loph

@ famine

"On doit le respect à cet homme". En résumé, mon fiston de 6/7ans se fait violer, assassiner. On me devrait le respect à cause de ça ? Je vous entend mal...

Le respect, dans la mesure où l’on est conscient de soi même, c’est en premier lieu à soi qu’on le doit. Le meutrier n’en a pas envers lui même (selon moi), et s’il en faisait plus preuve, comme j’essaye pour ma part d’en faire preuve envers moi même (sans être un criminel au demeurant), peut-être qu’il ne s’abaisserait pas à des comportements homicides, allez savoir !

Par ailleurs, il est notoire que la prise de responsabilité monte à la tête, surtout (?) dans l’exercice de fonctions réputées hautes, quand dans le même temps, le regroupement grégaire (ici le syndicat de la magistrature) affecte aux individus un comportement grossier.
On a donc là tous les ingrédients pour mettre à bas les notions de respect. Pour illustrer, dès qu’un groupe se constitue, rarement fait-il preuve de comportements pondérés. Rares sont aussi les états d’esprits équilibrés et respectueux au sein d’entités collectives. Mais qu’en sais-je au fond ?

Somme toute, ne vaut-il mieux pas s’occuper de se respecter soi même plutôt qu’autrui ?
À mes yeux en tout cas, ce fait du "mur des cons" illustre tristement ce à quoi nous servent nos capacités psychologiques... et me pousserai presque à en tirer des leçons pour ne pas sombrer dans la banalisation des comportements... inhumains ;-/

Respectueusement Famine

@ loki

"afin d’avoir un jour un espoir de voir le pays se redresser" : sur les décombres fumants de ce que l’auto-proclamée humanité aura laissé ?

  Comment avec des individus aussi prompts à vouloir favoriser une certaine tournure de civilisation ET capables de tels comportements, peut-on s’attendre à ce qu’ils redressent quoi que ce soit ? Et en premier lieu, le milieu ambiant que nous nous approprions d’autorité ?

Le problème, c’est que ces querelles de cours d’école détournent l’attention, captent la concentration que nous pourrions individuellement utiliser à de biens meilleures fins, et cætera.

Le fait même que j’écrive ici est déjà en soi une preuve que je me préoccupe trop de choses insignifiantes. Secundo, que des personnes réputées censées versent comme n’importe qui dans des effusions dignes d’esprits immatures...

J’ai beau trouver ça désolant, je ne m’étonne guère de ce type de situation. Quand en plus on se réclame d’une certaine inteligence, voilà de quoi largement infirmer cette croyance. Bref, continuons de nous croire maître de nos vies, ça nous évitera peut-être de vouloir endosser encore plus de responsabilités au point que cette civilisation, et tout ce qui la touche, en devienne invivable !

Enfin, l’équilibre, cela s’acquière. Mais avec sa propre pondération plutôt qu’avec les exemples donnés par des tierces personnes 

Salutations loki

@ pegase

Dans toute collectivité, des courants circulent. Certains proches, d’autres moins, et encore d’autres diamétralement opposés...

Je ne m’étonne pas que vous soyez sensible et m’en félicite dans une certaine mesure, mais invariablement, d’autres positionnements qui ont tout autant le droit que d’autres d’exister, se manifestent. C’est aussi la réalité.

Or, quand cette réalité est détournée au nom d’une certaine IDÉE ou de certains buts, ce qui se passe généralement dans nos sociétés grégaires, le détournement aboutit forcément à une déformation du cours naturel des choses. Je ne dénigre ni M. Asselineau, ni moi-même, ni personne, mais avouons quand même que nos comportements pèsent lourdement daans la balance vitale. Et je ne suis pas loin de penser, en dépit des élans pondérateurs de quelques-uns, que notre intellect (et à fortiori celui d’une espèce comptant maintenant plus de 7 milliards d’individus) ne peut tout résoudre.

Même en s’y mettant à plusieurs, qui pourrait contrebalancer les effets induits par nos systèmes devenus industriels ? Je suis peut-être trop réaliste, et évidemment bien d’autres choses, mais je constate que malgré notre développement cérébral, la réalité et ses nécessités continuent de primer. Ce qui est simplement normal et naturel.

Vous parliez donc de sortir de la communauté économique européenne. Autant cela peut paraître logique, autant cela ne résoudra pas le préoccupant déséquilibre vital qu’initie notre emprise sur le milieu ambiant. Vous vous voyez demander à des prédateurs d’arrêter de poursuivre leur proie et se sustenter ?

Bref, cette coexistence de plusieurs idéologies, de systèmes dits civilisés (MDR ! La nature est-elle civilisée ? Non, elle existe et c’est déjà pas mal) escamotent selon moi les nécessités individuelles pour accorder toujours plus de place à La Croissance (seul credo des nouveaux pouvoirs : milieux dits affairistes ou actifs, monde politique, et cætera), qu’importe si elle est déconnectée de la réalité. Et toujours selon moi, vouloir donner un sens à son existence me semble un leurre, existant peut-être pour éviter d’avoir à se mesurer à l’idée que rien ne dure. Pragmatiquement, une vie est vaine sauf à procréer. Quant au reste, cela ne devrait pas relever des responsabilités dites humaines, vu ce à quoi cela conduit...

Ceci dit, je ne cherche pas à infliger mes propres développements à autrui. À chacun ses certitudes. Mais je doute que nous arrivions à changer quoi que ce soit à long terme, tout Asselineau qu’on soit, ou bien pegase, ou bien loph...

Salutations pegase, et merci quand même pour la transmission des liens.

Mouais...

Pour une espèce qui a l’habitude de regarder ailleurs ou de s’occuper d’autrui, ça ne m’étonne pas trop qu’on déguise la réalité...

Et de toute façon, ça ne va pas bien loin.

Par contre, sur d’autres sujets nettement plus préoccupant que le mariage pour tous ou la manif pour tous (abusant du qualificatif collectif) comme la déconfiture du système civil dans ses grandes structures : caisses de retraites vides vs population retraitée en hausse donnant une déstabilisation des équilibres sociétaux autant que naturels, ou les gâchis industriels des matières premières ou fossiles aboutissant aux phénomènes atmosphériques que nous connaissons dorénavant, et remettant en cause la pérennité vitale de la biosphère...

Là, je ne me leurre pas : la dimension collective que nous avons atteint ne laisse aucun doute sur la tournure à venir... Un pourrissement du milieu vital déjà bien engagé et qui ira se confirmant puisque nous ne sommes pas capables d’agir autrement qu’en nous obnubilant sur des sujets aussi inconsistants que l’union légale de deux personnes !

Merci les frigide barjot et autres antagonistes d’attirer et fixer l’attention sur des domaines relevant de rapport individuel n’ayant, à mon sens, qu’une dimension ludique ! Même la préfecture de police en fait quelque chose d’insignifiant... C’est dire !

Bref, la réalité est ce qu’elle doit être, pas plus, pas moins... Mais à force de n’en faire qu’à notre tête, attendons-nous aux conséquences tangibles de notre irresponsabilité collective (avérée à mes yeux !) élevée au rang des phénomènes naturels majeurs par la force du génie humain...

Enfin, je dis ça, autant parler aux murs !

Salutations

À voir ceci, j’ préfère me dire que la vie atteint son terme de toute façon.