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lloyd henreid

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misanthrope

Tableau de bord

  • Premier article le 05/10/2013
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Derniers commentaires




  • 24 votes
    lloyd henreid lloyd henreid 9 octobre 2013 17:30

    Merci pour cette nouvelle interview, Asselineau toujours au top ! La précision de ses réponses "sans notes" est hallucinante. Un homme intègre et cultivé.
     
    Juste une nuance sur les questions posées qui sont parfois très orientées, notamment sur le cas d’Israël et de l’Iran : on a l’impression que vous lui tirez les vers du nez, je préfère (mais c’est personnel) l’habituelle neutralité du Cercle dans ses approches (bien que j’abonde plutôt dans le sens de votre analyse).
     
    L’interrogé s’en sort cependant avec des réponses remarquables d’objectivité sur les fondements du droit international et nous livre un argumentaire très pertinent.
     
    Mais puisque je suis d’humeur taquine aujourd’hui, je ferai tout de même remarquer que lorsqu’il évoque (à juste titre) les liens de l’Union avec les idéologies du fascisme et du nazisme, il recourt lui-même aux "stratégies d’extrême-droite" qu’il dénonçait un peu plus tôt dans l’interview ^^
     
    Mis à part ces quelques détails, c’est toujours un plaisir que de visionner les interviews du Cercle et notamment, celles de François Asselineau. Keep it up !



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    lloyd henreid lloyd henreid 9 octobre 2013 16:04

    @ Éric :
     
    1) nous vivons dans un monde de paradoxes et de cycles où c’est l’équilibre entre forces pires qu’inégales : "opposées" qui permet de maintenir la cohérence du tout ;
     
    2) je n’ai pas d’avis tranché sur les hiérarchies, mais il est clair qu’elles sont en effet usurpées... c’est d’autant plus grave qu’elles sont aussi souvent irrévocables.



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    lloyd henreid lloyd henreid 9 octobre 2013 15:48

    Tout à fait d’accord avec vous, Pégase :)
     
    Je citais la littérature en exemple parce que 1) elle fait écho à la compétence "savoir lire" dont parle l’article et 2) parce que je vois en effet beaucoup de gens dépourvus de culture et de "critical thinking" se vanter d’avoir lu tel ou tel bouquin, la fin est trop géniale, mais aucune réflexion sur ce qu’il y a derrière. Pour avoir étudié un peu le truc aussi, je sais qu’il y a souvent derrière les œuvres de fiction même fantastique ("surtout" fantastique ?) de profondes réflexions sur le réel que la plupart des lecteurs ne perçoivent pas. D’où la différence que je faisais entre "lire pour se divertir" et "lire pour réfléchir".
     
    Pour être clair, je n’aime pas mais alors PAS DU TOUT les œuvres dans le style de celles que vous citez : celles qui en jettent pour impressionner plus qu’elles ne rendent le message accessible à celui qui le reçoit. Il y a un côté masturbatoire dans ce genre de littérature : j’écris pour montrer que je domine, et quelque part tant mieux si vous ne comprenez pas — ça me rassure quant à ma supériorité. Steinbeck n’avait pas besoin de références élitistes pour exprimer des choses qu’on retrouve dans le pseudo de Tom, ici présent, près d’un siècle après la publication de ses "raisins". Pas plus qu’Hemingway n’avait besoin de phrases complexes pour obtenir un prix Nobel en 1954 (et là je plaide coupable pour mes posts trop longs et mes tournures trop alambiquées).
     
    Mon point était de dire que la culture est d’abord un état d’esprit et que le monde dans lequel nous évoluons tend à le neutraliser. Le sacrifice des compétences fondamentales sur l’autel du profit, de la productivité, ne peut qu’entraîner le déclin de la culture qui est aussi et sans doute même davantage que la technique, le fondement de n’importe quelle civilisation. J’ai pris la littérature comme exemple mais vous faites bien de rappeler l’histoire à propos de laquelle je suis moi-même un peu largué et je le regrette. Mais le fait d’avoir cet état d’esprit et ces compétences dont je parlais — lire, écrire, compter, et raisonner de manière méthodique et construite — me permet de m’y intéresser et d’avoir "envie" de m’y intéresser, de l’aborder même sur le tard, et d’en débattre.
     
    En espérant que ceci clarifiera les choses... en fait j’adhère à tout ce que vous écriviez, à ceci près que tous les tiroirs ne sont pas tous fait pour être refermés. Parfois s’ils restent ouverts, c’est aussi pour inviter les gens à venir fouiller pour voir eux-mêmes ce qui s’y trouve...



  • 1 vote
    lloyd henreid lloyd henreid 9 octobre 2013 14:58

    Bonjour Éric et merci pour cette réaction :)
     
    C’est également pendant une autre période de chômage (moins longue heureusement) que je me suis pris à me demander ce qui cloche dans ce monde. Par conséquent et bien que j’en souffre un peu quand même, je considère comme une chance le fait d’être ainsi rejeté, humilié, et forcé à remettre en cause la manière dont je vois les choses. Les clashs des voxiens m’y ont aussi beaucoup aidé et continuent d’ailleurs à le faire et c’est tant mieux ^^
     
    Pour ce qui est du "tout se vaut", je pense que c’est là encore l’effet positif du désastre de notre actuel gouvernement : les gens prennent conscience de ce que ça ne marche pas. J’ai toujours des contacts avec d’anciens collègues et employeurs eux-mêmes englués dans une hiérarchie qui leur impose pour réduire les frais de recruter en emplois dits "d’avenir" et qui je cite "vivent mal, au-delà des difficultés que ça leur pose, l’impression de mettre ces employés en difficulté". Parce qu’ils ne savent rien faire, mais alors : rien de rien.
     
    Les employés "normaux" le perçoivent aussi et se retrouvent avec un surplus de taf en conséquence, du coup ça les irrite, et du coup l’idéal du "tous égaux" en prend un bon coup. Même parmi les sensibilités dites "de gauche".
     
    Le point positif — en tout cas en ce qui me concerne —, c’est que les mentalités évoluent dans le sens d’une considération des compétences et pas seulement de la main qu’il faudrait tendre à ceux qui n’en ont guère.
     
    Le point négatif et ce qui m’inquiète en revanche, c’est la détestation qui brouille le jugement et tend à faire oublier que les coupables sont aussi et malgré tout "victimes" d’un système qui fabrique des incompétents décérébrés. Les gens se mettent en rogne parce que soudain ça les concerne : faut faire le boulot de l’autre incapable donc ça m’énerve. Mais la plupart d’entre eux sont aussi très limites sur le plan "scolaire" et n’ont pas plus les moyens de comprendre qu’en effet l’éducation pose problème, et derrière elle les politiques, et tout en haut l’économie qui se nourrit de leurs propres habitudes de pensée et de consommation.
     
    Le "système" ressemble à un mille-feuille géant avec plusieurs couches superposées, organisées de telle manière que ceux qui vivent dans telle couche ne puissent pas voir ce qui se passe deux ou trois couches au-dessus. Ils voient l’étage inférieur avec le "cassos" qu’ils traînent comme un boulet sur leur travail ou sur leurs impôts. Ils voient celui juste au-dessus avec le pauvre cadre ou "petit chef" qui fait de son mieux pour que la machine tourne dans de mauvaises conditions. Les plus intéressés entr’aperçoivent vaguement le rôle des politiques qui impriment le mode d’emploi, mais rares sont ceux qui voient clairement jusqu’à l’Union et ses oligarques qui, sous pression des lobbies, le conçoivent et l’imposent à toutes les autres couches. Et peut-on leur en vouloir ? Les infos, même pour nous, sont très dures à trouver. Il faut en avoir les moyens, l’envie, et le courage d’admettre que tout en haut (à mon avis), c’est la responsabilité de chacun qui est mise en cause. Le parcours est long, semé d’embûches, et douloureux : je reste donc assez pessimiste pour la suite.



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    lloyd henreid lloyd henreid 9 octobre 2013 14:20

    Elle devient aussi nulle parce que ça permet de fabriquer du bourrin dépourvu de discernement. Du qui fait "des jobs qu’on déteste pour se payer des merdes dont on n’a pas besoin" : une voiture plus neuve que celle achetée il y a deux ans, une télé plus plate avec une meilleure résolution, et grosso-modo tout ce que le voisin a de mieux que moi et qui donc me fait défaut. Le temps que passent ces gens à s’occuper de ces choses-là, ils ne le passent pas à réfléchir sur autre chose. Ce qui faisait dire à Carlin qu’en effet :
     
    « There’s a reason education SUCKS, and it’s the same reason that will never, ever, ever be fixed. [...] Because the owners of this country don’t want that. [...] They don’t want a population of citizens capable of critical thinking [...] — that’s against their interest. You know what they want ? They want obedient workers. Obedient workers. People who are just smart enough to run the machines and do the paper work, and just dumb enough to passively accept all those increasingly shittier jobs with the lower pay, the longer hours, the reduced benefits, the end of overtime, and the vanishing pension that disappears the minute you go to collect it. » (Carlin, "le rêve américain")

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