Je ne pense
pas que ce soit l’endroit idéal pour débuter des considérations scientifiques
précises. Donc je serai concis :
1) Principe
de Pauli : le principe d’exclusion dit que les fermions d’un même système ne
peuvent pas se trouver dans le même état quantique (défini pas un jeu de mêmes
nombres quantiques). Bon, OK. En pratique, expérimentalement, quand on étudie la
dynamique des électrons hors équilibre dans la matière... le principe de Pauli
n’apporte rien. Je ne me souviens pas d’avoir lu un papier sur ce sujet y
faisant référence. Le problème est plutôt d’étudier sur des échelles de temps
femto, pico ou nanosecondes comment interviennent les mécanismes d’interaction
électron-électron et électron-phonon (les vibrations) pour comprendre comment
l’énergie se redistribue entre les électrons, avec les atomes ou le réseau, quand
on peut définir une température, quelles sont les transitions effectives entre
bandes d’énergie, et si des inversions de populations peuvent intervenir
susceptible de générer de l’émission stimulée. Si cela vous intéresse, je
pourrai vous fournir des références de Physical Review sur la question.
2) Vous
écrivez :: "D’abord parce que c’est une piste pour unifier
les forces fondamentales, " mais pas que puisque ça peut déboucher
potentiellement sur de grandes découvertes concernant la production d’énergie
par exemple. Et si on pouvait unifier les forces, ça voudrait potentiellement
dire "anti-gravité" via l’électromagnétisme (puisque tout serait une
seule et même à des échelles différentes en somme)."
Je ne conteste
pas l’intérêt des recherches que vous évoquez. Cependant, je doute que ce vous
suggérez débouche à l’échelle du siècle prochain. Personnellement, je vois plutôt déboucher la biologie et l’ingénierie
au niveau du génome humain, la modification du génome humain, qui aura des conséquences
inimaginables parce que c’est le sort même de notre espèce qui sera en jeu.
Je suis en effet ancien DR CNRS : d’abord spectroscopie picoseconde des semiconducteurs,
puis informatique : architecture des processeurs, sûreté de fonctionnement des
processeurs... et finalement auto-organisation et systèmes multiagents.... Ce
qui était bien au CNRS, c’est que l’on pouvait avoir plusieurs vies
scientifiques alors qu’actuellement, les chercheurs ont perdu leur autonomie à
déterminer leurs thématiques et passent la majorité de leur temps à chercher du
financement. Par conséquent, ils passent moins de temps à faire ce pour quoi
ils ont été engagés : conjecturer, explorer.... et comme la recherche est une
course de vitesse à l’échelle planétaire.... la recherche française a décroché ...
Une petite correction amicale : il ne faut pas confondre astronomie et
cosmologie ! La cosmologie n’est plus
vraiment de la science parce que ce sont surtout des modèles mathématiques pour
comprendre ce qui se serait passé il y a une dizaine de milliards d’années. C’est
une construction intellectuelle... cela ressemble à discuter de l’existence de Dieu.
Personnellement, je considère les recherches et les
progrès par exemple en biologie, en génétique comme mille fois plus essentiels
pour l’avenir de l’humanité parce qu’ils vont changer totalement la destinée des humains
sur le prochain millénaire. Voici un exemple de question simple qui vaut bien toutes celles
discutées dans cet article : est-ce que le génome humain détermine en plus, de
nos traits physiques, nos comportements sociaux, nos traits de caractère, notre
personnalité et pourrait-il être modifié à dessein ?
Pure masturbation intellectuelle sans la moindre influence sur la destinée de l’humanité. Heureusement, par exemple, que pendant ce temps, d’autres personnes séquencent l’ADN.
En effet, il faut absolument débattre de la guerre en Ukraine, de la postion du Président qui est un alignement sur celle du "deep state" américain, et de sa gestion totalement autocratique.
Mais, ce dernier est intelligent, qui lance diversion sur diversion, à l’exemple de l’affaire du second couteau Pap Ndiayé qui fait dans la provocation en taxant certains sites d’information comme d’extrême droite.
Ce qui est décevant, c’est le nombre impressionnant de personnes qui participent à l’emballement médiatique, tombent dans le panneau et s’étripent stérilement sur une question secondaire justement par rapport à la guerre en Ukraine....
Iil ne faut pas se tromper de cible : Macron est le problème.