Le jour où j’ai pris premier acide, je me souviens clairement avoir eu l’impression - parait-il fréquente avec le LSD - d’être pour ainsi dire passé derrière moi-même, me contemplant presque de dos, comme si mon corps devançait chaque mouvement de mon esprit... Il faut croire qu’à cet instant, j’étais enfin sorti des limites imparties à notre physiologie, soit cet état d’hallucination permanente auquel l’acide permet dieu merci de remédier... ;)
Quand j’entends parler de complot jésuite, je vois Himmler dégainer son gros pistolet.
Comment ça pue l’embrouille ce témoignage de lapin blanc opportunément tiré du haut de forme !
Pas besoin de cette brave juriste financière pour piger l’arnaque bancaire. Et puis son témoignage de mouche du coche repentie est trop tardif et circonstancié pour que j’y croie !
Contrairement au petit journaleux de BFM - le préposé au gavage de connerie à la petite cuiller ! -, je ne trouve pas délirant le contenu de la lettre de l’homme au fusil... simplement ses méthodes solitaires sont vouées à l’échec ; le baroud d’honneur du justicier masqué, ça commence manipulé par les flics et ça finit au cimetière, genre Mohamed Merah... Quand on a compris la vraie nature du scénario en cours, le mieux est pour lors de serrer les fesses, et de s’épaissir le cuir en attendant des jours plus favorables à l’action collective. C’est vrai que ça peut prendre toute la vie...
Il est charmant ce Monsieur ! Les gens comme lui me rendent la confiance en mon prochain.
@ Machiavel
Je ne sais pas si la connerie l’emportera. En écoutant ce type si cordial, si lucide et si humble, je me dis que la plupart des habitants de notre pays sont de la même veine. Ce n’est pas la connerie qui risque de l’emporter - chacun surestime celle-ci, c’est sa connerie à lui... la connerie est donc minoritaire, mais qui veut le savoir ! "A mesure qu’on a plus d’esprit, on découvre qu’il y a plus d’hommes originaux."
Non, ce qui risque bien de l’emporter, c’est la méchanceté de quelques uns : or celle-ci, les braves gens sont portés à la minimiser - leur bonté serait-elle l’autre aspect de leur connerie ?!
Là est le cœur du débat en effet, et l’essence même de la fiction contemporaine : que revoir nos exigences morales à la baisse nous condamne à plébisciter des incapables.