@files_walQer Les recherches auxquelles vous faites allusion ne démontrent rien du tout. Vous devriez vous intéresser à des personnes plus compétentes comme Valérie Masson-Delmotte.
Il existe bon nombre d’auteurs plus intéressants et plus fiables que lui.
Ensuite, comment peut-on espérer que Michel Onfray fasse des excuses pour son infamie ? Michel Onfray le peut difficilement car il est très attaché à ses mythes. Exemple :
Mais le sommet de l’approximation façon Onfray, c’est la mention, à
trois reprises, des étuis péniens que les Amérindiens Wayana porteraient
sous leur pagne. Ni les Wayana, ni les Teko, les Wayampi, les Palikur,
les Kali’na ou les Lokono (les cinq autres peuples amérindiens de Guyane
française) ne portent d’étuis péniens. Qu’Onfray ait cru voir ces
cache-sexes, qu’il ait fantasmé ces pénis enfermés dans des calebasses
ou noués par des petits liens, pourquoi pas. En faire une vérité sans
chercher à la vérifier –en posant la question aux habitants de Taluen ou
aux chercheurs spécialistes de la région –c’est malhonnête. Mais ne pas
corriger l’erreur, alors que celle-ci lui a été signalée près de deux
ans avant la publication de son livre, c’est un manque d’éthique qui
dépasse l’entendement.
M. Dewever-Plana, qui l’a accompagné à Taluen, m’a confié :
« Je lui ai dit par téléphone (début 2016) : “Je voudrais te
signaler qu’il y a quelques erreurs d’interprétation, notamment quand tu
parles des étuis péniens : les Amérindiens de Guyane n’ont jamais porté
d’étui pénien.” J’ai entendu un blanc au bout du fil, puis il m’a dit :
“Mais alors, qu’est-ce qu’ils portent sous leurs pagnes ?” »
Le photographe considère aujourd’hui la vision de Michel Onfray « à la fois choquante et méprisante ».