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  • 1 vote
    marais 13 février 2014 14:49

    C’est l’un des rares bons économistes français à l’heure actuelle. Alors soit nos politiques sont des vrais poissons rouges en économie (l’euro n’a pas apporté de croissance) soit ils le font exprès.



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    marais 10 février 2014 19:40

    @ Grain2sel : Si les élites étaient antilibérales, elles ne soutiendraient pas les banques.




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    marais 10 février 2014 19:31

    @ Grain2sel : "Néo-libéral ça ne veut rien dire.".

    Le néolibéralisme est la doctrine de Friedman et Von Hayek, qui considèrent qu’il faut laisser le maximum de place au privé.

    1) Justement, le système actuel a été fait pour les rentiers et contre les autres. Soit on privilégie les rentiers, soit on privilégie les travailleurs, et j’inclus les patrons dedans.
    Ce n’est pas mal de penser au bien de ses enfants, mais il faut également veiller au Bien Public. C’est le rôle de l’Etat.
    2) Alors vous voulez privatiser l’Education Nationale ou la Culture ? Aujourd’hui, si l’Etat n’est pas bon, c’est parce qu’on l’a détruit de l’intérieur, il était bon durant les Trente Glorieuses.
    3) La dette c’est presque 100% du PIB, comme il faut la rembourser, on vend des entreprises publiques. Pour votre analyse, j’aimerais comprendre en quoi des lois stupides provoquent des délocalisations.
    Avec 50 milliards d’euros d’"allègement des charges sociales" donnés aux patrons, on peut difficilement dire que les employés seront protégés, puisque ces cotisations devront être payées par les salariés.

    "La logique libérale veut que les états laissent faire les gens ce qu’ils veulent de leur vie dans la limite de la liberté des autres. Dire que le libéralisme est opposé à la création d’entreprise et qu’au final il les mène à leur perte est un non-sens."
    4) Prenons un exemple : au XIXe siècle, les ouvriers n’étaient pas bien traités par leurs patrons. Pourtant on les avait laissé se débrouiller entre eux. Il a fallu attendre les luttes syndicales et des lois protectrices pour que des enfants n’aient plus à travailler dans les mines.
    On peut aussi penser au cas Dieudonné : sa liberté d’expression est réduite parce que d’autres expriment leur liberté de juger.
    C’est pour cela que le libéralisme, mené au bout de sa logique, mène à la domination et à la prédation d’un groupe sur un autre, car un métier n’est pas forcément plaisant mais qu’il doit être fait.

    "Il y a deux périodes de l’Histoire Française durant lesquelles le gouvernement était ouvertement libéral. La dernière en date était pendant les "30 glorieuses". Bizarrement, c’est quand un étatiste comme Giscard est arrivé à l’Élysée que les choses sont parties en sucette."
    5) Les 30 glorieuses n’étaient pas libérales ou beaucoup moins qu’aujourd’hui car le système monétaire (dette comprise) était contrôlé par l’Etat, il y avait des grandes entreprises publiques, des chantiers publics, une vraie politique publique... c’est avec des personnes comme Giscard que l’Etat a disparu, puisqu’il a participé à la loi de 1973 sur l’indépendance de la Banque de France de l’Etat français. S’il faisait bien partie de l’Etat à plusieurs reprises, il n’était donc pas étatiste.

    "Et avant que vous n’argumentiez quoique ce soit, prenez donc en considération que je me suis converti au libéralisme dans la plus extrême pauvreté, en cherchant à comprendre les mécanismes qui m’ont conduit à cette pauvreté. "
    6) Le libéralisme c’est la recherche de la liberté, y compris aux dépends de l’Etat. Sauf que vous expliquez que vous avez dû modifier votre façon de penser pour certaines raisons. Vous êtes donc venu au libéralisme par obligation, vous avez perdu en partie votre liberté de penser, puisque vous tentiez de vous adapter au système économique.

    Vous êtes venu à cette idéologie par son contraire. Vous devez donc vous demander si vous êtes réellement libre actuellement...


  • 8 votes
    marais 10 février 2014 15:52

    L’entrepreneuriat n’est pas, pour moi, le problème. Le problème, ce sont plutôt les grands groupes et la liberté laissée aux banques. La crise de 2008, cela ne vous rappelle rien ? Les Américains ont fait confiance aux banques, résultat elles dont dû être renflouées car si elles s’effondraient les déposants pouvaient en souffrir...

    Le problème ce n’est pas l’entrepreneuriat, c’est Goldman Sachs qui trafique les comptes de la Grèce et qui s’en sort, c’est Renaut qui licencie, c’est la Société générale qui développe la spéculation alors qu’elle est une banque de dépôt...

    Le libéralisme, ce n’est pas seulement l’entrepreneuriat, c’est aussi les multinationales qui licencient et la logique du marché qui s’étend jusqu’au système éducatif.
    Sur le coup, vous êtes malhonnête.



  • 5 votes
    marais 10 février 2014 14:51

    "Les élites françaises sont profondément anti-libérales, et par conséquent réactionnaires. Elles maintiennent le peuple au maximum la tête sous l’eau via l’imposition d’un socialisme désuet, néo-marxiste et collectiviste."

    Si les élites françaises sont bien anti-libérales dans la forme, dans ce qu’elles expriment, elles mènent des politiques néolibérales.

    Il y a plusieurs mesures néolibérales :
    1) La dette. Dans le système pré-1974, l’État contrôlait le système qui l’obligeait d’emprunter. Aujourd’hui, l’État doit payer chaque année plusieurs dizaines de milliards simplement pour rembourser la dette.

    2) Les privatisations. Pour rembourser la dette, on vend des entreprises publiques au privé, des entreprises souvent bien rémunérées, ce qui baisse les ressources de l’État.

    3) Les délocalisations. Avec les traités européens, la France ne peut plus empêcher les délocalisations, alors qu’elle le faisait auparavant.

    Voici quelques mesures néolibérales ou libérales, qui transfèrent des pans de la puissance publique au secteur privé.
    Vous arguez du fait que les entreprises sont imposées lourdement. C’est très logique, car quand on laisse la dette grever les bénéfices et laisser des mesures qui rabotent les recettes de l’État, mais que les budgets qui coûtent à l’État lui sont laissés, comme l’Éducation Nationale ou la Défense, qui sont nécessaires, il faut les alimenter pour maintenir la survie du pays.
    Donc la fiscalité est de plus en plus lourde.

    Bref, la logique libérale menée à son terme mène à la destruction de l’entrepreneuriat et de l’entreprise.

    PS : si les élites se déclarent comme anti-libérales, c’est parce que les Français le sont, se déclarer a un caractère rédhibitoire. Donc les politiques ne peuvent pas faire cela, sous peine de se faire enterrer politiquement.

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