Je n’arrive pas à le retrouver mais j’ai vu, il y a quelques jours, un bon docu sur LCP ou Public Sénat à propos des éleveurs porcins en Roumanie. Il montrait un peu l’envers du décor avec l’entrée dans l’Europe et par conséquent : la mise en concurrence directe des petits éleveurs avec de grands industriels, lesquels les ont pour ainsi dire mangés tout crus. Non seulement le rapport de forces est déloyal, mais les aides octroyées par l’Union pour soutenir les éleveurs le sont généralement en contrepartie de leur alignement sur des normes nécessitant des aménagements que seuls les plus "gros" peuvent financer : les petits éleveurs qui formaient le tissu de cette partie de l’économie roumaine se voient ainsi doublement lésés et ne parviennent plus à se maintenir face à cette concurrence. J’imagine qu’il ne leur reste plus alors que la fuite pour tenter d’échapper à son emprise.
Je pense que les Roms posent un problème en France dès lors qu’ils ne parviennent pas à s’y intégrer, et c’est en effet le cas de bon nombre d’entre eux ; mais notre ministre policier-Playmobil se garde bien d’aller jusqu’au fond du problème. Le problème c’est l’Europe qui non seulement les autorise à aller, venir, et s’installer où bon leur semble, mais les y contraint d’une certaine manière : on introduit un renard dans le poulailler, les poules s’enfuient et elles vont là où il y a du grain... quoi de plus normal. Et du coup ça irrite ceux qui ont semé ce grain, et qui eux-mêmes essaient de faire face aux renards qui poussent à la porte de leur propre poulailler. Le génie de ceux qui construisent cette Europe-là tient à ce qu’ils parviennent à faire en sorte que les poules se battent entre elles plutôt que contre leur ennemi commun.
On serait tenté d’en rire si ce n’était dramatique. Manouel y sait ce qu’on veut, y cause bien, c’est celui que j’préfère. Les gens croient qu’il lutte pour protéger la France des envahisseurs alors qu’en fait, il lutte pour faire diversion en montrant du doigt ceux qui ont été poussés chez nous par les envahisseurs. Et bien sûr l’allégeance équivoque du bonhomme, lié de manière éternelle — merde, quand même ! — par sa femme à un peuple qui n’est pas celui qu’il est supposé et qu’il prétend défendre, le téléspectateur moyen ignore cela. La ménagère le trouve même sexy, paraît-il. Bref — le changement c’est pas maintenant, ’y a foot à la télé...
1)
l’un et l’autre ignoraient l’existence d’une troisième tour effondrée
le 11 septembre, ceci pour illustrer l’importance de la question posée
dans la vidéo ;
2) le fait de n’avoir jamais entendu parler de
cette tour provoque un effet de surprise qui les pousse à chercher des
réponses aux questions que cela soulève ;
3) la réponse diffère
légèrement de l’un à l’autre mais aucun d’entre eux n’envisage que la
tour ait pu s’effondrer comme ça presque "accidentellement", leurs
observations se complètent même quelque part. Jowenko découvrant les
images réagit en disant en gros "ça ne peut être qu’une démolition
contrôlée", mais s’interroge quant au laps de temps trop court pour
provoquer la chose avec des moyens habituels/conventionnels. La
découverte par Harrit et son équipe de nano-thermite (qui n’est pas
vraiment un explosif mais plus un "truc qui brûle" si j’ai bien compris)
beaucoup plus puissante sur les lieux tend à répondre aux questions que
se pose Jowenko : ce serait plus simple et efficace à faire avec ça.
Les deux se rejoignent en tout cas sur cette idée qu’il y a bien eu
démolition par explosifs, ou produits apparentés, contredisant ainsi la
version officielle. La tour n’a pas pu s’effondrer si vite "comme ça",
sans résistance, sauf à ce que toute son ossature cède en même temps.
J’espère être plus clair avec ce développement. Je ne sais pas si ces messieurs ont raison ou tort mais leurs avis d’experts — quand même ! —
tendent à converger. Il reste en tout cas ce fait étrange qu’aucun
d’entre eux, pas plus qu’une majorité de l’opinion, n’en avait entendu
parler dans les médias. Ce sondage
à ne pas oublier révèle que 72% des Français sont convaincus que seules
deux tours se sont effondrées, ils ne seraient que 14% à savoir qu’il y
en avait trois (question 4). Le fait que 8,6 Français sur dix ignorent
l’existence d’une troisième tour, a fortiori quand l’absence d’avion
pose problème, ne leur permet évidemment pas d’avoir une opinion solide
et éclairée sur la question. S’ils avaient connaissance des données de
base, il y a fort à parier que la plupart d’entre comprendraient mieux
pourquoi ils sont 58% à avoir quand même des doutes (question 3).
On
peut s’amuser à jouer sur l’échantillon de seulement "500 personnes",
dire qu’un sondage reste un sondage et peut se tromper. Mais les
questions demeurent :
Pourquoi la presse n’a pas diffusé ce sondage ?
Pourquoi n’a-t-elle pas proposé d’autre sondage, avec plus de moyens, sur un échantillon représentatif plus large ?
Pourquoi les gens n’ont-ils pas en leur possession les éléments de base pour se faire une opinion ?
Pourquoi n’y a-t-il aucun débat réel autour des thèses alternatives dans les médias et particulièrement en France ?
Bien
sûr ce ne sont que des questions, pas des réponses. Mais elles reposent
sur des constats qui tendent à prouver de manière "positive" que tout
n’a pas été dit sur la question et qu’il existe bien un tabou du 11
septembre. Et l’absence de réponses autres que l’invective témoigne
d’une volonté de ne pas en parler.
Je trouve ça épique... entre le choix du nom "Fresh Kills" et l’idée de récupérer le méthane des débris (dont "fragments humains") en décomposition pour chauffer les foyers new-yorkais, franchement, que de bon goût !
« apporter des preuves, et des preuves positives (pas simplement indiquer
des contradictions locales dans la version « officielle ») »
Le fait est que les multiples incohérences de la version dite "officielle" tendent à prouver que cette version ne tient pas debout. D’où la nécessité de rouvrir l’enquête et de la faire mener si possible par des experts réellement indépendants, nécessité aussi d’un débat réel et contradictoire sur la question, pour lever les doutes qui pour l’heure s’imposent à nous.
Quant à la possibilité d’apporter des preuves "positives", elle fut exclue très vite après les événements. Je crois me souvenir que le type en charge d’évacuer tout ça se vantait même de l’avoir fait en un temps record, débris de tours et cadavres broyés ensemble, et adieu les preuves "positives" à étudier !
Pis c’est ballot aussi, z’auraient dû y penser. Dix ans de Grissom à la télé et z’ont toujours pas compris qu’on examine les lieux du crime "avant" de les nettoyer. (Oui je sais ’y avait pas de Grissom en 2001, c’était juste une plaisanterie. Pas taper moi.)