lieu de l’expression d’un rapport de force en faveur de la justice sociale, de l’égalité des chances, de l’écologie et d’une vie décente n’est plus à l’Assemblée, et le pouvoir (pouvoir de décider et non le « devoir d’obéir ») ni à Matignon ni à l’Elysée. Et c’est la meilleure des nouvelles.
Macron qui n’a pas et ne souhaite pas d’avenir politique dans l’hexagone n’a pas été choisi par "le système" puis « élu » contre MLP au second tour de l’élection présidentielle, pour que les pauvres soient un peu moins pauvres et les riches un peu moins riches, mais bien plutôt ... le contraire : tout comme Shröder et Blair, Macron devra laisser derrière lui plus de pauvres qu’il n’en a trouvés en arrivant ; seule condition à l’obtention d’un poste hyper-rémunérateur à l’ international : voyez Shröder qui est à la tête du gaz russe et Blair qui pantoufle dans une banque !
Qui dénoncera le complot anti-complotiste qui n’est qu’une campagne destinée à discréditer toute tentative d’investigation du réel qui n’ait pas été au préalable validée par ceux qui ne souhaitent pas que l’on puisse répondre au questionnement suivant : qui fait quoi, à qui, où, comment, pour-quoi et pour le compte de qui ? Questionnement essentiel ; on en conviendra tous, en priorité ceux qui n’ont rien à perdre et tout à gagner en lucidité, en discernement et en actions à entreprendre afin d’exposer au grand jour les agissements des acteurs de la domination et leurs relais en politique et dans les médias.
Le poids économique, politique et médiatique des cibles du racisme, à savoir les populations issues de notre "ancien" empire colonial, est quasiment nul ; d’où la complaisance avec laquelle les médias, la justice relativisent le racisme dont ils sont les victimes ; d’où aussi la tolérance à l’égard des propos racistes : Zemmour dans tous les médias depuis 15 ans et d’autres encore – Finkielkraut par exemple.
On notera le fait suivant : ceux qui dénoncent ce qu’ils croient être un "racisme anti-blanc" n’ont jamais participé aux manifestations contre le racisme à l’endroit de ces populations ou ne les ont jamais soutenues ; de plus, un nombre conséquent d’entre eux ont aussi la fâcheuse habitude de nier ce racisme.
Tous ceux qui assimilent la dénonciation du racisme par ceux qui en sont les victimes comme du "racisme anti-blanc" sont à rapprocher de ceux qui dénoncent comme "ressentiment, envie ou jalousie" la dénonciation des injustices sociales par les plus démunis – les victimes ; ce qui, soit dit en passant, n’est pas le cas lorsque ce sont des sociologues et autres universitaires qui s’en font l’écho ; ceux-là sont généralement traités de « gauchistes. »
Qu’est-ce à dire ?
La dénonciation du "racisme anti-blanc" c’est encore et surtout la continuation par d’autres moyens (subterfuges) du racisme anti-arabe, anti-musulman et anti-africain.
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