@Joe Chip
Ce type qui peste à longueur de temps contre l’Etat français et le socialisme vit dans des conditions matérielles satisfaisantes
Bien d’accord.
@Mahler
En plus il ne comprend pas que sa phrase biblique pourrait très bien s’appliquer à lui-même d’où mon retour de la même phrase à son égard.
Ses arguments, tout comme les phénomènes étranges vécus par lui, ne valent pas un clou rouillé, mais ce n’est pas grave pour lui, de toute façon il n’est pas apte à la pensée subtile.
Sa "conversion" d’ailleurs n’eut pas lieu à n’importe quel moment. Comme par hasard elle est le fruit d’un grand trouble intérieur qui précède.
Il s’agit de toute une dynamique interne, inconsciente, que l’on retrouve souvent chez les convertis et qui aboutit à la solution : croire.
Or pour moi croire est une maladie. Maladie momentanément acceptable dans la mesure où le malade est incapable de mieux. C’est-à-dire penser par soi-même. Ce qui est beaucoup plus dur, demande beaucoup plus d’investissement énergétique. Et est beaucoup plus gratifiant pour celui qui s’astreint à cette ascèse. Mais les "convertis" ne peuvent comprendre cela.
Et en effet, j’ai beau montrer que ce genre de phénomène arrive dans les situations les plus diverses ça ne bipe pas… Chez les autres c’est pas pareil. Lui, ce qui lui est arrivé, c’est la vérité. Chez les autres c’était Satan. Fermez la discussion, circulez, y a rien à comprendre d’autre…
Pratique non ?
@Joe Chip
Non. On n’attrape pas des germes comme ça dans ces pays. Sauf si on abuse de la climatisation… Et c’est probablement comme cela qu’on se chope une angine, à cause du mélange de chaud et froid (passage brusque de 30° dehors à 20° dedans, surtout si on va au lit direct avec la soufflerie qui vient directe sur la gorge)
@Jean Robin
"Satan se déguise en ange de lumière" 2 Cor 11:14
Je viens de finir. C’était passionnant.
ça commence bien. Le gars a pris une angine… à Tahiti. Avec 30 ° environ.
Ah chouette ! Je m’ennuyais un peu…
@Belenos
D’accord avec l’ensemble du post sauf ça : Cela étant, même la notion de "pêché" subtilement comprise pourrait avoir un sens puisqu’il y a bien une idée de transgression dans cette affaire cosmique, une mystérieuse transgression qu’il ne faut pas jeter avec l’eau du bénitier à grenouilles.
Qui me semble quelque peu revenir à une notion "moraliste". Car qui dit transgression dit interdiction. Or je ne crois guère à cette interdiction même si elle se trouve écrite dans la Genèse. Dieu voulait la chute car sans chute pas de transfiguration réelle. (Bon là on est un peu dans la métaphysique fiction mais ce n’est pas totalement dénué d’intérêt non plus)
@Belenos
la nature (où les bêtes s’entre-dévorent) n’est pas la Nature.
Il y a une nature d’en bas où l’on s’entre-dévore. Et une sur-nature d’en haut où cela cesse.
Il est possible (et cela correspond à un enseignement ésotérique) que l’homme ait entraîné la nature dans sa chute.
Prudence avec ce genre de choses. Je ne crois pas que l’homme ait chuté en entrainant quoique ce soit. Ce qui a chuté c’est le Purusha. C’est aussi l’homme mais ce n’est pas le même que celui que l’on connait. Il s’agit d’un Archétype.
Autrement dit la matérialisation implique la chute dans la matière avec nécessité de manger. Fatalité même. La nature est cyclique aussi. Soumise aux changements. Et soumise à la régulation. Les carnivores servent à limiter l’expansion des herbivores.
La matière est le monde de la limite. Et l’homme, de par sa parenté avec l’esprit, ou sur-nature, veut du sans-limite. N’arrivant pas à l’appliquer à l’esprit, de par sa chute, il essaye d’appliquer cela au monde de la forme, de la matière.
D’où capitalisme qui se veut croissance infinie dans un monde fini. Il y a contradiction dans les termes, et à terme, catastrophe.
La catastrophe sera à même d’ouvrir les yeux sur cet appétit d’infini, d’absence de limites, propre à l’homme, et à l’homme seul.
Du moins on peut l’espérer.
Vous avez aimé le loup ?
@Belenos
En fait c’est toute la problématique de savoir si nous sommes encore dans la Nature ou pas. Et ce malgré le Capitalisme. Est-ce que la tendance matérialiste, mécaniste et l’impossibilité de l’homme d’avoir une vision systémique font partie de la nature ou est-ce un bug ?
Cela pourrait être les deux à la fois. Au fond la maladie est un bug vu à une certaine échelle mais n’en est plus un vu à une échelle plus large.
Je pense donc que notre civilisation créera l’antidote au problème. Mais il y aura une phase de destruction. Ce qu’on pourrait appeler la phase aiguë de la maladie.
La vie ne sera pas détruite. Il y a 65 millions d’année l’impact de l’astéroïde absolument cataclysmique n’a pas été capable d’arrêter la vie.
@bergerlotois
Vous donnez l’impression que l’homme doit disparaître purement et simplement
Il faut en tous les cas qu’il joue le rôle de prédateur vis-à-vis de lui-même puisqu’il n’en a pas. Cela veut dire se restreindre.
Minimiser son impact. Le gros problème est qu’il est déjà trop tard quelque part.
Nous consommons trop de ressources, d’énergie, de viande.
En plus on bousille tout : sols et biodiversité. Chez vous tout va bien dans votre campagne ? Tant mieux pour vous, profitez en ça ne durera pas.
Je suis en périphérie d’une grande ville presque à la cambrousse. Il n’y a plus d’insectes. Quasi plus de fourmis sur le sol, les carabes ont disparu, les abeilles sont clairsemées… Presque plus de guêpes. Papillons, quasi zéro..
À part ça tout baigne. Je n’entends plus la hulotte la nuit, ni le coucou au printemps. Les écureuils ont disparus. Peu d’oiseaux.
Mais tout baigne. Peu de vers de terre dans mon potager. Je n’ai pas fait d’étude du sol mais je suis prêt à parier qu’il est quasi mort avec peu de bactéries…
Donc quoi faire ? Collectivement rien. C’est foutu. Ce serait comme arrêter brutalement un TGV en pleine course. Déraillement garanti. Mais on va dérailler quand même. Certains survivront. Ceux qui auront su cultiver dans des endroits assez préservés.
Propos de bon sens. Je suis frappé de la paranoïa (la partie sur la Pologne est hallucinante) de ces gens. Que je trouve assez cousine de la paranoïa chrétienne (je parle ici du christianisme historique qui n’est plus vraiment d’actualité).
@maQiavel
qu’il existe une idéologie très profonde et très lointaine qui a justifié toutes les guerres que l’humain a livré à la nature, guerre qui en est aujourd’hui à son paroxysme et qui le conduira peut être à sa perte …
On peut largement incriminer ici le christianisme avec sa dévalorisation des religions païennes cosmiques qui vénéraient la Nature. Il ne s’agissait plus de vénérer la Nature mais de vénérer Dieu. Dès lors la Nature était déclarée exploitable, à soumettre.
On pouvait tout se permettre sauf le blasphème envers Dieu et envers l’Église. Les animaux n’avaient pas d’âme. Les végétaux non plus. Sinon on tombait dans le panthéisme qui est une hérésie.
Les animaux n’ayant pas d’âme ils devenaient comme des objets animés. On n’est plus très loin des animaux-machines de Descartes. Le Capitalisme a viré la croyance en Dieu et la peur du blasphème mais a conservé la vision de la nature désacralisée et à exploiter.
On en est là aujourd’hui, avec des océans sur-exploités, des conditions d’élevage (aux USA surtout) et d’abattage des animaux qui sont monstrueuses, du plastique partout, qui vole, qui flotte, qui coule, qui se fait ingérer par tout ce qui, nage, rampe ou vole… et qui en crèvent (je vous épargne les photos d’estomacs de diverses bestioles remplis de plastique et que l’on peut voir sur Youtube)…
Et bientôt ce sera notre tour. Les survivants n’auront plus qu’à se balader les couilles à l’air.
@pegase
Oui je connaissais. Quand les indiens virent pour la première fois les cadavres de bisons, même pas dépecés, couvrir les plaines par centaines de cadavres, je vous dit pas leur état d’esprit…
@bergerlotois
Votre post est tellement con que je ne répondrai pas. Typique d’une certaine façon d’être.
@White
la situation serait sans doute hors de contrôle
Quelle blague. Situation hors de contrôle parce que l’homme prolifère et fait de l’élevage ce qui offre des proies comme sur un plateau à des loups qui quittent leurs territoires (ce qui est normal) et donc il y a confrontation.
Ce n’est pas le loup qui est un problème. C’est l’homme. À lui de se comporter en accord avec les lois naturelles et il n’y aura plus de problème.
La régulation des loups se fait par la diminution des proies. S’ils en bouffent trop ils crèvent de faim et il y a moins de naissances. C’est ça la vraie régulation.
En Afrique il n’y a pas de prolifération de lions à ce que je sache.
Ce n’est même pas un problème de régime alimentaire. Les Indiens bouffaient du bison à gogo et il n’y avait aucun problème avec les loups, chaque espèce prenant sa part…
Jusqu’au jour où l’homme blanc est arrivé et les bisons ont failli disparaitre..
Bel exemple pédagogique de l’interdépendance, règle n°1 de la Nature et du Cosmos en général.
Bien féminine en effet…
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