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Les commentaires de concombres



  • 2 votes
    concombres 26 avril 2016 10:35

    En tout cas les commentaires donnent un début de réponse à la question posée.

    Personne n’entend la même chose par police. Et la formule varie entre police et policiers.
    Certains voient les policiers comme une somme d’individus travailleurs. Pour eux affubler la police d’un petit nom c’est faire des généralités.
    Certains les voient même comme des prolétaires. ?? ( cf. Marx : la non-classe qui abolira toute les classes ? ) héhé.
    D’autres voient la police comme une institution, le bras armé de l’état.
    D’autres encore la voit comme une technique de gouvernement à part entière.

    Tout ça illustre bien la bâtardise de la police.
    Mais les policiers eux, sont-ils tous des bâtards ?

    Ceux qui se figurent le pouvoir sous la forme de structures, d’institutions voient la police comme ce qui permet de faire fonctionner la justice. SI la justice est pourrie ils pourront dire fuck the police.
    Ceux qui se figurent les pouvoirs comme technologiques et voient dans la police une technique de gouvernement et dans le policier l’instance de son actualisation, diront pour peu qu’ils soient révolutionnaires, ACAB.



  • 1 vote
    concombres 10 janvier 2016 18:47

    @Heimskringla

    milton friedman le prophète. mmm tu as vendu ton âme pour un crayon. Il t’as ensorcelé. Rien à faire il est pourri son crayon. Si tu penses l’inverse c’est que jamais de ta vie tu n’as touché un objet technique digne de ce nom. Ce n’est pas un de ces 100 ouvriers qui ont fabriqué cette merde que tu entendra causer comme ça.

     

    Le marché c’est la paix. Il faut être un sacré nihiliste pour tenir un tel discours. Je vois de la bave s’écouler de sa gueule ensanglantée. Pourriture de criminel.

    90 ballets passés à professer la mort au chaud dans ses quartiers. Ses proies, elles, n’ont même pas eu le temps de jouer avec papa maman qu’elles étaient déjà, au mieux enchainées à l’usine sinon décapitées à la machette.



  • 1 vote
    concombres 10 janvier 2016 16:00

    Il y a un bon échantillon de résignés ici.
     
    Les pétrifiés qui invoquent constamment (ce qu’ils connaissent de) l’histoire pour nous ramener interminablement au néant des possibles. Comme si tout ce que nous ne connaissons pas ne pouvait ni advenir ni avoir été. Le passé écrit dans les bouquins est non seulement exhaustif, mais c’est notre horizon. Religion de la mort. Zéro foi en l’imagination, donc zéro foi en eux-même. Attitude qui défie toute les lois de l’expérience. C’est que l’ennui quotidien du net ça laisse de grosses séquelles, c’est assez pauvre en expériences. Depuis leur connaissance abstraite et falsifiée du monde, ils traiteront les vrais terriens d’u-topistes, eux qui n’habitent réellement aucun lieu. Inversion infernale des choses. Ils seront du côté du réalisme anthropologique, de la sagesse raisonnable raisonnante, écho infernale de la raison qui roule sur elle-même, boucle interminable et pourtant déjà terminée, le passé c’est le futur. En somme une grosse paire de ciseaux pour te couper les couilles.
     
    Les immobilistes, adorateurs du maître. Mélomanes frileux drogués à la ritournelle du confort, ils aiment tant flemmarder sous leur couette toute la journée pourvu que maman soit là pour les bercer de contines soporifiques. Les temps n’ont jamais été aussi amicales, bien qu’ils n’aient jamais rien connu d’autre. Eux ils sont nés depuis le point indifférencié de leur mort. Leur naissance fut leur accomplissement. La mort est confortable, souriante et mélodique.
     
    Ceux qui voient dans le maître la nature elle-même. Pour cause l’économie c’est le feu. Ils semblent oublier qu’ils en sont eux aussi de la nature. Et qu’ils sont périssables comme elle. Eux ils se tondraient eux-même si le berger leur demandait poliment, croyant entendre la nature leur chuchoter leur avenir.
     
    Ceux qui avec lucidité invoquent le péril guerrier de la liberté. Leur lâcheté les préserve de la vie. La vie étant la guerre. Et la guerre n’étant pas ce qu’ils croient qu’elle est, ils choisissent délibérément la mort pourvu qu’elle soit pacifiée. Ils sont aveugles à toutes les guerres réelles qui traversent notre monde. Ils ne connaissent que le spectacle des affrontements orchestrés. Pour eux la guerre se fait entre militaires. Et eux ne sont pas militaires.
     
    A tous ceux-là. Qu’ils CausentToujours. La démocratie très peu pour moi.
     
    Heureusement il y en a qui sans aucune prétention à écrire le passé, pour qui une fausse note a éveillé l’odorat de l’intuition. Pour qui la supposée naturalité du maître sent maintenant irrémédiablement la mort. Dont la peur exempt de lâcheté les embarque sur les sentiers imprévisibles de la vie non administrée. Travaillent à rendre évidente la supercherie, répondent gentiment aux commentaires, intensifient la dissémination du bon sens. Parce-que ce sont des enfants. Qu’ils veulent qu’on les rejoigne, ils veulent des copains plus de copains encore pour jouer. Ceux là ils font un immense bien.
    Le monde économique est beaucoup beaucoup plus fragile que ce que les commentaires ici présents laissent entendre.
     
    Pourquoi on irait pas jouer avec eux ?? Qu’avons nous à perdre si ce n’est l’ennui des comptes bien faits ?



  • 2 votes
    concombres 15 décembre 2015 23:06

    @Qaspard Delanuit

    Garder des graines pour l’année prochaine n’est pas un savoir. L’économie est un savoir.

    Maintenant tu pourrais défendre que pour garder des graines il faut évaluer tenir des comptes auquel cas tu fais de l’économisme, selon tes dires. Il n’y a rien qui semble signifier quoique ce soit dans cette distinction économisme/économie.

    Moi je crois que garder des graines pour l’année prochaine c’est juste du bon sens qui bien longtemps a ignoré la raison économique et que maintenant toi tu as décidé de ramener ce bon sens à de l’économie.

    Si tu ne tiens qu’à cette raison là qui ignore la raison économique, et que tu veux vraiment l’appeler comme ça alors je te le laisse ton mot économie. Mais il faudrait pas que ca obscurcisse la cible à abattre voilà tout !

    "C’est un débat de mot. (...) Il va nous manquer un mot"

    Comment les gens s’oragnisent entre eux, avec le monde, avec les choses qui les entourent ? J’appelle ça de la politique.

    Quelqu’un qui économise ses ressources comme tu dis ca s’appelle de la clairvoyance. Et c’est marrant parce-qu’il explique très bien que l’économie c’est que de la prévisions. Comment les agents vont ou doivent s’agencer économiquement.



  • 1 vote
    concombres 15 décembre 2015 22:35

    @Qaspard Delanuit
    Le type parle bien de l’économie, de la production de savoirs et de pratiques économiques. Il ne cherche pas à dévoiler des abus ou des dégénérescences de l’économie. Il cherche bien à détruire l’économie, un mode de gouvernement, un agencement des pouvoirs qui est économique.

    Je comprend pas bien le sens de la nuance que vous introduisez. Est-ce que vous voulez signifier que l’économie existe en soit ? Et qu’il ne tient qu’à nous de ne pas en faire une religion ou une idéologie ? C’est une erreur cosmique une aberration épistémologique bien répandue.

    Ton exemple de cheval à 5 pattes m’a bien fait marrer, c’est vraiment de la pataphysique et c’est exactement une intention économiste (pas au sens ou tu l’entendais je crois) - ramener des faits des observations ( en l’occurrence même du virtuel, le cheval n’a pas 5 pattes) à du savoir économique. C’est un espèce d’arraisonnement au sens philosophique

    Pourquoi les arbres sont fait de bois ? Parce-que s’ils étaient en pierre le ciseau à bois serait pas commode. Vous voyez le ciseau à bois précède l’homme - un truc de ce gout là.

    Si oikos veut dire le foyer, Nomos l’administration, la gestion. Economie c’est en fait en substance la comptabilité. Noter entrées et sorties de matières. Il s’agit là d’un acte et d’une production de savoir (qui est aussi un acte, au passage). Le 4 pattes du cheval sont dans ta tête tout comme l’est le cheval à 5 pattes.

    Plus globalement l’économie c’est le savoir technique des agencements entre agents économiques.

    Et un agencement économique est un agencement politique !

    Je crois que ce que tu entendais par économisme c’est l’idéologie économique. Mais toute économie est politique. La politique pour moi c’est comment est-ce qu’on s’agence ?

    qu’est-ce qu’il y a entre nous ? La réponse de notre civilisation qui n’est pas nécessairement celle de ta famille ou de ta communauté religieuse ? est : de l’économie.



  • vote
    concombres 15 décembre 2015 22:31

    @Avlula
    Heureux de faire connaitre le site lundi matin - super site. Pas trop "d’actualités" donc encore pas mal de trucs à lire dans la bonne trentaine de lundis matins déjà parus si t’en as la curiosité smiley



  • 1 vote
    concombres 10 octobre 2015 19:41


    Bakounine lui dit la liberté des autres étend la mienne à l’infini.

    A bas les communistes et vive le communisme !



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    concombres 10 septembre 2015 23:08

    @Éric Guéguen

    Bah quand je cause je suis professeur, puis quand je cause pas je suis arrogant. Mon sort est scellé il semblerait.

    Je répond pas quand j’ai rien à dire, ca me semble honnête. Sinon j’étais content quand même de voir que je vous avais un peu branché sur Illitch ?

    Je sais pas ce qui me vaut le "professeur", à la relecture je m’apercoit que mon commentaire est peut-être un peu violent, il invite pas trop à des salutations cordiales effectivement... mais si vous me lisez vous avez remarqué qu’aucune des violences ne vous étaient adressées.

    Bien à vous  smiley



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    concombres 10 septembre 2015 15:24

    @Éric Guéguen

    Merci pour ce lien très intéressant. Le pan-organisme, de l’échographie à la maison de retraite en passant par la dictée concertée, la famille entrepreneuriale

    Très intéressant aussi d’entendre cette lecture "chez la réaction". Mais je vous le dis, Baptiste je veux pas trop le dénoncer hein, je le dirai pas sur le site du cercle parce-que j’aime beaucoup son audace mais il avance carrément masqué. Le terme de pan-organisme, l’exemple de l’échographie, l’expression devenir monde de l’organisation, l’évocation très brève et habile du tiqqun, une foultitude d’autres indices, il prend ses précautions, il se distancie avec une sacrée mauvaise foie (nécessaire j’imagine) de ses références les plus notoires, mais il y a des plis qui ne trompent pas, je reconnais ses lectures les plus secrètes, les plus inavouées et vaudrait mieux pas que le cercle mette la main dessus, ca serait l’avanie pour lui je vous l’assure, il serait, au-delà du cercle même un pestiféré chez l’entièreté des milieux universitaires. Moi je veux voire si il aura un jour le cran d’assumer son devenir-pariat.

     

    En passant, 250 commentaires sur une vidéo qui ne dit rien, si ce n’est qu’elle dit qu’elle dira quelque chose, c’est très fort vous êtes une vraie star. Belle tribune de gogoles aussi. Bon courage.



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    concombres 7 septembre 2015 16:01

     "« La base de l’homogénéité sociale est la production. La société homogène est la société productive, c’est-à-dire la société utile. Tout élément inutile est exclu, non de la société totale, mais de sa partie homogène. Dans cette partie, chaque élément doit être utile à un autre sans que jamais l’activité homogène puisse atteindre la forme de l’activité valable en soi. Une activité utile a toujours une commune mesure avec une autre activité utile, mais non avec une activité pour soi. La commune mesure, fondement de l’homogénéité sociale et de l’activité qui en relève, est l’argent, c’est-à-dire une équivalence chiffrable des différents produits de l’activité collective. » Bataille saisit ici la constitution contemporaine du monde en tissu biopolitique continu, qui seule rend compte de la solidarité fondamentale entre les régimes démocratiques et les régimes totalitaires, de leur infinie réversibilité les uns dans les autres."



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    concombres 29 août 2015 13:22

    Ce type croit que les robots de polytechnique et sa civilisation d’économistes ont inventé le biomimétisme. Hahaha
    Et il croit découvrir les vertus écologiques éthiques du capitalisme cognitif quelques 60 ans à la bourre.
    C’est quand même rassurant que ce genre de Psychopathe fou furieux soit complètement con, ca tempère un peu la propagande.



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    concombres 7 juin 2015 12:49

    « Jusqu’ici les anarchistes eux-mêmes sont essentiellement demeurés des systématiques extrêmes, au fond leur anarchie est un concept étroitement ficelé (…) L’anarchie n’est pourtant rien de si froid et de si clair que les anarchistes la conçoivent ; quand l’anarchie deviendra un rêve sombre et profond, au lieu d’être un monde accessible au concept, alors leur éthos et leurs habitudes deviendront de cette même sorte. »
    Gustav Landauer



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    concombres 31 mai 2015 14:19

    ANTI-FRANCE VAINCRA !



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    concombres 23 mai 2015 17:02

    @Fidol Castré

    Sinon Porte voit évidemment bien mais court, () n’importe quelle chapelle de ces crétins sont en sous-main pilotés -au minimum aidés matériellement- par les services et des proches du pouvoir qui ont besoin d’un ennemi d’Etat.

    voit évidemment bien mais court ?

    Ce que vous auriez voulu qu’il voit, il l’a vu. Mais ce que lui a vu vous a échappé.

    Que dit-il d’autre que : le dénommé groupuscule terroriste anarcho-autonome est fabriqué de toute pièce ?

    Le terroriste est une catégorie politique. Une catégorie politique est une construction idéologique. Il n’y a pas de "en sous-main pilotés" ou de "au minimum aidés matériellement" il n’y a que pure fabrication d’un ennemi d’état et donc fabrication par contraste d’une "population". Définir un extérieur, l’ennemi, pour fabriquer un intérieur, la société. Il n’y a là que pure technique de gouvernement. Puisse l’ennemi être lui-même intérieur et le gouvernement gagne cette possibilité extraordinaire de faire passer une guerre civile pour une guerre sociale.



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    concombres 19 mai 2015 09:44

    @Éric Guéguen

    Bah oui, par exemple. Il dit quoi déjà ? Plus d’experts, plus d’institutions ? C’est ce que j’appelle des élémentaires.

     

    Merci zatara pour la traduction ca gagne en précision.



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    concombres 18 mai 2015 13:53

    @Éric Guéguen

    Je n’ai pas compris du tout ce que vous me reprochiez, je ne dois pas être du niveau.

    Trop de problèmes truqués vous brouillent l’esprit vous en avez oublié les élémentaires.
    OUi vous n’êtes pas du niveau. Je suis en dessous.



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    concombres 17 mai 2015 14:18

    " La vie quotidienne n’a pas toujours été organisée. Il a fallu pour cela, d’abord, démanteler la vie, en commençant par la ville. On a décomposé la vie et la ville en fonctions, selon les "besoins sociaux". Le quartier de bureau, le quartier d’usines, le quartier résidentiel, les espaces de détente, le quartier tendance ou l’on se divertit, l’endroit ou l’on bouffe, l’endroit ou l’on bosse, l’endroit ou l’on drague, et la bagnole ou le bus pour relier tout cela, sont le résultat d’un travail de mise en forme de la vie qui est le ravage de toute forme de vie. Il a été mené avec méthode, plus d’un siècle durant par toute une caste d’organisateurs, toute une grise armada de managers. On a disséqué la vie et l’homme en un ensemble de besoins, puis on en a organisé la synthèse. Il importe peu que cette synthèse ait pris le nom de planification socialiste ou de marché. Il importe peu que cela ait abouti à l’echec des villes nouvelles ou au succès des quartiers branchés. Le résultat est le même : désert et anémie existentielle. Il ne reste rien d’une frome de vie une fois qu’on l’a décomposée en organes. De là provient, à l’inverse, la joie palpable qui débordait des places occupées de la Puerta del Sol, de Tahrir, de Gezi ou l’attraction exercée, malgré les infernales boues du bocage nantais, par l’occupation des terres à Notre-Dame-des-Landes. De là la joie qui s’attache à toute commune. Soudain la vie cesse d’être découpée en tronçons connectés. Dormir, se battre, manger, se soigner, faire la fête, conspirer, débattre, relèvent d’un seul mouvement vital. Tout n’est pas organisé, tout s’organise. La différence est notable. L’un appelle la gestion, l’autre l’attention - dispositions en tout point incompatibles."

    A nos amis p.87



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    concombres 17 mai 2015 14:06

    Ils se murmure dans certains cercles conspirationnistes que la démocratie ne serait que le gouvernement à l’état pur. Que gouverner est une provocation à la-quelle il ne faut céder.

     
    Je voit ici une belle brochette de provocateurs dont certains vont jusqu’à qualifier d’utopie ce qui se profile comme un monde bien meilleur que celui d’aldous huxley.
    Cela provient de ce que les gens se figurent encore le pouvoir comme un enjeu de gestion. Joyeux paradigme occidental gestion gestion gestion gestion gestion. Travailler au parachèvement de la démocratie, c’est travailler à rendre la vie plus gouvernable. Vous avez de beaux jours devant vous. L’avenir de la démocratie directe se préfigure déjà dans les facebook, google, i-phone, gps et dans tout ce qui supprime le territoire comme obstacle à un pouvoir que vous voulez toujours plus liquide et équitablement réparti/triomphant.

    L’enracinement Eric Guegen ? Croyez-vous y parvenir en déversant sur le monde une chape de béton, comblant par là les quelques brèches que la démocratie imparfaite n’a pas encore bétonnée.

    Le mouvement de la vie est celui de l’ingouvernabilité. Vous êtes des prédicateurs de mort comme dirait l’autre.

    Bisous



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    concombres 13 mai 2015 12:37

    « Qu’est-ce donc qu’un démocrate, je vous prie ? C’est là un mot vague, banal, sans acception précise, un mot en caoutchouc. Quelle opinion ne parviendrait pas à se loger sous cette enseigne ? Tout le monde se prétend démocrate. »
    Auguste Blanqui



  • 6 votes
    concombres 28 avril 2015 09:39

    Un quart de seconde j’ai cru, j’ai eu l’espoir qu ED publiait un article :
    - Bonne idée du jour : travailler un jour par ans.
     
    Déception. BFM vante le travaille d’intérêt général motivé par le chantage.