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Fabien07

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  • Premier article le 01/10/2011
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  • 1 vote
    Fabien07 15 mars 2016 08:38

    @yoananda
    Alors là vous avez raison : la plupart des gens ne souhaitent pas être à leur compte et préfère bosser pour un patron. Mais d’autre n’ont pas le choix, et d’autre encore ont beau travailler d’arrache pied, ils ne parviennent pas à garder la tête hors de l’eau.

    "Et de toute manière, toutes les études montrent qu’au dela d’un certain seuil, quand on a le ventre plein, et de quoi sortir avec ses amis, le richesse n’a plus aucun impact sur le bonheur."

    Je connais ces études et c’est pour ça que je vous dis que c’est absurde de laisser une minorité accumuler autant tandis que la majorité n’a pas le minimum dont parlent ces études. 



  • 5 votes
    Fabien07 13 mars 2016 19:44

    @yoananda
    "Faux", c’est une question de perspective (et je respecte la vôtre).

    Sur le premier point : je ne parlais pas simplement de délocalisation il me semble. Evidemment les gens sont content à première vue, puisqu’ils accèdent enfin à quelques miettes. Laissez-moi vous présenter ma perspective, qui n’est pas libérale mais qui a le mérite d’être humaniste : au lieu de profiter de lois très permissive et de l’ignorance des gens dans certains pays, on pourrait (nous petits blancs arrogants) former les gens, leur montrer comment exploiter leur ressources et les valoriser. On pourrait construire des usines exemplaires en matière de respect de l’environnement et de conditions de travail. Mais c’est bien plus "profitable" de laisser les choses en l’état actuel.

    Deuxième point : je connais cette façon de voir. Un vendeur me disait : "mon boulot, c’est de vendre, pas d’éduquer les gens. Si les gens sont assez bêtes pour acheter des merdes à un prix exorbitant, c’est leur problème, pas le mien." Ah ! Quelle humanité ! Quelle grandeur d’âme dans ce discours ! J’accepte, puisque ça existe, mais je combattrais toujours. Là encore on pourrait très bien empêcher que des gens fassent du pognon sur l’ignorance et la crédulité des gens. Si les gens achète de la merde c’est 1. parce que la pub et la télé leur vend de la merde. 2. parce que c’est mieux que rien (comment acheter ces produits "miracle" quand on vit sous le seuil de pauvreté ou avec un salaire très bas ? - en France 50% des actifs salariés touchent moins de 2000€ par mois). 3. parce que les produits dont vous parlez sont sinon inexistants, tout du moins rarissimes.

    Troisièmement : Bien sûr que globalement, le confort matériel augmente. "On s’en fiche qu’une certaine richesse soit concentré dans certaines mains". C’est peut-être votre point de vue, mais on peut ne pas le partager, non ? On a le droit de penser que c’est indécent d’amasser autant tandis qu’une majeure partie de la population s’entre tue pour quelques miettes. Alors quoi, vous pourriez me dire, "les riches méritent ce qu’ils ont". Je suis un fils de riche, issu des 1%. Je ne partage pas cette façon de voir. Je crois que la "méritocratie" est une ânerie, et que la seule chose admirable chez la majeure partie de notre "élite" c’est à quel point ils ont su se conformer au cadre qu’on leur a imposé et combien leur égocentrisme dépasse tout ce que la plupart des gens "simples" pourraient imaginer.



  • 4 votes
    Fabien07 13 mars 2016 17:17

    @yoananda
    "l’économie libérale est ce qui fonctionne le mieux pour optimiser le commerce, l’innovation, la prospérité matérielle." J’aimerais en être convaincu...

    Loin de moi l’idée de dire que l’économie libérale et le capitalisme n’ont pas contribuer au commerce, à l’innovation et à la prospérité, mais...

    Mais les règles actuelles ne tiennent pas compte des réalités matérielles de ce monde et entraîne des comportements complètement délirants : ainsi, les règles du commerce permettent d’exploiter des ressources primaires dans des pays lointains sans aucun égard pour les populations et l’environnement local, de faire produire différents éléments à l’autre bout de la planète par une main d’oeuvre sous-payée et souvent mal-traitée, d’assembler les éléments dans un autre endroit du monde, d’emballer tout ça encore autre part, et finalement de le vendre aux 4 coins de la planète en faisant une marge qui souvent dépasse les 50% (et encore je suis modeste).

    Concernant l’innovation : les règles actuelles ne favorisent que les innovations qui génèrent des profits. Avec le modèle actuel, impossible de concevoir des objets évolutifs (en fonction des anticipations technologiques), à la durée de vie supérieure à celle des humains, entièrement recyclables ou en tout cas "bio"-dégradables, représentant un coût en ressources et en terme de pollution minimal, etc.

    Quand à la prospérité : 2000 personnes qui détiennent 50% des richesse mondiales. C’est sûr, ceux-là sont prospère. Qu’en est-il des 99% ? Ma conception de la prospérité n’est pas qu’une minorité se gave comme jamais (bien au-delà de ce qui est nécessaire), mais que tout le monde aie un confort de vie correct (la plupart des gens "normaux" ne souhaitent pas 3 villas, un jet privé, 6 ou 7 voitures de luxe, une résidence principale de 2000m², etc.).

    Je crois donc que le libéralisme a fait son temps, et qu’il est urgent de changer de voie.



  • 1 vote
    Fabien07 13 mars 2016 16:57

    @Bainville
    Je conçois votre perplexité, pourtant ce qui s’en rapproche le plus chez nous c’était la période dite des "trente glorieuses".

    Quand aux finances : cherchez qui détient la dette. Si l’Etat reprenait le pouvoir de création monétaire, il aurait les moyens de mener n’importe quelle politique. Bien sûr, il vaudrait mieux dans ce cas que les "élus" rendent des comptes (ce qui n’est pas le cas aujourd’hui).

    Fixer les prix empêcherait certaines ententes sur les marges (qui sont parfois délirantes).



  • 11 votes
    Fabien07 13 mars 2016 12:37

    Si on en croit Steve Keen, la théorie libérale ne rend pas compte de la complexité de la réalité. Pire, elle se trompe complètement à bien des égards. Aussi l’enjeu est de "faire coller" la réalité avec la théorie que personne ne veut questionner. Il y a donc un intérêt majeur à uniformiser les comportements pour que ça "colle" à la théorie et que donc "enfin" ça fonctionne. Et je crois que c’est ce qui est en cours depuis de nombreuses années, par la publicité, la télévision, les journaux, la littérature et l’école...


    On parle d’intervention de l’Etat en matière de régulation des prix et de lutte contre les monopoles. Mais il me semble que la raison principale pour laquelle on se retrouve avec le moteur à explosion à faible rendement, les centrales nucléaires, des objets inefficaces, qui polluent et qui ne durent pas, des tas de gadgets à l’utilité très discutable, ou encore une ribambelle de médicaments inutiles voire nocifs, c’est parce que la politique n’intervient pas assez dans l’orientation des choix de production et de recherche. De même, l’Etat ne limite pas la consommation et donc le gaspillage des ressources et la pollution. 

    L’économie planifiée (mon Dieu, pourriture de communiste !) pourrait nous permettre de résoudre un certain nombre de problème. Un des leviers utilisable serait que le crédit soit exclusivement géré par l’Etat (entendez un Etat qui serait le peuple, donc géré par les citoyens - et il y a du boulot pour instaurer une démocratie).

    Je prends un exemple : Mr. veut se lancer dans la production de réfrigérateurs. L’administration étudie sa demande en fonction de la pertinence de sa proposition, des ressources disponibles, de l’état de la demande et décide si oui ou non elle lui octroie les crédits pour mener à bien son projet (éventuellement on vote même). Par exemple, on pourrait estimer que les besoins sont déjà comblés et l’orienter plutôt vers une collaboration avec les acteurs présents (la nécessité de la concurrence est discutable lorsqu’on a la possibilité de contrôler ce qui se fait et comment). Ou alors, on pourrait estimer qu’on peut faire bien mieux que des frigos qui durent 8 ou 10 ans et refuser toute proposition à moins de 100 ans de durée de vie (en tenant compte des capacités techniques du moment), et qui n’intègre pas le recyclage des pièces en fin de vie... On pourrait conditionner l’octroi du crédit à un certain nombre de critères : centralisation de la production, conditions de travail, impact environnemental etc.

    En clair : les choix technologiques, de production et de distribution seraient conditionnés par la volonté de satisfaire au mieux les besoins de TOUS, de la manière la plus EFFICACE possible et à un moindre coût environnemental. Je n’ai pas employé le mot profit, car il ne doit plus faire partie de l’équation.

    Aujourd’hui, ce sont les banques privées qui font la loi, et qui décident seules de ce qui sera ou non financé, selon des critères qui sont loin d’être humanistes mais qui reflètent plutôt la soif de profit et de pouvoir, et une certaine "philosophie" du "après moi, le déluge"...

    Je crois qu’il est temps de questionner nos systèmes politiques, économiques et sociaux, si l’on veut sauvegarder ce qu’il reste de la civilisation.
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