@ marceau
@ marceau
Ben, franchement, chais pas. Le monsieur nous construit laborieusement un gros discours anti-pleurniche tiers-mondiste (on peut du moins lui concéder que ça existe), mais, emporté par sa fougue, oublie qu’il n’y a pas que l’Occident et le Tiers Monde sur cette planète. C’est ballot. D’autant plus que je ne suis ni un occidental, ni un quelconque bougnoule négroïde venant d’une (ex-)colonie du trou du cul de l’Afrique, et ma critique s’alimentait à d’autres sources que celles qu’il s’acharne à vouloir pourfendre.
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Après, moi je le comprends, en tant que blanc du moins. Il fait ce qu’il a à faire, il défend son pays. C’est normal. Je voulais juste lui dire qu’il s’y prend bien mal, car il manque d’honnêteté : si vous autres Français (et même, Européens au sens large), en avez marre de vieillir, dégénérer, subir la "culture mondialo-que sais-je", croupir au chomdû, la solution c’est pas le programme d’un certain Adolf (alias Marine alias Aube Dorée alias Avigdor Libermann chez les feujs, etc), qui non seulement a lamentablement échoué et même fini par se retourner contre l’Europe toute entière.
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La solution, c’est plutôt le programme de Staline : on se sort les doigts du cul, et on fabrique une superpuissance en moins de 15 ans en partant de rien. Mais, à un moment donné, faut se sortir les doigts du cul et souffrir de nettoyer soi-même sa propre merde, sans l’aide du nègre de maison (qu’il faut justement renvoyer à la maison). Et les gosses, faut en faire, aussi, au bout d’un moment. Sinon, faut pas venir pleurnicher après que y a des gamins noirs et maghrébins partout et que ça coûte cher en allocations familiales.
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Bref, ça part d’une bonne intention mais c’est pas crédible car malhonnête et complètement incohérent.
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Try again.
@ marceau
Si vous voulez qu’on vous prenne au sérieux, évitez de balancer des catégories comme "les peuples lybien et malien". Ça peut éventuellement passer avec vos petits camarades antifa ignares et bourrés du matin au soir, mais ici, ça risque de moins le faire. Ou, à la rigueur, donnez une définition, qu’on sache de quoi on parle (tribus du Fezzan, de la Tripolitaine, de la Cyrénaïque, les Touaregs, les populations diverses du Sahel, etc.).
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Les drones, c’est une abomination. Il me semble que mis à part les quelques "kill shots" que le FBI, la NSA, les Marines ou je ne sais quelle autre branche de la pieuvre "américaine" va exhiber de temps en temps sur son site web, ils font pas mal de "victimes collatérales", justement. Et il me semble aussi que lors de l’éclosion des fameux "printemps arabes", il y eut un "printemps au Yémen" qui aurait, dit-on, forcé le président yéménite à quitter le pays. Pendant que les troupeau des consommateurs blancs, vaguement inquiet, avait les yeux fixés sur le lynchage public de Khadafi (encore une abomination), l’armée de l’Arabie Saoudite écrasait le printemps Yéménite dans le sang. On n’est plus à ça près, n’est-ce pas ?
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Ce qu’on oublie de nous dire, sinon, c’est que le Yémen est un pays moitié chiite, moitié sunnite (littéralement coupé en deux) et que ce "printemps"-là ne faisait pas bonne figure car il était chiite. Comme chacun le sait, le chiisme c’est l’Islam des méchants mollahs d’Iran (pour mémoire, le fameux pays "terroriste" égorgeur d’enfants etc, qui veut sa bombe nucléaire et qui menace la Grande Démocratie Sacrée d’Israël... yallah).
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Bref, évitez de raconter de la merde, ça fait pas crédible.
Pour le coup, je serais plutôt d’accord avec le camarade machiavélique :
Pardonnez-moi si je me trompe, mais il me semble que Cuba est un très mauvais exemple, car il s’agit d’un pays communiste très inspiré du communisme soviétique. La politique culturelle soviétique est très empreinte de la culture impériale russe qui, plutôt que d’ "assimiler", préfère au contraire conserver et mettre en valeur les très nombreux cultures et peuples de l’immense empire russe. Donc, si Cuba a emprunté cet aspect, il s’agit d’une exception plutôt que d’une norme.
C’est drôle, je le voyais plutôt comme un identitaire hard. Remarquez, les colonisateurs de l’Afrique ont tant ravagé la culture africaine (ou plutôt, les cultures africaines), qu’à part la couleur de peau, il ne reste plus grand-chose aux noirs, d’où qu’ils soient, pour se fabriquer une identité. Et d’ailleurs, comment en appeler aux noirs des Amériques ? Là encore, la couleur de peau est le dénominateur commun le plus évident. Par ailleurs, l’idée même d’appartenance est très culturellement marquée - le même mot masque des concepts très différents selon les cultures et les pays. Donc, à la limite, pourquoi pas une identité à composante raciale pour les noirs ?
Enfin s’il n’y avait que cette histoire d’ange gardien mais c’est toute
les théories de Jojolavanne qui mélange allègrement données économiques
plus ou moins fiables et textes ou croyances archaïsantes plus ou moins
bien interprétées.
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Le problème n’est pas dans la méthode, mais plutôt dans la compétence. Je ne crois pas que Jovanovic ait une formation en sciences po ou en économie, ni d’ailleurs en théologie. Par contre, il a un réel savoir-faire en journalisme (travail d’enquête, collecte d’informations) et une tendance à faire du sensationnel. Donc, faut pas attendre autre chose de lui que du journalisme.
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Sinon, je ne vois aucun problème dans la méthode - plus on élargit son angle de vue, mieux on voit le tableau global. Vous n’allez pas contester, j’imagine, le savoir-faire des clercs du Vatican (l’un des meilleurs services renseignements existants), notamment en matière de diplomatie. Si je ne me trompe, Richelieu était un cardinal. Staline était un séminariste, de formation. Encore une fois, c’est plutôt un problème de compétence et de rigueur. Quant à l’Apocalypse, je crois savoir que c’est l’un des textes "archaïsants" (comme vous vous exprimez) les plus hermétiques de la chrétienté, personne de sérieux n’a jamais osé en livrer une interprétation. De toute façon, pour s’y attaquer, il faudrait l’étudier en VO (c’est à dire en grec ancien), et surtout pas en français.
@ Jean Rigole
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Concernant Guénon, j’ai cru lire quelque part qu’il a fait partie des francs-maçons pendant un temps, en fait il a fait partie d’à peu-près tout ce qui existait comme organisations initiatiques occidentales à son époque (né en 1886 - décédé au Caire en 1951). Cela l’a définitivement convaincu qu’il ne restait rien en occident qui ait gardé l’esprit traditionnel véritable. Il a également écrit pour une publication qui s’appelait la "France chrétienne", devenue plus tard "La France antimaçonnique".
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Il s’est converti dès 1910 à l’Islam et parti s’installa en Égypte en 1934 sous le nom de cheikh Abdel Wahid Yahia, qui lui avait été attribué lors de son initiation à l’ésotérisme islamique.
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Rassurez-vous, je n’ai pas de quota, mais j’ai découvert tout un monde grâce à cet auteur très particulier, et assez peu connu (quoique... traduit en 20 langues, tout de même). Mon affaire est d’indiquer la porte d’entrée, après à chacun de choisir si il veut la franchir ou pas.
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Sur le bouquin dont je vous avais passé le lien, le début est assez déstabilisant, voire chiant ou difficile à comprendre par moments, mais le plus intéressant est à la fin. Perso, au départ, j’avais zappé les premiers chapitres et je suis revenu dessus plus tard quand j’ai voulu mieux comprendre ce thème. Bref, lisez, vous ne devriez pas regretter. J’ai entendu parler d’un Italien qui s’appelle Julius Evola, du courant traditionaliste, mais je sais pas ce que ça vaut. Chez les anglo-saxons, il existe un auteur dans le même genre qui s’appelle Manly C. Hall (et lui, par contre, franc-mac 33e degré avéré), j’ai acheté son bouquin "The secret teachings of all ages", sorte d’encyclopédie des courants "ésotériques", c’est à des années-lumière de Guénon, quoique pas inintéressant mais on apprend pas grand-chose.
M. Jovanovic a certes, quelques cotés un peu "douteux" (baroques, pourrait-on dire). Il ne faut pas non plus tout jeter avec l’eau du bain, car il fait un bon boulot de reportage et de veille financière (ce qu’il est l’un des rares à faire avec une telle régularité). D’ailleurs, le bouquin Blythe Masters décrit assez fidèlement la crise des Credit Default Swaps.
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Pour autant, il ne propose pas d’explication "globale" du phénomène de cette crise mondiale (voire, universelle) que nous sommes en train de vivre, et d’ailleurs bien peu de gens le font. Il existe notamment une explication "énergétique" (voir les nombreuses conférences de J-M. Jancovici ou le documentaire "The Collapse" de Michael Ruppert), qui a l’avantage d’être assez simple, complète et parfaitement crédible ; rien à voir avec un quelconque complot, les données sont accessibles à n’importe qui et sont assez difficiles à attaquer. C’est aussi à quelques adaptations près la version des économistes de la "décroissance".
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Pour ceux qui sont plus ouverts d’esprit, il existe une explication plus "spirituelle", basée sur une bonne compréhension des traditions les plus répandues dans l’humanité, sans verser dans le "mysticisme", le "New age" ou, comme disaient les Inconnus, une totale liberté de pensée cosmique vers un nouvel âge réminiscent. On peut la trouver chez R. Guénon notamment ("La Crise du monde moderne" est une bonne porte d’entrée) ; je ne parlerai pas des autres auteurs de ce courant qu’on appelle "traditionaliste" car je ne les connais pas et ne sais donc ce qu’ils valent.
@ micnet
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Mais la plupart des gens, notamment sur agoravox, ne le
voient pas ainsi et identifient ’les juifs’ comme le noyau central de
tout ce qui ne va pas dans ce bas monde (si vous êtes un habitué du
site, cela ne vous a certainement pas échappé) ! Par conséquent, il y a 2
attitudes possibles : soit on estime que la meilleure solution est de
ne surtout pas parler de ces questions pour ne pas alimenter cette
paranoïa, (ce qui revient, à mon sens, à vouloir casser le thermomètre
de quelqu’un qui est malade plutôt que d’essayer de le soigner), soit on
affronte les sujets de front en essayant de s’armer d’un maximum de bon
sens possible et de patience.
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Je dois reconnaître en ce cas que je vous avais mal jugé. Ce qui est d’autant plus regrettable que je suis moi-même passé par cette phase de tout expliquer par "les Juifs" avant de comprendre que ça ne tenait évidemment pas debout. Le souci, c’est que un certain nombre de gens (je dirais même la plupart) ne dépassent jamais ce stade (les Cubains ont une jolie expression pour cela - "obésité intellectuelle"), au point de l’ériger en paradigme. C’est extrêmement dommageable, car cela jette le discrédit sur tous ceux qui prétendent penser par eux-mêmes (d’où le sobriquet condescendant et finalement assez justifié de "conspirationnisme"), et surtout parce que cela mène à une perception faussée de ce qui se passe et des solutions forcément inadéquates (même pas en termes de morale, simplement à l’aune du bon sens).
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D’ailleurs, histoire de clore le sujet sur ce thème, les tenants de cette sorte de paradigme feraient bien de se rappeler que la pratique du "bouc émissaire" vient tout droit du judaïsme, ce n’est qu’une variété particulière de pratique sacrificielle. Ce n’est ni chrétien (au sens culturel), ni même européen.
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Au sujet du gaullisme, une autre fois peut-être. Je suis étonné que cette vidéo n’ait pas donné lieu à plus de débats sur la politique du Général, c’eût justement été l’occasion. La majeure partie s’est focalisée sur soit les Juifs, soit le supposé racisme ou non racisme de De Gaulle. Merci en tout cas d’avoir pris le temps d’éclaircir votre point de vue, ce fut finalement assez instructif. La controverse est toujours positive, comme dirait un certain M. Chouard.
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Au plaisir
@ micnet
@ Jean Rigole
@ micnet
Ce thème est sans intérêt. Ce à quoi j’ai l’impression d’assister de plus en plus, depuis quelques années, c’est une sorte d’approche tactique vers un réglement de tous les problèmes par la méthode dite du "bouc émissaire", rôle pour lequel je vois surtout deux candidats : les immigrés (et plus particulièrement ceux qu’on met sous l’appellation générique d’ "Arabes") et les juifs (on constate notamment un retour de la fameuse théorie du complot "judéo-maçonnique").
@ Odomar
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Mon commentaire précédent s’adressait à Marenlapine, êtes-vous la même personne ?
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Ni la formulation du titre, ni celle de votre introduction ne me pose de problème, il n’y a juste rien à en redire (sauf peut-être sur l’étymologie du mot "travail", que quelqu’un semble contester). Bon, la vidéo n’est certes pas d’un niveau exceptionnel (ça doit être le genre de truc qu’on regarde dans les milieux trotskystes / anti-fa), mais pose tout de même quelques bonnes questions, si on est capable de les déceler.
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Après, ce qui est démagogique, c’est de présenter le RU en panacée miraculeuse qui va résoudre tous nos problèmes.
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Je vous cite :
"Le partage des richesses est indispensable pour une société égalitaire.
Dans
le modèle d’aujourd’hui le travail n’est pas rémunéré à sa juste valeur
et la richesse produite est confisqué, pour ne pas dire volé"
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Vous connaissez des gens qui sont contre le partage des richesses, vous ? C’est sûr que le travail n’est pas correctement rémunéré, ça n’a jamais été la priorité du Capital. Vous prêchez un convaincu, on pourrait me définir comme un genre de dinosaure stalinien. D’ailleurs, dans le système stalinien, je peux vous dire qu’on bossait dur, voire très dur. Ce qui fait que tout le monde y trouvait son compte, c’est qu’on y était extrêmement bien rémunéré (et pas qu’en termes de salaire - on avait notamment accès à un enseignement de qualité, libre et gratuit taillé exprès pour le travailleur en termes d’horaires).
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C’est pas le travail qui est le mal, c’est le travail salarié d’une part (l’aliénation par le salariat, ça vous dit quelque chose ?) et le travail inutile d’autre part (brûler des ressources précieuses pour faire des merdes que le marketing va nous faire acheter quoi qu’il arrive). C’est globalement bien pire que l’esclavage de l’Antiquité. Il y a un excellent film là-dessus, meilleur objectivement que celui que vous relayez (et moins glamour) - In girum imus nocte et consumimur igni . Jetez-y un œil, si vous ne connaissez pas, vous ne serez pas déçu.
@ Marenlapine
C’est bien beau tout ça, mais cette analyse se fonde sur la situation présente sans anticiper les changements à venir. Il me semble, au contraire, qu’avec la raréfaction programmée des matières premières, il va falloir compenser en fournissant davantage de travail humain (je pense notamment au secteur primaire). Et, évidemment, liquider la majeure partie du secteur tertiaire, en commençant par la partie dite "virtuelle", extrêmement coûteuse en énergie. Enfin, tenir le peuple occupé et abruti par davantage de travail a l’avantage de le faire consommer moins, tout en l’abrutissant plus encore, ce qui minimise le risque qu’il se mette à réfléchir.
Il ne faut pas se tromper d’époque. Travailler moins, réfléchir à un éventuel "revenu universel", ce n’est plus d’actualité, on aurait dû s’intéresser à ces questions dans les années 1960. À présent, il est trop tard. La grande question aujourd’hui, c’est de savoir comment va-t-on gérer la décroissance, constituer des réserves stratégiques et s’orienter vers une production durable (fini l’obsolescence programmée).
@ Marenlapine :
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Commentaire intéressant, quoique à mon goût trop optimiste. Concernant la décroissance, cela correspond exactement à mon option 3 (j’avais volontairement outré la chose ; on n’est pas obligé de vivre comme un vilain du XVIIIème siècle, évidemment, mais c’est un peu l’idée).
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Les utopistes du Zeitgeist project cherchent à réinventer l’eau chaude ; ce modèle a déjà été mis en oeuvre, et il s’est même avéré extrêmement efficace. À défaut de mieux, j’appellerai cela le stalinisme. J’ai étudié la chose d’assez près, et il s’avère que ça correspond à une époque de l’URSS assez différente des autres (c’est à dire, l’avant et l’après) et fort mal connue. Si vous ne lisez pas le russe, ne cherchez pas à en apprendre davantage, il n’y a pas moyen, la propagande a bien fait son travail. Attendez plutôt mon article, d’ici quelques mois j’aurai fini je pense. Personnellement, je serais plutôt partisan de cette option-là, mais l’oligarchie fera tout pour que ça n’arrive pas (comme ils ont fait tout ce qui était en leur pouvoir pour liquider l’URSS de Staline, Staline lui-même et même sa mémoire). Mais théoriquement, oui, c’est tout à fait envisageable.
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Concernant le revenu universel, oui, je me suis intéressé un peu à ce sujet-là, mais je n’y crois pas, parce que :
1. il s’agit de monnaie, donc le problème principal - énergie et ressources - reste non résolu (et encore, il y aurait bien d’autres choses à dire sur ce qu’est réellement la richesse ; or là, il ne s’agit toujours que de monnaie)
2. appliquer cela relève d’une décision politique, ce qui implique une auto-organisation politique des intéressés ; quand je vois le degré de lobotomie des gens autour de moi, je me dis que c’est mal barré
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Si le peuple était au pouvoir, on pourrait faire des tas de choses, en fait. Comme toujours, la racine du problème est politique. Tant qu’on n’a pas un plan pour reprendre le pouvoir à l’oligarchie et un projet recueillant l’approbation de la majorité, ces spéculations sur ce qui "deviendrait possible si..." n’ont pas vraiment d’intérêt concret. Individuellement, on n’est réduit finalement qu’à essayer de deviner de quel côté le vent va tourner et adapter sa conduite (éventuellement, on décide aussi pour ceux dont on est responsable).
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