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Vaquette

Vaquette

L'IndispensablE Tristan-Edern VAQUETTE - en personne.

Tableau de bord

  • Premier article le 11/06/2013
  • Modérateur depuis le 02/07/2013
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Derniers commentaires




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    Vaquette Vaquette 20 août 2013 13:00

    Ben oui ! et très évidemment. J’ai regardé 10 secondes (je n’ai pas que ça à foutre que de mater des vidéos) de chaque (le Sale pute, je le connais par coeur, le Dieudo, pas du tout), l’avertissement d’Orelsan est une petite provo qui me faire rire, le machin de Dieudo avec son chiard, c’est vu et re-revu et c’est d’un consensuel puant (ah !, on aime tous bien les enfants...). Et par-delà, avant même que la musique ou le sketch n’aient commencé, j’ai l’impression qu’il y a un truc jeune d’aujourd’hui et un truc vieux, mais vieux... Un truc fait à l’arrache avec une cam pourrie et sa seul vague copine pour tenir le rôle et un truc "pro" dans un "grand théâtre". Ce ne sont même pas des arguments ce que je donne, juste un feeling perso qui correspond à ma nature et à ce que j’en fais. Désolé (ou pas).



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    Vaquette Vaquette 18 août 2013 13:20

    Rien d’extraordinaire qui mériterait un buzz sur la toile, elle n’a pas frappé personne, pas sorti sa lacrymo ni même fait pipi tout autour du plateau pour marquer son territoire. Elle s’est simplement, à l’instant même où les lumières sur les caméras qui indique qu’on filme se sont éteintes, levée brusquement, elle a arraché son micro HF, l’a jeté sur son siège et a tracé d’un coup d’un seul vers la sortie sans dire au revoir à personne pas même à Taddeï. Disons que l’impression tranchait avec ce que j’aurais pu attendre ou du moins avec la pleine conscience que j’avais pour ma part qu’on venait de participer à un jeu, un spectacle sans grande conséquence. C’est ça en fait ! J’ai eu l’impression de mon côté (je crois à juste titre) qu’on sortait d’un match de catch, que j’avais joué mon rôle de "Super-bouffon-en-rouge-avec-des-spikes-ridicules-qui-est-contre-tout-le-temps" et elle le sien qu’elle multiplie sur tous les rings de tous les médias de France mais qu’elle, elle avait la tête de celui qui vient de se faire réellement fritter dans une rixe de rue (Alors qu’avec Raufer par exemple, on a discuté ensemble tranquillement après, comme des personnes pas d’accord mais bien élevées et qui ne réduisent pas d’entrée leur interlocuteur à son personnage médiatique). C’était vraiment étrange ce décalage que j’ai trouvé (strictement) déplacé. Mais c’est probablement moi qui suis bizarre et ça prouve sans doute qu’elle croit en ce qu’elle dit...



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    Vaquette Vaquette 16 août 2013 02:18

    @Roger. Je suis toujours abasourdi par les gens qui ne connaissent pas le doute, moi qui vis en permanence avec, ne serait-ce que parce que j’ai eu une formation scientifique mais surtout parce que c’est uniquement par la remise en question de ses certitudes qu’on évolue et progresse. Donc voilà, tu as entendu une ou quelques chansons rigolotes de moi d’inspiration plus ou moins punk (alternatif français des années 80, c’est plus précis) (et c’est bien naturel vu que c’est ce qui est le plus facilement accessible dans tout mon travail passablement polymorphe (à un point dont je suis sûr tu n’as aucune idée)), effectivement qui n’ont rien de rien d’élitistes, de conceptuelles ou d’avant-gardistes, je te l’accorde d’évidence, et tu tombes sur ce forum où deux personnes qui n’ont pas tout à fait l’air abruties (Loki et moi) qualifient mon travail avec les termes susnommés. Moi, à ta place, je me dirais : Tiens, c’est bizarre, soit ils disent des grosses conneries pour des raisons que je vais essayer de comprendre, soit c’est moi qui ai une idée fausse du travail du type en question, c’est intéressant, je vais creuser. Toi, non !, désespérément (ce n’est pas un adverbe pour faire joli, je te jure que c’est l’une des principales causes de mon désespoir et également de ma misanthropie) tu n’as pas le quart d’une seconde de doute ou de remise en question (et d’ailleurs, malgré ce mail pédagogique, je sais par expérience que tu vas hausser les épaules à sa lecture et que ça n’instillera pas le moindre début de curiosité dans ton esprit susceptible d’ébranler un rien tes certitudes – il n’y a pas besoin d’espérer pour entreprendre, c’est pour cela que je te réponds), non, tu sais, Vaquette, c’est ça !, tu as entendu une chanson, donc c’est ça ! Un peu comme un type qui connaîtrait Godard parce qu’il a vu Pierrot le fou ou Ferré parce qu’il a écouté Jolie môme et qui serait regardé avec affliction par ceux qui connaissent réellement l’évolution du travail de Godard et de Ferré. Alors voilà, toutes mes chansons rigolotes ont été écrites avant 1996, il a plus de 17 ans ! Depuis, j’ai énormément évolué et écrit par exemple "J’veux être Grand et Beau", "Je gagne toujours à la fin" ou "la Conjuration de la peur" (j’ai donné un lien vers un extrait de cette longue chanson à Jean Piètre au-dessus, écoute au moins si tu veux a minima être honnête) : si droit dans les yeux tu oses me dire qu’il s’agit de travails dont la forme est standard et facile d’accès, disons autant que "J’encule" de Gogol Ier, alors soit je vais penser que tu es fou, soit plus probablement que tu es totalement malhonnête et que tu n’as même pas le courage d’avouer que tu as dit une grosse connerie.

    Ensuite, merci pour la morgue avec laquelle tu me donnes un petit cours de "rock alternatif" des années 80 mais je crois que je connais moi-même pas trop mal le sujet (si de ton côté tu avais entendu parler de mon spectacle "Un siècle et demi de chanson française hard-core", tu en serais je n’en doute pas convaincu). Seulement voilà, en matière de provo sur le génocide juif, tu aurais été nettement plus crédible si tu avais cité de la oï et en particulier "Un amour perdu" d’Evil Skin. Dommage.

    Enfin, il y a une chose que tu amorces mais que tu ne dis pas explicitement de façon intéressante et développée et c’est bien regrettable car là, pour le coup, tu aurais visé juste, c’est qu’effectivement ma chanson "Mort aux Juifs" arrive avec 15 ans de retard pour prendre de vitesse Gogol Ier et s’inscrire légitimement comme la dernière incarnation possible du mouvement initié par Choron (mais j’avais à peine plus de 20 ans à l’époque quand j’ai écrit ça, avec 15 ans de moins, tu m’excuseras, je n’étais pas encore tout à fait assez mûr pour prendre ma place dans ce mouvement ô combien estimable) ET AUSSI avec 15 ans d’avance sur l’air du temps qui créé depuis quelques années des Sarkozy, des Zemmour, des Dieudonné et des Soral. Il se trouve vois-tu que j’ai un certain respect et même un respect certain pour Jean-Pax Méfret et qu’une grande partie de ce respect provient du fait qu’il arrive trop tard, au moment où "Je suis pour" de Sardou est encore possible et bien trop tôt pour le triomphe des Zemmour, Soral and Co. OK, on est des pauvres loosers pathétiques lui et moi, je te l’accorde, des ringards mauvais, vas-y, fais-toi plèz’, mais disons au moins que dans le cas de Jean-Pax Méfret, ce côté pas possible, Don Quichotte, personnellement je trouve que ça a un charme bien réel, au minimum celui de l’absence d’opportunisme, tu vois, on revient à mes vidéos.

    "Plus je vieillis, plus j’suis radical, respire, j’suis pas prêt d’être Renaud" : si tu connaissais mes chansons plus récentes (et moins drolatiques, et moins inintéressantes formellement que celles du tout début de ma "carrière"), tu aurais déjà entendu cela.

    Crevez tous (c’est l’adresse de mon site web).



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    Vaquette Vaquette 16 août 2013 02:16

    @Jean Piètre. Merci pour le client de gagné, n’étant qu’un petit boutiquier mercantile aux yeux de certains gauchistes, je me réjouis de voir ainsi mon chiffre d’affaire en pleine croissance. Cela étant je crains que tu ne confondes (ou ne fasses semblant avec une mauvaise foi que je sens poindre) un peu tout. Qu’un restaurateur (mon côté petit commerçant, j’y reviens) soit là pour équilibrer son compte d’exploitation et faire a minima des bénéfices, c’est une chose et une chose naturelle, compréhensible et légitime. Que pour ce faire certains sans scrupules n’hésitent pas à servir à leurs clients des produits avariés, c’en est une autre. Mais affirmer benoitement par un glissement absolument aberrant de la vérité que tous les restaurateurs qui ne font pas faillites servent du poisson avarié, franchement, c’est n’importe quoi !

    Je n’ai choisi aucun cœur de cible et mon seul et unique maître, tu n’es pas obligé de me croire mais je te l’affirme ici sans ciller, c’est l’idée que je me fais de la transcendance de l’art, c’est très simplement le fait que quand je vais mal, je lis au hasard une phrase de Bernanos et je sais que quelque chose d’infiniment supérieur à ces discussions sur ce forum existe et que c’est à ce monde-là que j’aspire, tout le reste ne me satisfaisant que très peu. Ris si ça t’amuse, c’est facile.

    Cela étant, j’avoue ici comme je l’ai déjà avoué des centaines de fois sans fausse pudeur que oui, je diffuse ces vidéos et je viens ici en assurer le service après-vente exclusivement pour des raisons promotionnelles (et en ce sens tu as raison, ça ressemble à ce que fait Soral : on est arrivé probablement lui et moi au même constat qu’il se trouve énormément plus de gens prêts à regarder une vidéo gratuite qu’à lire un bouquin payant – je ne suis pas responsable de visage-là de ce monde).

    Quant à ma musique, veux-tu bien prendre 4 minutes 13 pour que j’essaye de te faire changer d’avis ? Oui ? Alors OK, écoute au moins ça, c’est un extrait tiré d’un morceau qui fait en tout 32 minutes (la Conjuration de la peur). Tu me diras si ce n’est pas au minimum un peu intéressant, un peu plus que ce que tu imaginais : http://www.crevez-tous.com/mp3/la_conjuration_de_la_peur_-_extrait_4.mp3



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    Vaquette Vaquette 16 août 2013 02:11

    Ami-camarade Loki,

    Rapidement moi aussi. Regarde impérativement le dernier épisode (le 22), ce sera un bon prétexte donné à ceux qui veulent railler mon échec, je le livre absolument à nu aux charognards avec l’aigreur qui va avec, qu’ils en profitent, mais toi, comme quelques autres, j’espère que cet épisode te touchera. Tu me diras.

    Quant à ce que tu dis sur le fait d’être en avance sur l’époque, je copie-colle ce que je réponds à ça dans mon premier roman (évidemment, ça ne s’adresse pas à toi, ou plus exactement, ça s’adresse avant tout à toi mais ce n’est pas du tout contre toi bien sûr) :

    "Pourquoi l’excellence, lorsqu’elle est morte, vous est infiniment plus sympathique que lorsqu’elle survit, malgré vous ? Comprenez-moi bien, que vous ayez mauvais goût aujourd’hui, c’est votre problème. Mais comment se fait-il que vous ayez si bon goût trente, cinquante, cent ans après ? Comment écouter Ferré, et, le même jour, Juliette ? Pourquoi est-il impossible d’exposer aujourd’hui un tableau un tant soit peu violent dans une galerie parisienne, quand partout fleurissent des copies serviles de Picasso ou de Bacon ? Pourquoi les sales petits cons mauvais qui jouent du Dario Fo au Festival Off d’Avignon et qui joueront J’veux être Grand et Beau dans vingt ans, crachent et tapent sur Vaquette dans la rue ? Pourquoi ne lisez-vous plus Paul Bourget, lui que vous avez adulé et couvert d’honneurs, de distinctions, pendant que Léon Bloy mendiait devant sa porte de quoi enterrer son père ? Parce que vous avez changé  ? vous avez progressé ? vous vous êtes amendés même ? – vous y croyez, vous ? Ou bien alors, parce que la société est – vous voyez, on y revient – et que les artistes (je parle de nous, pas de mes navrants collègues bien sûr) sont en avance sur leur temps (souvenez-vous, c’est la formulation qui excuse) : un artiste est un artiste quand il a transformé le public, non ? Au bout du compte, vous n’avez rien à vous reprocher, vous faites pour le mieux – on ne pouvait pas savoir ! Ça ne vous rappelle rien cela ? Quand on ne sait pas, on ne dit pas, ou alors, on demande. On ne pouvait pas savoir ? Si, on pouvait, la preuve, moi, je sais, vous n’aviez qu’à me demander."

    Bien à toi,

    Vaquette

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