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Éric Guéguen

Éric Guéguen

Le monde actuel en 20 penseurs :
 
Platon - Aristote - Lucrèce - Farabi - La Boétie - Montaigne - Spinoza - Rousseau - Hegel - Tocqueville - Nietzsche - Ortega y Gasset - Polanyi - Strauss - Arendt - Vœgelin - Villey - Dumont - MacIntyre - Lasch
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« Le citoyen typique, dès qu’il se mêle de politique, régresse à un niveau inférieur de rendement mental. Il discute et analyse les faits avec une naïveté qu’il qualifierait sans hésiter de puérile si une dialectique analogue lui était opposée dans la sphère de ses intérêts réels. Il redevient un primitif. Sa pensée devient associative et affective. »
(Joseph Schumpeter, Capitalisme, socialisme et démocratie, Quatrième partie, XXI, 3 (p.346)).
 
Contact : [email protected]
Le Miroir des Peuples, éditions Perspectives Libres, 2015

Tableau de bord

  • Premier article le 05/12/2012
  • Modérateur depuis le 28/02/2013
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Derniers commentaires




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    Éric Guéguen Éric Guéguen 23 novembre 2012 16:12

    "... à ceci près", pardon...



  • vote
    Éric Guéguen Éric Guéguen 23 novembre 2012 15:57

    @ Machiavel1983 :
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    Je suis, en gros d’accord avec ce que vous dites... à ceci prêt :
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    "Moi j’ appelle ça de l’ esclavage ou à la limite de la domestication. Est ce que quand un fermier fait sortir son bétail pour le faire paître et le remet dans la ferme la nuit tombé , cela fait il du bétail le souverain ? Pourtant le bétail est lui aussi courtisé , on peut mettre au point des techniques pour lui faire faire ce qu’ on veut sans employer la force. Pour moi , ce n’ est pas de la souveraineté."
    ---------------
    Moi aussi j’appelle ça "esclavage", mais librement consenti. Nous avons affaire à une souveraineté lâche et paresseuse, à la dictature molle de Tocqueville. Le souverain a tous les droits, celui de tendre le bâton pour être battu inclus. Quant à la métaphore du berger : NON ! Car en l’occurrence, les moutons changent de "berger" comme de chemises. Sauf que tous les "bergers" sont les mêmes. pourquoi ? Parce qu’il ne s’agit pas de "bergers", mais de "moutons en chef", issus du même corps de pleutres. Ce que veut le bétail, c’est brouter en paix.
    C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je conseille davantage la lecture de La Boétie que celle de Soral et consorts.

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    Je viens de regarder la vidéo de Drac : très intéressant (bien plus que Soral, au passage !) et je suis d’accord avec lui. Ce Monsieur dit qu’il faut "retrouver du sens" : voilà le problème !
    Comment retrouver LE sens dans un monde qui fait de toute notion de sens un épiphénomène soumis aux seules volontés de l’individu ! Et mettre fin au relativisme, c’est renvoyer dos à dos socialistes et libéraux, c’est revenir... à Aristote (écoutez la vidéo, Drac le dit lui-même !). Je vous l’ai dit : lisez Aristote, c’est énorme.
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    PS : Sur Marx, bien vu : je parle des marxistes, et les marxistes à avoir lu Marx ne sont pas légion...



  • vote
    Éric Guéguen Éric Guéguen 23 novembre 2012 14:59

    @Machiavel1983 :
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    Je réponds d’un bloc à vos deux réserves :
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    Vous dites que « jamais on a autant cherché le consentement des peuples qu’aujourd’hui », et vous avez parfaitement raison. Ce qui se traduit par quoi ? Par le fait que le peuple demeure le véritable souverain. C’est toujours le souverain que l’on courtise, pas l’exécutant. Seulement c’est un souverain qui – mis à part quelques coups de force dans des manifs – demeure impuissant. Et cette souveraineté impuissante, nous nous l’a sommes offerte au cours des décennies. Par impuissance, j’entends bien sûr impuissance politique. Alors, comment peut-on être souverain ET impuissant face à certains groupes de pression ? C’est là que tout devient intéressant, et immensément compliqué : la souveraineté du peuple repose en fait sur sa propension à toujours consommer, à participer de cette éternelle croissance recherchée, dont les plus malins et les moins scrupuleux sauront tirer quelque profit substantiel ! Face à cela, il serait bon d’appeler nos politiques à la rescousse, mais nous les avons émasculés par crainte atavique de retomber dans les chaînes du pouvoir despotique.
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    Les marxistes ont coutume de prétendre que sans les riches, il n’y aurait pas de pauvres. Je pense, au rebours, qu’il n’y aurait alors plus que des pauvres. En revanche, sans les pauvres, et sans parler de pauvres, sans les classes moyennes pléonexiques, boulimiques par certains côtés, il n’y aurait pas de riches.
    -----------------------

    Vous disiez vous-même, sur un autre fil, que de toute façon, le peuple ne désire pas le pouvoir (si je ne m’abuse). Je répondais qu’à mes yeux, le pouvoir en démocratie, en gros, c’était un flingue au milieu d’une table ronde, et qu’au lieu de trouver le plus à même de s’en servir, nous préférions augmenter le diamètre de la table pour y convier tout le monde et rendre le flingue inaccessible à chacun (façon Chouard). Je maintiens ce que je disais alors. Nous voudrions flinguer le banquier ? Il va falloir revoir le diamètre de la table.
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    Notre monde, « globalisé », est entropique comme il ne l’a jamais été auparavant. En science, l’entropie est la mesure du désordre moléculaire, et le moindre mouvement y contribue de manière irréversible. Nous voudrions agir, mais agir, c’est déjà opérer un mouvement, et renforcer par là même l’entropie ambiante.
    -------------------------

    Quant à Michel Drac, je n’ai pas vu cette vidéo. Je m’y attèle dès que possible et vous soumettrai mon point de vue. Merci en tout cas pour ce lien. Et merci de m’inviter à parler de choses autrement plus intéressantes que de l’ego surdimensionné du nain Robin, choses qu’il est dans l’incapacité intellectuelle de comprendre.
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    Cordialement,

    EG



  • 2 votes
    Éric Guéguen Éric Guéguen 23 novembre 2012 13:40

    @ Machiavel1983 :

    Volontiers. Pour être concis, je dirais qu’il me paraît symptomatique et propre aux démocraties actuelles de chercher des complots. L’homme qui se saisit de cette peur panique - Soral ou d’autres - a de beaux jours devant lui en terme éditorial.
    Je m’explique...
    La finance mise à part, jamais dans l’histoire le peuple n’a eu autant de pouvoir (politique j’entends) entre les mains. C’est quelque chose qui fera ricaner tout le monde, mais c’est un fait : je ne dis pas qu’il a énormément de pouvoir, je dis bien qu’il n’en a jamais eu autant. Jamais la rue, en particulier, n’a autant décidé des politiques à mener. Mais pour que la rue s’emballe, il faut ET des meneurs à grandes gueules, ET des élites sur qui taper.
    Là aussi, je ne dis pas que nos hommes et femmes politiques ne méritent pas notre mépris le plus profond, je dis simplement qu’il est illusoire de penser qu’ils ont effectivement les moyens de changer les choses. Ils ne sont que des pions.
    Alors, me direz-vous, ne suis-je pas moi-même le jouet du complotisme ? N’y suis-je, moi aussi, sujet à mes dépens ? Non. Et c’est là que j’en reviens au côté symptomatique des choses. Nous nous gargarisons du doux mot de "démocratie" (et vous savez très bien que la plupart des gens ne savent même pas ce que renferme précisément le concept) qui se sera construite, en 200 ans, dans la haine de toute idée de pouvoir. Celui-ci s’est dilué dans l’hyperconsommation - et le système représentatif sert la soupe au marché en faisant des citoyens de simples consommateurs à l’écoute de candidats devenus, quant à eux, simples VRP. Un malheur n’arrivant jamais seul, la dilution du pouvoir politique s’est donc accompagnée d’une montée en puissance du pouvoir économique. Et les nantis en profitent, au détriment des plus faibles.
    Tout le problème, à mes yeux, est bien là : nous sommes tous conscients du cataclysme imminent, mais admettre que nous avons toutes et tous souscrits tacitement à ce qui l’a engendré contre un confort toujours plus grand serait au-dessus de nos forces. Comment la sacro-sainte démocratie pourrait-elle permettre la crise inique que nous traversons ? Cela ne peut pas venir de ses ressorts propres, non non non. Donc ?... Eh bien donc il y a forcément tout un tas de salopards à opérer dans un coin : Juifs au nez crochus et maçons partouzeurs, nus sous leurs tabliers. Ça, oui, le peuple l’entendra bien mieux qu’une critique objectif d’un régime moribond auquel on le somme de vouer un culte.

    À vous lire, cher ami.
    EG



  • 2 votes
    Éric Guéguen Éric Guéguen 23 novembre 2012 11:17

    @ Babylon Baby :

    On s’en fout de Soral. Mais le fait est que Robin rêve qu’on le compare à lui.
    Je n’ai pas de sympathie particulière pour Soral qui a l’art de déceler des complots partout, il y a des gens beaucoup plus intéressants et beaucoup plus honnêtes dont on ne parle jamais.
    Mais une chose est sûre : Soral, lui, a lu des livres et il a su se faire connaître. Qu’on le veuille ou non, c’est vrai que c’est un intellectuel. Brouillon et clownesque, mais intellectuel quand même.
    Robin n’a lu que des articles Wiki - hors des manuscrits qu’il reçoit -, c’est manifeste, sinon il ne débiterait pas tant d’âneries à la minute. Il est la preuve sur pattes que l’on peut à la fois défendre la liberté d’expression et être d’un sectarisme à toute épreuve. Il ne sait même pas ce que le mot libéral signifie, étymologiquement, ce qui ne l’empêche pas de le cuisiner à toutes les sauces. Quant au fait religieux, c’est viscéral, il n’y comprend rien mais voit des cagots partout, tout ça parce que son cousin s’est suicidé et que sa grand-mère a un trou dans sa robe (dixit).Il se fout de la gueule du monde.
    Le plus grand bien que je lui souhaite, c’est que l’on ne parle plus de lui, avant qu’il ne sombre définitivement dans le ridicule. Robin serait prêt à n’importe quoi pour que l’on parle de lui. Je suis persuadé qu’il jouit à la lecture de tout ça, ça lui fournit le sentiment d’exister... enfin !
    Le dernier soutien qui lui reste, c’est Freysinger... jusqu’au jour où Robin décèlera en lui un crypto-coco, c’est couru d’avance. En outre, sur son site, il n’y a guère plus que Thomas Ferrier a lui faire de la lèche.
    Et tant qu’on y est, arrêtons donc de parler de Soral également. Soral, c’est de la littérature. C’est plein d’humour, mais ce n’est pas sérieux.

    Marre de tous ces imposteurs.

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