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Un rappel pour ceux qui n’ont pas encore vu ni compris toutes les dimensions du bashing envers LFI, ses origines, sa fonction politique, ses ruses .Et quels intérêts en ont finalement besoin afin de se protéger des aspirations sociales concernant la cohérence devant relier démocratie et responsabilité politique, justice sociale et responsabilité écologique.
→ Des intellectuels du monde entier appellent à soutenir Mélenchon et le Nouveau Front populaire 27 juin 2024 (Stop au bashing de la France insoumise).
https://www.politis.fr/articles/2024/06/stop-au-bashing-de-la-france-insoumise/
La France est à un tournant de son histoire. Après des années de politiques de saccage social, de dérive autoritaire et de banalisation du discours raciste, propulsée par le coup de force d’un président irresponsable, l’extrême droite se trouve aux portes du pouvoir. Face à cette menace, la gauche a su prendre ses responsabilités et se rassembler autour du Nouveau Front populaire. En quelques jours à peine, elle s’est réunie autour de candidatures uniques dans toutes les circonscriptions et d’un programme de rupture. Elle a ainsi déjoué le calcul politicien qui misait sur sa fragmentation pour reconduire le face-à-face mortifère entre le bloc néolibéral et l’extrême droite.
La réponse du pouvoir et du système politico-médiatique dominant ne s’est pas fait attendre. S’est enclenchée une campagne de dénigrement systématique dont l’objectif est clair : briser l’unité du Nouveau Front populaire et barrer la route à la seule alternative à l’extrême droite. Force est pourtant de constater que cette campagne cible avec une violence particulière la France insoumise. Toutes sortes d’arguments, aussi fallacieux les uns que les autres, sont mobilisés à cette fin, des odieuses accusations d’antisémitisme au pseudo-débat sur le nom du premier ministre d’un futur gouvernement de gauche. La personne de Jean-Luc Mélenchon est continuellement visée.
« La gauche aurait pu tout simplement disparaître »
Ne nous méprenons pas sur la nature de cette entreprise. Ce qui est réellement en cause, ce ne sont pas un caractère, des rivalités boutiquières, ni même une personne, mais la ligne politique qui l’emportera à gauche : une gauche d’accompagnement, qui reconduira les expériences désastreuses du passé, ou une gauche de rupture avec l’ordre néolibéral, une gauche capable de répondre aux aspirations populaires. Or, la séquence politique des dernières années, de la constitution de la Nupes à celle du Nouveau Front populaire, a montré que seule cette ligne de rupture était porteuse à la fois de dynamique et d’unité.
Elle a permis d’atteindre, avec la candidature de Jean-Luc Mélenchon, 19,7 % des suffrages en 2017 et 22 % en 2022, loin devant les autres composantes de la gauche. Sans ces épisodes électoraux, conjugués bien sûr aux mobilisations d’un mouvement social dynamique, la gauche aurait pu tout simplement disparaître du paysage politique français, comme cela a été le cas dans d’autres pays européens. La campagne des européennes menée par Manon Aubry a conforté cette orientation, en faisant gagner un million de voix à la France insoumise par rapport à 2019.
Dans le moment critique que nous vivons, cette gauche de combat est indispensable à la mobilisation populaire et à la victoire du NFP face au délitement social et politique du pays. C’est pour cette raison que, par-delà nos appréciations diverses sur tel ou tel aspect de ses positions ou de son fonctionnement, nous demandons que cesse la campagne de dénigrement de la France insoumise et de ses dirigeants.
Je trouve qu’il y a une justice avec ce genre d’article, c’est
qu’il est tout à fait au niveau de la plupart des commentaires qu’il suscite. La
consanguinité idéologique semble rassurante et je suppose que cela fait du bien au
métabolisme de nos commentateurs, un peu
comme une dose d’huile de ricin (attention avec modération)
→ Déclaration à propos des législatives et du second tour (dimanche 30 juin 2024, Jean-Luc Mélenchon)
« Après 7 ans de maltraitance sociale, 7 ans d’indifférence écologique, sous l’autorité erratique et méprisante du Président de la République, le pays a été mis, tout soudain, au défi d’une dissolution précipitée.
Le Président Macron pensait enfermer de nouveau, le suffrage universel, l’opinion dans le choix étouffant dont plus personne ne veut : lui ou le RN.
Un vote massif a déjoué le piège qui était tendu au pays.
Ce vote a infligé une lourde et indiscutable défaite au Président, à ses candidats et à la prétendue majorité présidentielle.
Ce soir une seule chose est certaine en matière de primature : M. Attal ne sera plus Premier ministre.
La formation du Nouveau Front Populaire il y a 3 semaines en à peine 24 heures, ses candidatures communes dès le premier tour, son programme partagé et aujourd’hui le bond de la participation, ont déjoué le piège.
Il faut souligner que le progrès considérable du retour aux urnes se réalise grâce à l’action massive et à l’engagement de la jeunesse et des quartiers populaires.
Je veux solennellement remercier les dizaines de milliers de femmes et d’hommes qui se sont mobilisés avec nous pour rendre cela possible.
A présent, nous allons vers un deuxième tour d’une exceptionnelle intensité.
Le pays doit choisir : va-t-il aggraver les pires de ses divisions, celle des inégalités sociales, celle des différences de religion, de couleur de peau, d’origine sociale ou géographique ?
Ou bien va-t-il se rassembler pour ne former qu’un seul peuple se consacrant à l’entraide et au bien commun, sans conditions préalables ?
Tel est le choix du 2ème tour : ou le Nouveau Front Populaire ou le RN.
Dans ces conditions, nous ne pouvons avoir d’autre proposition, d’autre demande raisonnable à formuler devant notre peuple que celle-ci : il faut donner une majorité absolue au Nouveau Front Populaire car il est la seule alternative.
Il ne s’agit pas seulement de voter contre, ni seulement de vouloir faire barrage : il s’agit de voter pour un autre futur, respectueux de toute personne humaine et du vivant dans son ensemble.
C’est possible. Pour le second tour, le Nouveau Front Populaire est présent en duel dans la plupart des cas. Le plus souvent face au RN. Il est alors possible de voter directement pour nous donner une majorité absolue.
Dans un certain nombre de cas, des triangulaires sont possibles.
Conformément à nos principes et à nos positions constantes dans toutes les élections précédentes, nulle part nous ne permettrons au RN de l’emporter. Et c’est pourquoi, dans l’hypothèse où il serait arrivé en tête tandis que nous ne serions qu’en 3ème position, nous retirerons notre candidature.
En toutes circonstances, où que ce soit et dans quelque cas que ce soit, notre consigne est simple, directe et claire : pas une voix, pas un siège de plus pour le Rassemblement National.
Notre consigne est simple, notre consigne est claire : toute votre énergie pour que le NFP permette de réaliser l’union populaire, celle de la France elle-même.
Une longue semaine se présente devant nous. Chaque personne va prendre sa décision en conscience et cette décision engagera durablement l’avenir du pays et le sort de chacun d’entre nous.
Nous appelons chacune et chacun à faire preuve de sang-froid, de retenue et de force de conviction. Chacune, chacun doit prendre position, s’engager et convaincre autour de soi. »
Il y va de la France. Il y va de la République. Il y va de l’idée que nous nous faisons de la vie en commun.
Les sondages qui sont annoncés, comme d’habitude, évolueront favorablement pour nous en cours de soirée. Dès lors les projections de résultat en sièges n’ont aucune valeur crédible sinon que de tenter de faire pression.
En réalité, le futur n’est écrit nulle part d’avance. Toujours, comme dans notre vie privée, notre vie collective dépend de la décision et de l’engagement de chacun d’entre nous.
Avec le Nouveau Front Populaire, une nouvelle France peut surgir. Une France faite d’unité, de respect pour chacun et pour le vivant partout, tout le temps, dès maintenant.
A tous et à toutes, au nom de mes amis et avec une pensée pour chacune et chacun de ceux qui se sont dévoués dans cette bataille du premier tour.
Je dis pensant que l’avenir reste ouvert et entre nos mains, je dis avec ferveur au nom de toutes et tous,
Vive la France. Vive le Peuple souverain. Vive la République.
→ Législatives 2024, second tour.
En 2022, Jean-Luc Mélenchon a réuni 22 % des suffrages à l’élection présidentielle et a fini en 3ᵉ position. Le leader insoumis l’avait répété trois fois, avec force : « pas une voix pour Marine Le Pen ! ». Ces mêmes alliés du chef de l’État ont conspué, deux semaines durant, une position qu’ils jugeaient ambigüe. D’aucuns cherchent encore ce qui pouvait être ambigu dans une telle déclaration dans la bouche de Jean-Luc Mélenchon.
Dès le dimanche 30 juin, la position exprimée par le leader insoumis était la même : « Pas une voix de plus, pas un siège de plus pour le RN ! ». Avec plus de 300 triangulaires suite au premier tour des élections législatives, une consigne claire a été passée : si l’extrême droite est en tête et qu’un insoumis ou un candidat du Nouveau Front Populaire est 3ᵉ, la candidature doit être retirée. Alors, qui prend le plus ses responsabilités face à la possibilité d’avoir Jordan Bardella, cheffe de file du RN, à Matignon ?
Se retirer, c’est laisser la macronie/lepénie laver leur linge salle depuis 2017 entre eux. Et le citoyen fera ce qu’il jugera utile de faire au vu de la situation. Il y a des compteurs qui donnent commune par commune l’état des votes et de l’abstention au 1er tour comme sur le site du Ministère de l’Intérieur.
https://www.resultats-elections.interieur.gouv.fr/legislatives2024/ensemble_geographique/ind ex.html
Il n’y a pas un seul commentaire critique sous cette video. Bravo, le ménage est bien fait. Autrement les dialogues me font penser à Jamel Debbouze, Eric Judor, Ramzy Bedia dans la série H qui date maintenant (1998), nous voyons venir de loin les répliques J
Sinon pour en revenir à l’actualité :
→ La
macronie est contrariée parce qu’elle n’a pas compris avec Darmanin et Macron que
le pouvoir use et qu’il ne fallait pas jouer aux gendarmes et aux voleurs ou à
l’épouvantail et la roue de secours si vous préférez avec l’extrême-droite quand on sert tous deux les
mêmes oligarques. Qui ayant le pouvoir économique , médiatique et politique de
leur imposer leurs priorités et lignes rouges finissent par être tentés d’inverser
les rôles
→ Le RN au pouvoir ? Un « risque nécessaire » pour le patron du MEDEF (23/03/23)
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