@micnet
Donc si on déteste le catholicisme, on ne peut aimer la France
C’est un peu plus subtil que ça cher micnet quand même… 
D’abord on peut aimer certaines périodes du catholicisme français et pas d’autres. On peut aussi aimer l’aspect gaulois, grec, de l’esprit français tout en détestant les apports romains. Et les apports juifs. Ou du moins certains apports juifs.
L’esprit français est un ensemble composite de mille influences. Victor Hugo, représentatif de l’esprit français, n’aimait pas particulièrement le catholicisme, il le détestait assez même, n’a pourtant pas été insensible au mythe chrétien mais qu’il a revisité à sa manière..
À côté d’écrivains éminemment catholiques comme Barbey d’Aurevilly on a eu droit à d’autres, pourtant bien français, mais qui ne se reconnaissaient pas entièrement dans cette confession : Baudelaire, Rimbaud, Balzac (mis à l’Index d’ailleurs), Nerval et plein d’autres qui ne purent émerger d’ailleurs que parce que la Révolution était passée par là.
Même chez des catholiques comme Bloy une détestation bien visible du christianisme de son temps fut de rigueur.
Donc tout n’est pas si simple.