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    BA 6 juin 2022 06:40

    Fatiha Boudjahlat : « L’Éducation nationale est une pyramide de Ponzi qui va bientôt s’effondrer. »


    Les caméras de France 2 se sont prêtées de bonne grâce à l’opération de communication désolante de l’académie de Versailles sur son « job dating », 30 minutes pour devenir prof. Cela tient de Tinder, cet «  adopte-un-prof », c’est le coup d’un soir. Ils ne seront formés que quelques jours en août, pour boucher les trous créés et creusés par une décennie d’austérité budgétaire. Il y a de l’argent, le ministre Blanquer avait même rendu 300 millions d’euros de crédits non utilisés l’an dernier.


    Mais l’argent n’est plus utilisé pour assurer un vivier de professeurs diplômés, compétents, formés, recrutés sur concours. Il sert à communiquer, il se perd en « projets Zinnovants », dotations de tablettes, arrosage des associations de parents d’élèves, des syndicats de lycéens (comme si être lycéen était un métier), financement du dialogue social par des décharges horaires et avantages pantagruéliques accordés aux délégués syndicaux qui finissent tous à la hors-classe pour prix de leur complaisance.


    Mais partout en France, et particulièrement dans les académies difficiles comme celles de Créteil et de Versailles, les effectifs sont à l’os, les profs absents pas remplacés ou très mal. Les rectorats et quelques fois les parents d’élèves passent des annonces sur le site Leboncoin, testent LinkedIn, etc.


    Le métier ne fait plus recette. Il y a un vrai déclassement social et même intellectuel des enseignants. On exige pourtant des derniers venus qu’ils aient dorénavant un Master 2, qui ne prépare pas mieux à ce métier rendu difficile par des parents tout-puissants se comportant comme des clients, des rectorats et l’administration centrale qui ne soutiennent pas ses profs contre ces clients rois, des effectifs pleins en classe.


    Il est attendu des profs qu’ils déploient une pédagogie différenciée et personnalisée pour chaque élève, enrobée et sucrée par des trésors de bienveillance, en fait, des notes truquées pour contenter les parents. Un mensonge qui annonce de prochaines catastrophes industrielles : le diplôme, d’ores et déjà, n’est plus le gage d’une compétence acquise. Les jeunes - qui ont pourtant ces diplômes - ne sont ni employables ni autonomes.


    L’Éducation nationale est devenue une gigantesque pyramide de Ponzi, fondée sur la crédulité de ceux qui n’ont pas les moyens de mettre leurs enfants dans le privé sélectif, contrairement à tous les derniers ministres de l’Éducation nationale. Faisons mine de croire en la valeur du baccalauréat général ou professionnel. Si tout le monde y croit, le système tiendra !


    Car ces fast-profs, vite recrutés, vite formés, vite jetés dans le grand bain, vite démissionnaires, ne seront pas nommés dans les bons établissements et écoles des beaux quartiers.


    Quelle différence de toute façon y a-t-il entre recruter sur entretien des personnes dont on a entendu certains exciper comme expérience d’avoir fait faire leurs devoirs à leurs enfants, et recruter des professeurs des écoles sur une moyenne de 06/20, comme ce fut le cas à Créteil ? Il n’y a eu aucune alternance idéologique au ministère de l’Éducation nationale. Le désastreux et mensonger « socle commun de connaissances, de compétences et de culture » avait été mis en place par François Fillon, et renforcé par ses successeurs de gauche.


    La catastrophique réforme du bac a pour concepteur le directeur de Sciences Po Lille, Pierre Mathiot, aussi apprécié par la gauche que par la droite. Si Hollande avait été réélu, c’est exactement la même réforme qui aurait été mise en place. La nomination gadget de Pap Ndiaye, qui a vanté l’école publique tout en mettant ses enfants dans le privé à l’Ecole Alsacienne, n’y changera rien.



    L’OCDE l’expliquait dans ses scénarios pour l’école de demain publiés, pour la première fois, en 2000. Les conclusions de celui intitulé « Extension du modèle du marché » (2001) valent d’être ici reproduites :


    « La mise en place d’un modèle d’école obéissant bien davantage aux lois du marché dépendra vraisemblablement d’un certain nombre de facteurs. Cette évolution serait nourrie par un profond sentiment de mécontentement, à l’égard des services en place, parmi les “consommateurs stratégiques”, en particulier les parents de la classe moyenne instruite et les partis politiques, en même temps que par une culture dans laquelle l’école serait déjà considérée comme un bien tout autant privé que public. De grands écarts de performances scolaires renforceraient les critiques, tandis que l’instauration à grande échelle du “modèle de marché” dans le système scolaire irait en soi de pair avec la tolérance par la société d’un certain niveau d’inégalité. »


    L’inclusion ? Une plaisanterie. C’est la fuite en avant de « l’adaptionnisme scolaire », terme créé par Laurent Jaffro et Jean-Baptiste Rauzy dans leur ouvrage «  L’École désœuvrée », pour désigner « la pente actuelle dominante dans les réflexions sur l’école et dans l’institution elle-même, qui incline à adapter l’école à l’élargissement de ses publics plutôt que de persévérer à amener ses nouveaux publics à des savoirs déterminés », ce qui coûterait plus cher. Il faut faire de la dépense scolaire publique un marché lucratif, avec un privé majoritaire et les écoles publiques réduites à ne s’occuper que des élèves les plus difficiles et ceux qui sont le plus en difficulté, populations captives, peu averties et peu mobiles. Voici le rêve et l’agenda des hauts fonctionnaires qui ont conduit l’école publique dans le mur et qui restent même éternellement en place.


    La fracture scolaire s’aggrave. Pour désamorcer cette prochaine bombe sociale, on ment aux parents en donnant des diplômes à ceux qui n’ont pourtant pas le niveau pour l’obtenir. La pyramide de Ponzi va bientôt s’effondrer. Et ceux qui en souffriront le plus sont les classes populaires. Beaucoup se gaussent de l’inquiétude suscitée par la fin, à terme, du statut de ces fainéants de profs. Ceux-là ont soit déjà mis leurs enfants dans le privé, à l’abri des décisions du ministère, ou espèrent que l’arnaque de Ponzi perdure encore assez pour que leurs enfants soient mis à l’abri avec ces diplômes en chocolat.


    Fatiha Boudjahlat


    https://www.lefigaro.fr/vox/societe/fatiha-boudjahlat-l-education-nationale-est-une-pyramide-de-ponzi-qui-va-bientot-s-effondrer-20220603 ?




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    BA 5 juin 2022 05:32

    Après l’académie de Versailles, c’est celle d’Amiens qui se lance dans le recrutement "express" d’enseignants par le biais de job dating. Une session est organisée à Beauvais le 20 juin. De quoi inquiéter les organisations syndicales.


    L’idée du "job dating" pour recruter des enseignants a fait couler beaucoup d’encre dans la presse et sur les réseaux sociaux. La polémique n’est pas prête de s’arrêter : après les académies de Versailles et de Créteil, celle d’Amiens met en place le même processus avec une journée dédiée à Beauvais, le lundi 20 juin.


    Sur Twitter, les réactions ne se sont pas fait attendre. « Délabrement », « destruction du service public de l’éducation », « profs au rabais »  : les accusations pleuvent. 


    Le rectorat explique l’idée de ce job dating par le besoin de pallier le manque de professeurs dans l’académie, notamment dans certaines matières comme l’allemand et les mathématiques, et dans certaines zones géographiques.


    L’objectif est de recruter des enseignants contractuels, un statut un peu particulier qui pourrait s’apparenter à un CDD dans le secteur privé. Les contractuels remplacent les professeurs absents pour quelques semaines, quelques mois, ou une année scolaire entière, et leur contrat peut être renouvelé si les besoins persistent. 


    D’après le recteur, les contractuels représenteront à la rentrée prochaine 4 % des effectifs du second degré dans l’académie d’Amiens. "Quelques dizaines de postes", assure-t-il. Mais faut-il encore trouver des volontaires pour occuper ces postes.


    "On a eu cinq ans de mépris de la part de Jean-Michel Blanquer, cinq ans d’attaque sur les professeurs, et aujourd’hui on se rend compte que le métier n’attire plus du tout, qu’on fait face à une crise du recrutement. Mettre en place un job dating, c’est bien un aveu d’échec", déplore Elie Guillaume, professeur de mathématiques à Amiens et représentant syndical de Sud éducation. 


    Le rectorat relativise, assurant plutôt que ces recrutements permettront d’attirer "les gens du monde de l’entreprise" dans l’enseignement, notamment pour les filières technologiques et professionnelles.


    Mais pour Sud éducation, la multiplication des contractuels participe à la précarisation du métier. "Je ne vais pas vous dire que je suis inquiet pour le niveau, parce qu’un contractuel est titulaire au moins d’un bac +3, et il n’est pas forcément moins bon ou meilleur que nous, précise le représentant syndical. C’est la précarisation et le manque de formation qui nous posent problème. Ils ne connaîtront leur affectation que fin août, voire début septembre. Ils peuvent enseigner de la 6ème au BTS. Ils l’apprendront au dernier moment, c’est ultra-violent pour eux, ils n’auront même pas le temps de prendre leurs marques ni de se préparer. Ils vont se retrouver devant une classe le 2 septembre sans même avoir appris à préparer un cours. On leur proposera des formations pendant l’année, mais pas avant la rentrée, et seulement de temps en temps, peut-être une journée tous les trois mois. Et tout ça sans savoir s’ils seront renouvelés l’année prochaine." 


    À noter que l’académie de Versailles promet, pour ces nouvelles recrues, une formation théorique de deux semaines au mois d’août. L’académie d’Amiens n’a quant à elle pas précisé si une formation similaire était prévue.


    Pour Antoine, professeur d’histoire-géographie dans la Somme, la multiplication des contractuels s’inscrit dans un projet politique. "S’il y a un vivier de contractuels important, les chefs d’établissement pourront choisir qui ils recrutent et choisir de ne pas les garder alors que les titulaires de l’Éducation nationale eux, doivent forcément être recasés, estime-t-il. Là, on leur demande de faire des remplacements de plus ou moins longue durée, mais dans quelques années, si on manque de titulaires, on aura partout des contractuels sur du long terme, qui seront sans cesse renouvelés. Au début, ça ne se voit pas trop, mais à moyen ou long terme, c’est destructeur." 


    Il regrette, comme son confrère prof de maths, le manque d’attractivité de la profession. "Il y a la question du salaire, de la multiplication des tâches, et aussi celle de la reconnaissance. On essaie d’être motivés mais c’est très dur d’être reconnu pour ce qu’on fait. La reconnaissance, on l’a par nos pairs, par nos élèves surtout, mais de la part de notre direction, de la plupart des parents et de la société en général, c’est plus compliqué."


    Enfin, il s’interroge sur les conséquences de la généralisation du statut de contractuels. "C’est un statut bâtard, qui ne va pas leur permettre de s’investir dans leur établissement, puisqu’ils viennent et qu’ils repartent. Monter les projets éducatifs, participer au conseil d’administration, qui va le faire s’il n’y a que des contractuels ?", s’interroge-t-il. 


    Et l’horizon ne semble pas vraiment se dégager : d’après Élie Guillaume, il y a cette année moins de candidats admissibles au Capes - le concours qui permet de devenir enseignant titulaire - que de postes vacants dans certaines matières comme les mathématiques ou l’allemand. Le recteur de l’académie d’Amiens assure que tous les élèves auront des professeurs à la rentrée. Le nouveau ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, ne s’est pas encore exprimé à ce sujet. 


    Le sujet est même devenu l’un des thèmes de campagne des élections législatives. Dans notre émission Dimanche en politique, qui sera diffusée le 5 juin à 10h55 sur France 3 Picardie, quatre candidats picards ont présenté les solutions de leurs partis. 

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/oise/beauvais/un-job-dating-organise-a-beauvais-pour-recruter-des-profs-de-college-et-lycee-ils-vont-se-retrouver-devant-une-classe-le-2-septembre-sans-meme-avoir-appris-a-preparer-un-cours-2554884.html



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    BA 11 mai 2022 14:47

    Taha Bouhafs accusé de harcèlement et violences sexuelles, LFI ouvre une enquête interne.


    Au moins trois personnes ont témoigné contre Taha Bouhafs, un temps investi candidat de la Nouvelle union populaire écologique et sociale dans le Rhône. La France insoumise a lancé une enquête en interne après ces accusations.


    Après la convention d’investiture de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) samedi soir en vue des législatives, La France insoumise a saisi son comité contre les violences sexistes et sexuelles afin d’ouvrir une enquête au sujet de Taha Bouhafs, un temps investi candidat dans le Rhône, indiquent plusieurs sources à BFMTV.


    Au moins trois personnes ont témoigné contre le journaliste, l’accusant de harcèlement sexuel et de violences sexuelles. Il s’agit pour l’heure uniquement de témoignages en interne, les personnes en question n’ont pas formellement déposé plainte.


    Après la publication de cet article, le Comité de suivi contre les violences sexistes et sexuelles de la France insoumise a confirmé avoir été saisi samedi "d’un témoignage relatant des faits supposés de violences sexuelles reprochées à Taha Bouhafs". "Une procédure a été enclenchée immédiatement" et l’intéressé "a été confronté aux accusations dont il faisait l’objet ce lundi", assure l’instance dans un communiqué.


    "Il lui a été signifié qu’en raison de la gravité des faits supposés, par principe de précaution, et conformément aux textes définissant les principes du mouvement, la France insoumise pouvait être amenée à ne pas l’investir", poursuit le Comité.


    "Après cette confrontation et avant même la fin de notre procédure interne, Taha Bouhafs a fait le choix de renoncer de lui même à l’investiture pour les élections législatives."



    https://www.bfmtv.com/politique/elections/legislatives/la-france-insoumise-ouvre-une-enquete-interne-autour-d-accusations-de-harcelement-et-violences-sexuelles-contre-taha-bouhafs_AN-202205110365.html




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    BA 29 avril 2022 21:52

    La députée LREM Coralie Dubost épinglée pour des notes de frais astronomiques.


    Des milliers d’euros dépensés en vêtements, lingerie et des escapades à la plage et au bord de mer, aux frais du contribuable. La présidente déléguée du groupe LREM à l’Assemblée nationale, Coralie Dubost, a été épinglée pour des notes de frais inappropriées, selon une enquête de Mediapart publiée ce vendredi.


    La députée de la troisième circonscription de l’Hérault aurait multiplié les dépenses astronomiques en 2018 et 2019, en piochant dans son enveloppe de frais alloués par l’Assemblée. Cette enveloppe de 5 373 euros par mois est, au départ, destinée à régler diverses dépenses liées exclusivement à la fonction de l’élu. Or, l’examen des frais de mandat de Coralie Dubost a fait apparaître un certain nombre d’achats « qui ne rentraient pas dans le périmètre » des dépenses autorisées.


    Les dépenses en jeu seraient astronomiques : Coralie Dubost faisait face à un découvert dépassant les 7 000 euros début 2019. La représentante d’En Marche a ainsi dû « contracter un prêt personnel » pour régler son ardoise. Parmi ces frais, figuraient notamment des « dépenses vestimentaires mensuelles selon une fourchette allant de 1 500 à̀ 2 000 euros », selon le rapport, finalisé en avril 2021, consulté par Mediapart.


    L’élue aurait par exemple utilisé plus de 500 euros d’argent public dans des achats de lingerie. En octobre 2018, elle aurait même dépensé plus de 3 300 euros de vêtements, notamment sur des sites de vente en ligne.


    « Il y a des tenues mandat et les tenues perso, je ne mets pas les mêmes affaires dans ma vie perso et dans ma vie de mandat », a justifié la députée.


    Autres frais problématiques, ceux dépensés dans des espaces de loisirs. La députée de l’Hérault a ainsi réglé une facture de 194 euros au Bonaventure, un restaurant en bord de plage, à Pavalas-les-Flots.


    D’autres frais concernent encore des réservations dans un établissement 5 étoiles, situé au bord d’une piscine dans le domaine de Verchant. Des rendez-vous purement professionnels, a-t-elle justifié. « J’y ai fait plusieurs rendez-vous de mandat », a-t-elle expliqué, évoquant aussi des « temps de travail comme de team building en équipe ».


    Outre ses dépenses, certains de ses collaborateurs ont évoqué des « demandes inappropriées » faite par leur supérieure : effectuer des tâches domestiques à la maison, amener ses affaires au pressing, se faire livrer des achats personnels…


    https://www.leparisien.fr/politique/la-deputee-lrem-coralie-dubost-epinglee-pour-des-notes-de-frais-astronomiques-29-04-2022-DGFAET65OVFKHFAE2VEVVDYMPU.php



  • 1 vote
    BA 29 avril 2022 21:51

    La députée LREM Coralie Dubost épinglée pour des notes de frais astronomiques.


    Des milliers d’euros dépensés en vêtements, lingerie et des escapades à la plage et au bord de mer, aux frais du contribuable. La présidente déléguée du groupe LREM à l’Assemblée nationale, Coralie Dubost, a été épinglée pour des notes de frais inappropriées, selon une enquête de Mediapart publiée ce vendredi.


    La députée de la troisième circonscription de l’Hérault aurait multiplié les dépenses astronomiques en 2018 et 2019, en piochant dans son enveloppe de frais alloués par l’Assemblée. Cette enveloppe de 5 373 euros par mois est, au départ, destinée à régler diverses dépenses liées exclusivement à la fonction de l’élu. Or, l’examen des frais de mandat de Coralie Dubost a fait apparaître un certain nombre d’achats « qui ne rentraient pas dans le périmètre » des dépenses autorisées.


    Les dépenses en jeu seraient astronomiques : Coralie Dubost faisait face à un découvert dépassant les 7 000 euros début 2019. La représentante d’En Marche a ainsi dû « contracter un prêt personnel » pour régler son ardoise. Parmi ces frais, figuraient notamment des « dépenses vestimentaires mensuelles selon une fourchette allant de 1 500 à̀ 2 000 euros », selon le rapport, finalisé en avril 2021, consulté par Mediapart.


    L’élue aurait par exemple utilisé plus de 500 euros d’argent public dans des achats de lingerie. En octobre 2018, elle aurait même dépensé plus de 3 300 euros de vêtements, notamment sur des sites de vente en ligne.


    « Il y a des tenues mandat et les tenues perso, je ne mets pas les mêmes affaires dans ma vie perso et dans ma vie de mandat », a justifié la députée.


    Autres frais problématiques, ceux dépensés dans des espaces de loisirs. La députée de l’Hérault a ainsi réglé une facture de 194 euros au Bonaventure, un restaurant en bord de plage, à Pavalas-les-Flots.


    D’autres frais concernent encore des réservations dans un établissement 5 étoiles, situé au bord d’une piscine dans le domaine de Verchant. Des rendez-vous purement professionnels, a-t-elle justifié. « J’y ai fait plusieurs rendez-vous de mandat », a-t-elle expliqué, évoquant aussi des « temps de travail comme de team building en équipe ».


    Outre ses dépenses, certains de ses collaborateurs ont évoqué des « demandes inappropriées » faite par leur supérieure : effectuer des tâches domestiques à la maison, amener ses affaires au pressing, se faire livrer des achats personnels…


    https://www.leparisien.fr/politique/la-deputee-lrem-coralie-dubost-epinglee-pour-des-notes-de-frais-astronomiques-29-04-2022-DGFAET65OVFKHFAE2VEVVDYMPU.php

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