ll est à la mode de répéter que :
"Le référendum d’initiative citoyenne (RIC) est un dispositif de démocratie directe qui permet à un certain nombre de citoyens signataires de saisir l’ensemble de la population par référendum afin qu’elle se prononce de manière souveraine :
1. sur une proposition de loi ;
2. sur l’abrogation d’une loi qui a été votée par le Parlement ;
3. sur une modification de la Constitution ;
4. sur la révocation d’un élu."
mais
c’est faux : par exemple, un référendum peut être exécutif (au
niveau municipal, ou pour construire ou non un aéroport, etc.).
@beo111
Je suis d’accord sur au moins un point : avec le RIC il faut imposer l’iségorie, c’est-à-dire l’égalité médiatique de l’approbation et de la désapprobation.
Par ailleurs, Beo111 manque l’intérêt majeur du RIC, c’est la pacification politique. Il n’y a qu’à comparer l’autorisation du mariage homosexuel par référendum en Irlande, par rapport aux manifestations et aux violences suite à son autorisation par des élus en France.
L’exemple du Traité de 2005 a un écueil pour en faire un exemple de contournements possibles du RIC : il a tellement d’articles qu’il est difficile de savoir à quoi une majorité a dit non, et à quoi elle aurait dit oui.
C’est une démocratisation réelle, pas seulement quelques RIC, qui changeront les choses.
Adolf Hitler élu démocratiquement ?
L’exemple de l’accession au pouvoir politique d’Adolf Hitler n’est pas démocratique comme l’oligarchie voudrait le faire croire : il fait partie d’un régime de partis, est financé par les ploutocrates, et est désigné par les aristocrates et oligarques alors même qu’il obtint moins de voix du peuple :
En 1920, des fonds secrets de l’armée allemande, qui voyait dans le Parti National-Socialiste des Travailleurs Allemands (NSDAP) une force paramilitaire opposable à l’extrême gauche communiste, permirent à Hitler de contrôler le journal Völkischer Beobachter (Observateur Populaire). Vers 1930, le groupe dirigé par Alfred Hugenberg, qui contrôlait plus du tiers de la presse allemande, le soutint aussi. Le NSDAP obtint 37,4% des voix en juillet 1932. Il n’en obtint plus que 33,1% (deux millions de moins) en novembre 1932, alors que le Parti Communiste avait monté de 14,6% à 16,9% (continuant sa progression : 10,6% en 1928, 14,3% en 1930). L’ex-chancelier Franz von Papen, proche des milieux conservateurs et industriels qui voulaient éviter la montée du Parti Communiste et finançaient le NSDAP, incita le président Paul von Hindenburg à nommer comme chancelier le 30 janvier 1933 Adolf Hitler, qui l’avait aussi séduit en lui faisant croire qu’il préparait la restauration de la dynastie des Hohenzollern. En juin 1934 lors de la nuit des Longs Couteaux, Hitler, en se débarrassant des chefs SA (Sections d’Assaut), rassura les industriels et financiers inquiets de la faction anticapitaliste du nazisme, et les conservateurs craignant une dérive révolutionnaire. [Ernst Röhm, chef des SA qui s’est opposé dès 1932 à ce rapprochement d’Hitler des milieux capitalistes conservateurs, et Otto Strasser, sont assassinés ; et Gottfried Feder, auteur en 1919 d’un Manifeste pour la rupture de l’asservissement aux intérêts, est écarté.]
Ainsi Hitler est arrivé au pouvoir après que son parti ait amorcé une baisse, et outre le sien et le Parti Communiste (qui lui montait, expliquant paradoxalement et antidémocratiquement l’arrivée au pouvoir d’Hitler), il y avait 50% de voix qui allaient à des partis plus modérés et où aurait pu être choisi le chancelier comme ce fut le cas lors de l’élection précédente de juillet 1932 qui fut l’apogée électorale du parti nazi avant son arrivée au pouvoir.
A contrario, en Suisse, l’État le plus démocratique, il y eut, à l’initiative de citoyens qui voulaient établir un régime proche de celui qu’instaurait Adolf Hitler en Allemagne, un référendum le 8 septembre 1935 pour une « Révision totale de la constitution », unique à être validé dans son histoire, révision qui fut refusée par 72,3% des votes valables. Les partis qui soutenaient ce changement périclitèrent suite à cet échec.
Encore une fois, Sonia Devillers déborde sur le journal de 10h lorsqu’elle
s’agace en chienne de garde de la situation française, croyant défendre la
liberté d’expression face à Frédéric Taddeï qui a pourtant peu à peu été viré de
France Télévision, parce qu’il invitait des "cerveaux malades", comme lui
reprochait l’autre chien de garde Patrick Cohen.
Aveugle, elle voit la paille dans l’oeil du voisin...
Le médecin de garde a encore piqué et prodigué ses sévices publics..
@ezechiel
Je pense que Goupil n’est pas un militant de Mussolini, Hitler, Léninem ni Staline, ni que ces dictateurs fussent socialistes (Pierre Leroux ou George Orwell se retourneraient dans leur tombe).
C’est parce qu’il a des coûts (désagréments pour le travailleur) qu’il doit avoir un prix internalisant ses coûts.
Dès les premières, secondes, entendre quelque chose d’aussi faux que :
"Accepter que 3 plus 3 font 6, c’est accepter quelque chose par en quelque sorte autotité."
m’a fait arrêter.
Ce n’est pas par autorité (un phénomène social d’obéissance, de soumission) qu’on l’accepte, c’est par observation.
@BA
C’est parce que, si on leur donnait choix, ils choisiraient de (pouvoir) choisir.
@La mouche du coche
La démocratie, c’est-à-dire la souveraineté de la population, implique aussi celle sur les médias, l’information.
Il n’y a pas de démocratie avec 90% de la presse qui appartient à neuf milliardaires.
Elle implique aussi l’iséogire, c’est-à-dire que lors d’un référendum, il y a une égalité d’accès médiatique de l’approbation et de la désapprobation d’une proposition. Ce qu’on n’a jamais eu.
Et je ne crois pas que la démocratie se donne : elle se prend, elle se construit : voir Saillans et ceux, dont moi, qui veulent sur leur modèle, présenter des listes démocratiques, dites participatives, aux prochaines municipales.
@FifiBrind_acier
"Si tous les dirigeants étaient pourris, les USA ne seraient pas obligés d’organiser des coups d’états, des "révolutions colorées" et des assassinats pour les dégager..."
L’argument a ce contre-argument : les Etats-Unis veulent remplacer les pourris du camp adverse (soviétique, russe, chinois) par leurs pourris.
Mais je vous accorde qu’il y a eu des gouvernements très peu pourris que l’empire atlantiste, ou capitaliste privé, a voulu dégommer pour cela (je pense en particulier à celui de Thomas Sankara).
@matthius
Est-ce que cela a un rapport avec les physiatrons de Jean Solomidès, pour étouffer spécifiquement les cellules cancéreuses ?
@Carmela
Je crois que nous nous comprenons mal. Je me demande quel gourou vous m’attribuez.
@Zatara
Je vous cite, répliquant au projet de programmes politiques faits par des citoyens :
"ça ne changerait rien au cadre politique européen, aux GOPE, et au délire messianique bruxellois. C’est ce que j’essaye de vous expliquer depuis plusieurs posts : un renouveau "démocratique" à l’échelon nationale n’aurait aucune valeurs dans le cadre européen, à moins d’être sûr de mettre fin à tous les traités une fois élu."
J’argumentais donc que la Grande-Bretagne, par référendum, sort de l’UE, et que donc on peut sortir du "cadre politique européen", "formellement", car les oppositions concrètes sont.énormes par ceux qui ont la souveraineté actuelle.
Le paragraphe que vous citez sur Wikipédia a été écrit par moi...
La réponse est donnée par Fisher dans son livre : à partir d’une date, on décide que les remboursements de crédits ne seront plus de la destruction monétaire, mais rentreraient dans la gestion d’une commission monétaire. Le crédit (créatif et destructeur de monnaie) serait dès lors replacé par le prêt (comme entre particuliers), la commission pouvant ajuster la quantité monétaire, devenu un bien public, selon l’intérêt général (et non selon les intérêts des divers membres de l’oligopole actuel).
Je suis assez pessimiste sur le renversement de la ploutocratie, mais je me dois d’agir comme le colibri de la légende avec ses gouttes d’eau contre l’incendie de la forêt.
@Zatara
La Grande-Bretagne sort de l’UE suite à un référendum. Il n’y a donc pas là un obstacle formel à la démocratisation.
Et de toute façon il faudra aussi une Internationale Démocratique (l’ID est à réaliser...).
L’enjeu concret, c’est la réalisation du site internet qui facilitera un fonctionnement démocratique.
Pour vivre dans un monde aux ressources finies, il faut passer du système de réserves fractionnaires au système de réserves fractionnaires (Irving Fisher expliquait comment faire en 1935 dans 100% monnaie).
@Qiroreur
Quand le sage montre la Lune, l’imbécile regarde le doigt que lui montre le manipulateur.
Dans ma liste, si tu étais honnête (intellectuellement), tu aurais plutôt recopié :
"Les pilotes pour la vérité sur le 11 septembre, qui ont obtenu du gouvernement des données de la boîte noire du vol sur le Pentagone, selon lesquelles l’avion était trop haut pour le percuter :http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=6133, http://pilotsfor911truth.org/"
ou :
"Robert M. Bowman, Ph.D en aéronautique et physique nucléaire, ex-pilote d’interception, lieutenant-colonel, directeur du Développement des Programmes Spatiaux de l’US Air Force dans les administrations Ford et Carter, membre fondateur de l’association "Leaders politiques pour la vérité sur le 11-Septembre" : http://en.wikipedia.org/wiki/Bob_Bowman_(politician), http://www.reopen911.info/News/2012/06/28/11-septembre-robert-bowman-ex-directeur-du-programme-us-de-guerre-des-etoiles-accuse-dick-cheney-pour-les-attentats-du-119-video/"
ou :
"Robert Balsamo, pilote certifié par la FAA, fondateur de Pilots for 9/11 Truth
Adam Shaw, commandant Ted Muga, commandant Ralph Kolstad, capitaine Daniel Davis, commandant Claudio Gavalottti, capitaine Russ Wittenburg, Nela Sagadevan, pilotes : https://www.youtube.com/watch?v=k9Vqg4xWMM4"
ou :
"George Nelson, colonel à la retraite de l’US Air Force, auteur de l’article "Il est impossible de prouver une vérité mensongère." http://www.reopen911.info/News/2008/09/22/11-septembre-l%E2%80%99attaque-du-pentagone-remise-en-question-par-des-pilotes/"
@Zatara
Vous répondez à côté de ma question (que je vous pose donc une troisième fois), lorsque je demande quelles seraient vos idées pour combattre, je ne demande pas quels sont les buts (que je partage), mais les moyens, la stratégie.
Vous avez les mains pures, mais vous n’avez pas de mains.
Je pense depuis des années qu’il faut faire un grand rassemblement fédérateur (et comme Jean-Claude Michéa dans son dernier livre en 2017 Notre ennemi le capital), et le faire grâce à un programme fait par les citoyens eux-mêmes (grâce à un site nternet permettant de proposer et de voter) ; les candidats ne devant être que des émissaires au mandat impératif.
Ce n’est qu’ensuite que peut être instaurée une nouvelle constitution, enfin démocratique, où les partis politiques n’existeraient plus.
@jimontheair
Lorsque je vois qu’un des deux seuls articles que vous avez publié (https://www.agoravox.tv/auteur/jimontheair) est "Liste des 10 tares de l’élection-représentation par Etienne Chouard + quelques remarques" (https://www.agoravox.tv/actualites/politique/article/liste-des-10-tares-de-l-election-74511), je me demande s’il y a un quiproquo.
@Zatara
Vous ne répondez pas à la question mais j’imagine que vous désignez justement un ennemi antidémocratique, le Traité de l’Union Européenne.
Donc je vous repose la question : quelle seraient vos idées pour le combattre ?
@jimontheair
Quel dogme voudrais-je imposer ? Et de quellle fçon est-ce que je l’imposerais ?
Tout le monde peut devenir membre, et faire le programme.
Un principe démocratique que je soutiens, c’est justement l’iségorie (l’égalité démocratique).
J’ai l’impression que vous vous inventez des ennemis.
Il faut port peu démocratique que vous vouliez avoir le dernier mot et refusiez de discuter avec votre dernière phrase.
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