berphi

@maQiavel

D’accord dans l’ensemble de votre commentaire à l’exception de :

En d’autres termes, pour le même crime, vous sanctionnez différemment les français ?

Tout le problème se résume sur la reconnaissance de la nationalité à un individu. Et d’avance, je sais pertinemment que nous serons pas d’accord. Est-ce qu’un papier fonde l’identité intrinsèque d’un individu à ce jour ? Non et il va falloir redonner un sens à l’attribution de cette nationalité.
Sur les deux cas que vous me présentez, nous avons la responsabilité d’un - pas de statut apatride et il faut également que l’on assume à un moment - mais pas de l’autre.

@maQiavel
Dans ce cas ça relève du pénal, au même titre que les lois ne place pour une trahison de l’Etat.
Si l’individu en question est potentiellement dangereux - un fraîchement convertit ayant combattu et commis des exactions de type daesh, on ne parle plus de potentiel mais garçons ultra dangereux. Ils sont foutus et irrécupérables - l’Etat doit mettre en place les mesures nécessaires à la protection de la nation. C’est du reste une obligation qu’il a remplir.
Q’ils soient 5 000 ou 10 000, il faudra trouver un moyen de protection civile, quitte à les déplacer sur des territoires ou des infrastructures pouvant les accueillir loin de toute possibilité nuire.
Je me répète mais un ancien de la DGSE expliquait que les profils qui revenaient de Syrie étaient dans un état de délabrement psychique au potentiel meurtrier hors norme qui lui était inconcevable que ces individus puissent circuler librement et que la seule solution qu’il voyait était de les supprimer (je suis contre la peine de mort). Il ne s’agit même plus de nationalité mais de protection.

@berphi,
Un corse qui ne réagit pas ? Ou bien, il étaient tous défoncés à cette période  

@Hijack ...
Leur manque de réaction ? Que leur réaction n’ait pas été relayées par les médias me parait plus probable.

@maQiavel
Je caricature mais c’est simplement pour illustrer la complexité de la chose... 

Un acte terroriste commis au nom d’une puissance étrangère n’a rien de compliqué. La notion juridique pour reconnaître l’appartenance et le reconnaissance à une puissance étrangère aux ambitions terroristes ne dépendent pas d’une reconnaissance de l’ONU. L’EI n’a pas besoin d’être estampillée ONU pour que la Russie, l’Angleterre ou les USA la situe, la conteste et finalement la combatte. Elle a été formellement identifiée.
Si un individu se place dans une démarche contraire aux intérêts du pays qui l’accueille au nom d’un mouvement politique, d’une religion ou d’un pays (reconnu ou non par l’ONU), il ne devrait rien avoir de juridiquement compliqué à l’exclure du territoire.