Si cette analyse apparaît comme rationnelle et lucide à bien des égards, elle souffre de deux limites qui fragilise ses conclusions. 1-Une limite géostratégique : affirmer, comme cela est dit à plusieurs reprises, qu’Israël a le mérite de se défendre et d’être fier de sa légitimité à le faire, c’est oublier que ce pays est une fabrication artificielle qui a toujours été sous perfusion écomomique et militaire. Ce pays a pu bafouer les instances internationales non pas en raison de son courage et de sa détermination mais en raison de l’appui inconditionnel de la puissance américaine. Elle a pu aussi se doter de l’arme nucléaire grâce à la France et au mépris délibéré des traités . Enfin, sa politique expansionniste en Cisjordanie et terroriste à Gaza ne pourrait s’accomplir sans la complicité du sionisme international.
2-Une limite de politique intérieure française : Lorsque l’auteur regrette qu’on manifeste plus pour Gaza que pour la France, il en dit trop ou pas assez.
Ce n’est pas seulement le soutien du Hamas qui le gêne, mais l’absence de ferveur nationaliste qu’il dénonce : ah si on avait la même conviction qu’Israël pour défendre l’identité française, on se porterait mieux !
Autrement dit, ce n’est pas un Etat d’apartheid qu’il dénonce mais seulement ses excès !
Honte à ceux qui affirment ici sans restriction leur soutien à un Etat qui vole des terres, emprisonne un peuple, qui tue délibérément des civils et qui est qualifié aujourd’hui de démocratie amie. Que faudrait-il qu’Israël commette pour qu’ils jugent ce pays pour ce qu’il est : un pays d’occupation qui n’a pour objectif que d’imposer par les extorsions et le meurtre de masse sa présence sur la totalité de la Palestine.
Comment peut-on écouter ce pseudo intellectuel à l’ego dilaté qui parle de lui à la 3° personne, qui prétend ( et croit peut-être ) qu’il pourrait influencer le peuple français, qui croit démolir Bourdieu d’une pichenette en croyant faire un trait d’esprit ? Non, Soral n ’est qu’un faux-nez de l’extrême droite qui joue d’une rhétorique sophistiquée pour faire croire qu’il est le seul recours contre un système qu’il se garde bien de définir autrement que par la nébuleuse "les élites" et de véritablement attaquer.
C’esdt vraiment du n’importe quoi ! Ce monsieur voudrait nous imposer l’idée que le texte biblique serait l’alpha et l’oméga du destin de l’humanité.
Que deviennent alors les peuples d’extrême orient, de l’Afrique sub-saharienne, de l’Amérique précolombienne et de l’Océanie ? Peut-être s’agit-il d’une non-humanité en attente de la tradition biblique !