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  • 1 vote
    bebol bebol 27 février 2011 09:46

    Je crois que si l’on veut lire un livre plein d’amour de la nature, de la vie de la terre, choisir celui de Henri-David Thoreau, Walden ou la vie dans les bois, est une bonne chose.
     
    Je n’ai tenu que 40 minutes car je n’apprécie pas le ton du personnage. Il n’en reste pas moins qu’il soulève dans son propos une idée que je trouve fondamentale : où va-t-on réellement par cette poursuite technologique, consommatrice incessante ? Car je crois que c’est cela qui importe dans la nostalgie d’un rapport à la terre, la nature, le monde, autrui qui a tant changé pour nous autres, Occidentaux riches. La mécanique industrielle et marchande (développée, améliorée, intensifiée par ceux qui en tirent les bénéfices financiers, matériels, politiques les plus importants) est la seule raison pour laquelle tout change, et de plus en plus vite. En ne faisant jamais que détruire.
     
    A mes yeux, le téléphone portable est et reste l’archétype du produit totalement inutile et destructeur pourtant devenu intensément nécessaire à une très grande partie d’entre nous (je n’en possède pas). Il détruit le rapport physique à l’autre (de deux manières : si votre interlocuteur reçoit un message ou un coup de fil, il vous oublie dans la seconde et se précipite sur son téléphone ; la possibilité de joindre à tout moment autrui, pour tout et rien, détruit en partie le besoin du rapport physique à autrui) , il détruit le rapport au temps (toute communication devient instantanée), il détruit peut-être aussi la santé d’ailleurs (voir les combats entre les pour et contre au sujet des effets des antennes relais et des appareils eux-mêmes émettant et recevant, tout cela juste à côté du cerveau). Et, il y a 15 ans de cela, le monde entier vivait sans. Aujourd’hui, ce produit malsain est devenu d’une première nécessité même dans les pays ou les régions du monde où bien d’autres choses seraient autrement importantes.
     
    Je doute être anti-technologie, je possède bien un ordinateur. Mais je crois qu’il est tout de même bon de savoir faire le distinguo entre ce que l’on a réellement besoin dans sa vie, ce qui réellement peut être un bonheur, et ce que l’on nous présente comme étant un besoin réel, nécessaire et vital ; uniquement pour que ceux qui les vendent puissent s’en mettre plein les fouilles, évidement.
     
    Je finis juste en disant que, bien souvent, lorsque je dis qu’il me faut une petite demi-heure, une petite heure pour aller d’un point A à un point B à pieds (je n’ai pas de voiture et vis dans une toute petite ville sans bus ou métro), les regards se fond ou interrogateurs ou moqueurs ou même dégoûtés : "mais quelle perte de temps !" me dit-on souvent. Et ce de la part de personnes qui ne trouveront absolument pas vraie ma remarque sur cette perte de temps à l’écoute d’émissions télévisuelles stupides et vulgaires (je n’ai plus de téléviseurs depuis un peu plus de trois ans).



  • 15 votes
    bebol bebol 27 février 2011 08:45

    Amusons-nous d’un Beauvois qui -sournoisement- ne cherchait qu’à être applaudi pour ses paroles si belles, si joliment mises en scène :
     
    - Beauvois : "... intolérables comme Hortefeux... et... "
    - Applaudissements qui démarrent
    - Beauvois : ... voilà !"
     
    Le "voilà" était pour les applaudissements, je suppose. Le réalisateur était content de sa séquence, probablement.
     
    Pour être sérieux deux secondes, je me dis que Beauvois est d’une prétention totale, tout de même : "j’ai un parterre de faux-culs absolus devant les yeux, des caméras qui vont filmer le tout. Vite, il faut que je montrer mon immense humanisme en quelques mots et quelques crachats bien placés ! "
     
    Et le plus malheureux est tous ceux qui parviennent pourtant à adhérer à de tels mots qui n’ont aucune profondeur, aucune développement, aucune valeur intellectuelle, à tout le moins analytique. Rien. Mais combien sont donc à fondre en larmes uniquement avec ces quelques paroles doucereuses et creuses ?



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    bebol bebol 25 février 2011 19:31

    Peut-être est-ce moi qui cherche à trop intellectualiser sa remarque qui est, effectivement, de mauvais goût. A y réfléchir, il aurait été plus intéressant de l’entendre sur ce qui est arrivé à Dieudonné un certain soir de 2003 chez Fogiel. Sujet qui aurait aussi pu permettre de mettre en exergue ce qu’il est possible de dire ou non sur un grand média. Et là, ça aurait été une analyse sur un fait avéré et non une hypothèse.
     
    Oui, à y réfléchir, j’en conviens bien, vous avez raison sur la bêtise et la vulgarité de sa remarque sur la pédophilie. J’ai trop poussé sur l’analyse formelle de son propos.



  • vote
    bebol bebol 25 février 2011 15:37

    Je ne suis pas sûr que Jamet prétende que la pédophilie soit un sujet défendable dans le sens de "acceptable", mais plutôt que la pédophilie devrait pouvoir être un sujet pour lequel ceux ou celle qui sont pour aient le droit formel de le dire ou l’argumenter tout comme ceux qui sont contre.
     
    J’avoue que je trouve cet exemple-là excessivement déplacé, comme vous. Pour ne pas dire bêtement provocateur et vulgaire. Et en référer à Platon n’apporte que peu sinon ne pouvoir jamais revenir qu’à la même époque grecque où la pédophilie pouvait avoir cours, dès lors que l’on cherche à trouver justification à la pédophilie. Jamet touche néanmoins un point sensible : qu’est-il le droit réel de dire et tout sujet est-il discutable (au sens propre) dans les médias ?
     



  • 4 votes
    bebol bebol 25 février 2011 14:52

    Je suis tout à fait d’accord avec vous.
     
    Votre réflexion : "... comprendre est difficile, pas parce que c’est forcément complexe, mais parce que ça implique parfois de grands bouleversements internes, en terme de valeurs, d’enjeux et de vision du monde." est exactement ce que je dis ici : "... mais simplement parce qu’il est plus simple pour une majorité de ne pas chercher à savoir, ne pas se retrouver devant le trouble, la violence de la réalité telle qu’elle est."
     
    N’allez pas croire que c’est une sorte de sentiment de supériorité qui animerait mes propos, car ce n’est pas du tout le cas. Je désespère réellement de faire comprendre autour de moi des choses qui semblent tellement claires à mes yeux.
     
    Je peux d’ailleurs dire que je suis le cas même de celui qui a cherché à ouvrir ses yeux volontairement, il y a quelques années (car je "sentais" qu’il me fallait autre chose...) et sans l’aide d’autrui autour de moi ; internet est à ce titre l’outil le plus formidable qui soit pour pouvoir découvrir tant d’autres pensées, tant d’autres compréhensions du monde que celles emballées si joliment à la télévision ou dans les journaux. Je peux donc aisément dire que tout remettre en cause, se remettre en cause n’est pas évident... Mais c’est faisable et, bien évidemment, je suis bien loin d’être un cas isolé.
     
    Je continue donc à penser que, pour une grande majorité, c’est le choix de la facilité, le choix de la mollesse, le choix d’être cocoonnée plutôt que se retrouvé nue face à une réalité froide et brutale qui la guide et non une désinformation constante qui la manipulerait sournoisement, sans qu’elle n’en sache rien.
     
    Cette désinformation existe, c’est bien sûr. Et nous la dénonçons plus qu’à notre tour. Mais elle persiste comme elle le fait parce qu’elle est acceptée comme telle par une majorité. J’en reste persuadé (mais je peux évidemment me tromper).
     
    Dernier mot pour étayer quelque peu : pourquoi tant d’émissions décérébrées, vulgaires au possible, voyeuristes, ces télé-réalités multiples et sales qui fonctionnent si bien plutôt que des émissions fréquentes de traitements véritablement critiques de la politique et de la philosophie politique de notre pays, de l’Europe et du monde ?
     
    Les uns proposent, les autres disposent... Et ils semblent apprécier en disposer de cette manière-là.

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