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Les commentaires de bOvinus



  • 2 votes
    bOvinus bOvinus 5 novembre 2013 22:10

    @ marceau


    Vous n’avez pas tort, mais ce ne sont que des conséquences. La cause de ces conséquences vous échappe toujours. Concernant la justice, vous avez certainement dû vous apercevoir qu’il n’y en a plus (ou plutôt, qu’il y a une justice à deux vitesses). Les vraies ordures passent au travers de tout, et ce sont des gens qui font des trucs bien plus "gore" que de chaparder un bidule ou de dealer un peu de came. Ça, c’est du menu fretin.

    Sur l’éducation, vous avez sans doute vu que le niveau a quand même sacrément baissé depuis quelques décennies. C’est le cas partout en Occident (c’est aux États-Unis qu’on le voit le plus clairement). C’est la faute des immigrés, c’est juste que les vrais Maîtres du monde considèrent que ça coûte trop cher et que c’est devenu superflu (ça fait un bail que les "zélites" ont déserté l’enseignement public et qu’elles s’éduquent dans des établissements hors de portée du commun des mortels). Le seul système éducatif qui résiste encore c’est le système (ex-)soviétique, mais pour combien de temps ?

    De toute manière, la science, telle qu’on la connaît, a environ un siècle de retard sur la science des grands oligarques, dont ni vous, ni moi n’avons même entendu parler. Les Rotschild, les Rockfeller, tout ça, c’est des guignols, des exécutants. Les "vrais" sont bien plus riches et plus puissants encore. Mettre à niveau nos universités pour clodos coûterait trop cher de toute façon, donc ils remballent.

    Le programme pour nous, c’est de trimer comme des mulets 16h par jour à faire des boulots merdiques (genre Fukushima), et là, peu leur importe quelle est notre couleur de peau. De toute manière, on serait même devenus est trop nombreux à leur goût.

    Désormais, c’est marche ou crève, sinon ils font le "grand ménage".


  • 2 votes
    bOvinus bOvinus 5 novembre 2013 21:47

    @ marceau


    ils quittent leur pays, musulmans comme eux, pour fuir la pauvreté, le sous-développement, la misère, l’injustice, l’arriération , mais sachant que cette situation est due à l’islam.

    Vous faites erreur. Soit vous êtes franchement malhonnête, soit vous êtes handicapé ou, peut-être encore, tout simplement désinformé. Prétendre que "cette situation est due à l’Islam", c’est comme prétendre que la même situation en Europe serait due à la chrétienté. À la limite, si on considère que le rôle de l’Islam était de préserver la civilisation dans sa sphère d’influence, eh bien, là, c’est sûr, l’Islam a grave merdé. Tout comme a grave merdé la chrétienté. Sauf que le rôle des gens dans l’affaire est primordial, on ne peut pas confier toutes les responsabilités au Pape (ou le Calife, dans le cas de l’Islam) et espérer qu’il va arriver à sauver la baraque tout seul envers et contre tout. Une Église, quelle qu’elle soit, est impuissante si ses propres fidèles la désertent. L’Église, ce n’est pas le Vatican ou je ne sais quel évêché (à l’époque du Christ, ça s’appelait le Sanhédrin), c’est surtout la foi et le comportement de chacun des croyants. 

    Et, si on est logique (déjà, faut lire le Coran, si on veut être logique), quitter sa famille, sa terre, sa culture, son histoire, bref, tout ce qui constitue l’essence d’une personne, tout ça pour un illusoire confort, une "terre promise" hypothétique, quelques bricoles à deux sous, ce n’est pas l’Islam. C’est le comportement banal d’un con(sommateur) de base, prêt à vendre père et mère pour une merde quelconque (à chacun d’estimer le prix de son honneur). Vous qui en avez après l’Islam, vous devriez lire le Talmud, ou même simplement une introduction au Talmud ou encore juste le Deutéronome. C’est du très lourd, vous ne serez pas déçu.

    Non, certes, ce n’est pas à vous d’assumer l’arabisation de votre pays, mais demandez-vous qui a fait venir ces gens ? La réponse est toute simple : c’est le Capitaliste. L’intérêt du Capitaliste est simple : maximiser son profit. Dans les conditions du libre échange (doctrine anglo-saxonne, soit dit en passant), la seule façon, c’est de faire baisser le coût de la main d’oeuvre. Donc, confrontés à la concurrence du Tiers Monde et de la Chine (où, d’ailleurs, les mêmes Capitalistes emploient les locaux dans des conditions atroces), soit les Européens de souche se mettent à accepter les mêmes conditions atroces, soit le Capitaliste remplace les populations de souche par des immigrés à qui il va imposer ces conditions progressivement.

    Le Capitaliste est un traître et un apatride. Ses intérêts se résument à son pognon, il n’a ni patrie ni culture (ou plutôt, il a la "world business culture"), et sacrifier la population de souche européenne, il s’en tape le coquillard, du moment que ça fait monter ses gains. C’est pas M. Jacques Attali (lui même d’ailleurs n’est pas un Capitaliste mais simplement un bon employé) qui disait que "un pays doit être un hôtel" ?

    Voilà, vous savez toute l’histoire à présent, si vous êtes honnête vous devriez piger. Ou alors, vous appartenez à l’une des deux autres catégories que j’avais données.


  • 3 votes
    bOvinus bOvinus 5 novembre 2013 18:52

    Ben, franchement, chais pas. Le monsieur nous construit laborieusement un gros discours anti-pleurniche tiers-mondiste (on peut du moins lui concéder que ça existe), mais, emporté par sa fougue, oublie qu’il n’y a pas que l’Occident et le Tiers Monde sur cette planète. C’est ballot. D’autant plus que je ne suis ni un occidental, ni un quelconque bougnoule négroïde venant d’une (ex-)colonie du trou du cul de l’Afrique, et ma critique s’alimentait à d’autres sources que celles qu’il s’acharne à vouloir pourfendre.
    -
    Après, moi je le comprends, en tant que blanc du moins. Il fait ce qu’il a à faire, il défend son pays. C’est normal. Je voulais juste lui dire qu’il s’y prend bien mal, car il manque d’honnêteté : si vous autres Français (et même, Européens au sens large), en avez marre de vieillir, dégénérer, subir la "culture mondialo-que sais-je", croupir au chomdû, la solution c’est pas le programme d’un certain Adolf (alias Marine alias Aube Dorée alias Avigdor Libermann chez les feujs, etc), qui non seulement a lamentablement échoué et même fini par se retourner contre l’Europe toute entière.
    -
    La solution, c’est plutôt le programme de Staline : on se sort les doigts du cul, et on fabrique une superpuissance en moins de 15 ans en partant de rien. Mais, à un moment donné, faut se sortir les doigts du cul et souffrir de nettoyer soi-même sa propre merde, sans l’aide du nègre de maison (qu’il faut justement renvoyer à la maison). Et les gosses, faut en faire, aussi, au bout d’un moment. Sinon, faut pas venir pleurnicher après que y a des gamins noirs et maghrébins partout et que ça coûte cher en allocations familiales.
    -
    Bref, ça part d’une bonne intention mais c’est pas crédible car malhonnête et complètement incohérent.
    -
    Try again.



  • 2 votes
    bOvinus bOvinus 5 novembre 2013 18:24

    @ marceau

    Si vous voulez qu’on vous prenne au sérieux, évitez de balancer des catégories comme "les peuples lybien et malien". Ça peut éventuellement passer avec vos petits camarades antifa ignares et bourrés du matin au soir, mais ici, ça risque de moins le faire. Ou, à la rigueur, donnez une définition, qu’on sache de quoi on parle (tribus du Fezzan, de la Tripolitaine, de la Cyrénaïque, les Touaregs, les populations diverses du Sahel, etc.).
    -
    Les drones, c’est une abomination. Il me semble que mis à part les quelques "kill shots" que le FBI, la NSA, les Marines ou je ne sais quelle autre branche de la pieuvre "américaine" va exhiber de temps en temps sur son site web, ils font pas mal de "victimes collatérales", justement. Et il me semble aussi que lors de l’éclosion des fameux "printemps arabes", il y eut un "printemps au Yémen" qui aurait, dit-on, forcé le président yéménite à quitter le pays. Pendant que les troupeau des consommateurs blancs, vaguement inquiet, avait les yeux fixés sur le lynchage public de Khadafi (encore une abomination), l’armée de l’Arabie Saoudite écrasait le printemps Yéménite dans le sang. On n’est plus à ça près, n’est-ce pas ?
    -
    Ce qu’on oublie de nous dire, sinon, c’est que le Yémen est un pays moitié chiite, moitié sunnite (littéralement coupé en deux) et que ce "printemps"-là ne faisait pas bonne figure car il était chiite. Comme chacun le sait, le chiisme c’est l’Islam des méchants mollahs d’Iran (pour mémoire, le fameux pays "terroriste" égorgeur d’enfants etc, qui veut sa bombe nucléaire et qui menace la Grande Démocratie Sacrée d’Israël... yallah).
    -
    Bref, évitez de raconter de la merde, ça fait pas crédible.



  • 4 votes
    bOvinus bOvinus 5 novembre 2013 00:23
    marceau :

    -Dans le cas de la France les vrais envahisseurs sont ces branleurs parasitaires qui ne veulent pas bosser pour développer leur pays et qui prèfèrent le laisser à l’abandon comptant sur les chinois, sur les indiens, sur les européens.... pour faire le boulot à leur place.
    -Eux ce qu’ils veulent c’est venir en occident vivre aux crochtsr de la collectivité et s’adonner aux habituels prédations, fraudes, vols, détournements......, 

    C’est marrant, des femmes de ménage ou des éboueurs blancs, j’en vois pas beaucoup. Et quand ils sont blancs, ils sont Polaks, Yougos ou Roumains. En fait, ce que veulent les Occidentaux, par contre, c’est :

    1. continuer à vivre aux crochets du monde entier en continuant à rien branler pendant que les bougnoules, les nègres et les niaks font tous les sales boulots à leur place (ils commencent même à avoir la flemme de nettoyer leur propre merde)

    2. continuer à piller des ressources dans le monde entier dès qu’il y a un truc à chopper quelque part, et s’en tirer à bon compte en imprimant du papier-cul estampillé "dollar"

    3. exporter leur sous-culture dégénérée dans le monde entier (propager l’American Way of Life) afin de mieux le contrôler, et parce que ça permet d’économiser quelques missiles de temps à autre (quand le roi nègre en question est assez débile pour échanger une ressource valable contre un produit "culturel")

    Faut pas s’étonner que dans ces conditions, des "parasites" viennent vous envahir, surtout si vous avez dégénéré pour ne même pas avoir les burnes de les mettre dehors (comme vous le fait fort bien remarquer le Juif - donc, raciste mais intelligent - Eric Zemmour). Ben ouais, faut le comprendre, il en a marre aussi, Eric, de la racaille. Donc il vous met des coups de pied au cul.

    Je me permettrai de citer M. Poutine (qui, au moins, a encore ses burnes) :
    "Ils (les États-Unis) vivent comme des parasites hors de l’économie mondiale avec leur monopole du dollar".

    Ce serait pas plutôt vous tous, les Occidentaux, les "parasites", en fait ?


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    bOvinus bOvinus 5 novembre 2013 00:03

    Pour le coup, je serais plutôt d’accord avec le camarade machiavélique :


    Ça je n’ y crois pas trop , avec la mondialisation capitaliste qui est en cours , on voit plutôt un phénomène d’ uniformisation à la world cuture néolibérale américaine.

    Concernant les Afro-américains, il s’agit bien de syncrétisme, donc d’une sorte d’ersatz culturel bon marché. Ça fait tripper les petits occidentaux dégénérés, qui non seulement ne connaissent rien à l’Afrique et ignorent tout de l’Amérique, mais ont oublié jusqu’à leurs propres cultures et viennent pousser des hauts cris dès qu’on leur parle de "tradition" ou de différenciation ethnique.. Cela dit, après le trip on finit toujours par redescendre sur Terre et l’atterrissage peut parfois être douloureux.

    Dans la démarche de Kémi Séba, identitaire panafricaniste dopé à l’idéologie Black Panthers, confronté en permanence au mépris et au racisme latent et hypocrite que vivent au quotidien ceux qu’il ne peut identifier que comme "les siens", l’élément racialiste est tout à fait cohérent. A la limite, c’est même l’élément clef pour évaluer le potentiel et le sérieux de quiconque prétendant parler de "négritude" ou d "identité africaine". Si celle-ci existe, elle passe nécessairement par le côté racial. On peut jouer au con entre petits blancs vivant dans le même niveau de confort, mais quand la différence est aussi criante qu’entre le blanc et le noir, ça ne marche plus. Game over.

    Il n’y a pas pour autant de quoi pousser des hauts cris. Le racialisme existe aussi en Europe, il me semble même que c’est un élément clef de l’identité germanique, ou en tout cas, allemande. À l’échelle de la planète, c’est même extrêmement répandu.

    Et d’ailleurs, si on y réfléchit un peu, un Frenchie ou un Ricain, quand ils condamnent le racialisme de tel peuple ou telle cultrure, ils font quoi, en réalité ? Ils ne font que ce qu’ils ont toujours fait : avec leur arrogance coutumière, ils proclament l’incontestable supériorité de leur modèle culturel à eux, qui serait, évidemment, meilleur que tous les autres.

    La seule réponse logique qu’on est en droit d’attendre dans ce cas doit être à peu près celle-ci :
    "Fourrez-la vous quelque part, votre morale en toc, et foutez-nous la paix !"


  • 3 votes
    bOvinus bOvinus 4 novembre 2013 16:03

    Pardonnez-moi si je me trompe, mais il me semble que Cuba est un très mauvais exemple, car il s’agit d’un pays communiste très inspiré du communisme soviétique. La politique culturelle soviétique est très empreinte de la culture impériale russe qui, plutôt que d’ "assimiler", préfère au contraire conserver et mettre en valeur les très nombreux cultures et peuples de l’immense empire russe. Donc, si Cuba a emprunté cet aspect, il s’agit d’une exception plutôt que d’une norme.



  • 6 votes
    bOvinus bOvinus 4 novembre 2013 15:19

    C’est drôle, je le voyais plutôt comme un identitaire hard. Remarquez, les colonisateurs de l’Afrique ont tant ravagé la culture africaine (ou plutôt, les cultures africaines), qu’à part la couleur de peau, il ne reste plus grand-chose aux noirs, d’où qu’ils soient, pour se fabriquer une identité. Et d’ailleurs, comment en appeler aux noirs des Amériques ? Là encore, la couleur de peau est le dénominateur commun le plus évident. Par ailleurs, l’idée même d’appartenance est très culturellement marquée - le même mot masque des concepts très différents selon les cultures et les pays. Donc, à la limite, pourquoi pas une identité à composante raciale pour les noirs ?



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    bOvinus bOvinus 23 octobre 2013 11:53

    Enfin s’il n’y avait que cette histoire d’ange gardien mais c’est toute les théories de Jojolavanne qui mélange allègrement données économiques plus ou moins fiables et textes ou croyances archaïsantes plus ou moins bien interprétées.
    -
    Le problème n’est pas dans la méthode, mais plutôt dans la compétence. Je ne crois pas que Jovanovic ait une formation en sciences po ou en économie, ni d’ailleurs en théologie. Par contre, il a un réel savoir-faire en journalisme (travail d’enquête, collecte d’informations) et une tendance à faire du sensationnel. Donc, faut pas attendre autre chose de lui que du journalisme.
    -
    Sinon, je ne vois aucun problème dans la méthode - plus on élargit son angle de vue, mieux on voit le tableau global. Vous n’allez pas contester, j’imagine, le savoir-faire des clercs du Vatican (l’un des meilleurs services renseignements existants), notamment en matière de diplomatie. Si je ne me trompe, Richelieu était un cardinal. Staline était un séminariste, de formation. Encore une fois, c’est plutôt un problème de compétence et de rigueur. Quant à l’Apocalypse, je crois savoir que c’est l’un des textes "archaïsants" (comme vous vous exprimez) les plus hermétiques de la chrétienté, personne de sérieux n’a jamais osé en livrer une interprétation. De toute façon, pour s’y attaquer, il faudrait l’étudier en VO (c’est à dire en grec ancien), et surtout pas en français.



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    bOvinus bOvinus 22 octobre 2013 10:12

    @ Jean Rigole
    -
    Concernant Guénon, j’ai cru lire quelque part qu’il a fait partie des francs-maçons pendant un temps, en fait il a fait partie d’à peu-près tout ce qui existait comme organisations initiatiques occidentales à son époque (né en 1886 - décédé au Caire en 1951). Cela l’a définitivement convaincu qu’il ne restait rien en occident qui ait gardé l’esprit traditionnel véritable. Il a également écrit pour une publication qui s’appelait la "France chrétienne", devenue plus tard "La France antimaçonnique".
    -
    Il s’est converti dès 1910 à l’Islam et parti s’installa en Égypte en 1934 sous le nom de cheikh Abdel Wahid Yahia, qui lui avait été attribué lors de son initiation à l’ésotérisme islamique.
    -
    Rassurez-vous, je n’ai pas de quota, mais j’ai découvert tout un monde grâce à cet auteur très particulier, et assez peu connu (quoique... traduit en 20 langues, tout de même). Mon affaire est d’indiquer la porte d’entrée, après à chacun de choisir si il veut la franchir ou pas.
    -
    Sur le bouquin dont je vous avais passé le lien, le début est assez déstabilisant, voire chiant ou difficile à comprendre par moments, mais le plus intéressant est à la fin. Perso, au départ, j’avais zappé les premiers chapitres et je suis revenu dessus plus tard quand j’ai voulu mieux comprendre ce thème. Bref, lisez, vous ne devriez pas regretter. J’ai entendu parler d’un Italien qui s’appelle Julius Evola, du courant traditionaliste, mais je sais pas ce que ça vaut. Chez les anglo-saxons, il existe un auteur dans le même genre qui s’appelle Manly C. Hall (et lui, par contre, franc-mac 33e degré avéré), j’ai acheté son bouquin "The secret teachings of all ages", sorte d’encyclopédie des courants "ésotériques", c’est à des années-lumière de Guénon, quoique pas inintéressant mais on apprend pas grand-chose.



  • 4 votes
    bOvinus bOvinus 21 octobre 2013 15:26

    M. Jovanovic a certes, quelques cotés un peu "douteux" (baroques, pourrait-on dire). Il ne faut pas non plus tout jeter avec l’eau du bain, car il fait un bon boulot de reportage et de veille financière (ce qu’il est l’un des rares à faire avec une telle régularité). D’ailleurs, le bouquin Blythe Masters décrit assez fidèlement la crise des Credit Default Swaps.
    -
    Pour autant, il ne propose pas d’explication "globale" du phénomène de cette crise mondiale (voire, universelle) que nous sommes en train de vivre, et d’ailleurs bien peu de gens le font. Il existe notamment une explication "énergétique" (voir les nombreuses conférences de J-M. Jancovici ou le documentaire "The Collapse" de Michael Ruppert), qui a l’avantage d’être assez simple, complète et parfaitement crédible ; rien à voir avec un quelconque complot, les données sont accessibles à n’importe qui et sont assez difficiles à attaquer. C’est aussi à quelques adaptations près la version des économistes de la "décroissance".
    -
    Pour ceux qui sont plus ouverts d’esprit, il existe une explication plus "spirituelle", basée sur une bonne compréhension des traditions les plus répandues dans l’humanité, sans verser dans le "mysticisme", le "New age" ou, comme disaient les Inconnus, une totale liberté de pensée cosmique vers un nouvel âge réminiscent. On peut la trouver chez R. Guénon notamment ("La Crise du monde moderne" est une bonne porte d’entrée) ; je ne parlerai pas des autres auteurs de ce courant qu’on appelle "traditionaliste" car je ne les connais pas et ne sais donc ce qu’ils valent.



  • 1 vote
    bOvinus bOvinus 21 octobre 2013 11:32

    @ micnet
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    Mais la plupart des gens, notamment sur agoravox, ne le voient pas ainsi et identifient ’les juifs’ comme le noyau central de tout ce qui ne va pas dans ce bas monde (si vous êtes un habitué du site, cela ne vous a certainement pas échappé) ! Par conséquent, il y a 2 attitudes possibles : soit on estime que la meilleure solution est de ne surtout pas parler de ces questions pour ne pas alimenter cette paranoïa, (ce qui revient, à mon sens, à vouloir casser le thermomètre de quelqu’un qui est malade plutôt que d’essayer de le soigner), soit on affronte les sujets de front en essayant de s’armer d’un maximum de bon sens possible et de patience.
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    Je dois reconnaître en ce cas que je vous avais mal jugé. Ce qui est d’autant plus regrettable que je suis moi-même passé par cette phase de tout expliquer par "les Juifs" avant de comprendre que ça ne tenait évidemment pas debout. Le souci, c’est que un certain nombre de gens (je dirais même la plupart) ne dépassent jamais ce stade (les Cubains ont une jolie expression pour cela - "obésité intellectuelle"), au point de l’ériger en paradigme. C’est extrêmement dommageable, car cela jette le discrédit sur tous ceux qui prétendent penser par eux-mêmes (d’où le sobriquet condescendant et finalement assez justifié de "conspirationnisme"), et surtout parce que cela mène à une perception faussée de ce qui se passe et des solutions forcément inadéquates (même pas en termes de morale, simplement à l’aune du bon sens).
    -
    D’ailleurs, histoire de clore le sujet sur ce thème, les tenants de cette sorte de paradigme feraient bien de se rappeler que la pratique du "bouc émissaire" vient tout droit du judaïsme, ce n’est qu’une variété particulière de pratique sacrificielle. Ce n’est ni chrétien (au sens culturel), ni même européen.
    -
    Au sujet du gaullisme, une autre fois peut-être. Je suis étonné que cette vidéo n’ait pas donné lieu à plus de débats sur la politique du Général, c’eût justement été l’occasion. La majeure partie s’est focalisée sur soit les Juifs, soit le supposé racisme ou non racisme de De Gaulle. Merci en tout cas d’avoir pris le temps d’éclaircir votre point de vue, ce fut finalement assez instructif. La controverse est toujours positive, comme dirait un certain M. Chouard.
    -
    Au plaisir



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    bOvinus bOvinus 20 octobre 2013 23:08

    @ micnet


    Cela dit, vous m’excuserez par avance, j’espère, de retenir mes larmes et de rester froidement rationnel par rapport à la réponse que je vais formuler.

    Estimez-vous que c’est en planquant la merde sous un tapis que vous en supprimerez l’odeur ? 

    Chouette alors ! Et le négationnisme, on a le droit d’en parler sur ce fil, ou bien ça va trop loin pour vous ? (je vous taquine).

    J’en ai ’à secouer’ précisément parce que je suis gaulliste et que ça a tendance à me les briser menu de lire des conneries en permanence à son sujet par des gens qui cherchent absolument à le ramener dans un camp ou dans un autre. Seulement toutes ces belles âmes (comme vous), quelque soit leur idéologie, marchent à l’émotionnel et refusent d’admettre que le général était avant tout un pragmatique et un rationnel. Cela vous paraît-il plus clair ?

    Parfaitement clair, peut-être alors me ferez-vous la faveur de concéder que je ne cherche pas à récupérer votre politique préféré dans quelque sens que ce soit. Il m’importe finalement assez peu, tout comme m’importent peu les questions relatives aux Juifs, dont j’ai suffisamment souligné la vacuité.

    Ce que j’essayais de vous dire (et que vous persistez à comprendre de travers), c’est qu’on a d’autres problèmes plus urgents sur les bras, et d’autre part, que le Système (appelez-le comme vous voulez - mondialisme, NWO, Empire, judéo-maçonnerie internationale, hyperpuissance américaine, Matrice, etc.) est justement ce qui crée ces problèmes. J’avais donné une brève liste, mais je vous la redonne au cas où vous auriez un nouvel accès d’ "obésité intellectuelle" - crise alimentaire, pénurie d’eau, surpopulation, gestion calamiteuse du tryptique ressources / production / consommation, finance déficiente, problèmes climatiques, prolifération d’ADM, etc.

    Toutes les opinions ont droit de cité, évidemment. En tant que défenseur du "gaullisme", j’imagine que vous verriez d’un très bon oeil que la France ressuscite la politique du Général ? 

    C’est quoi, le gaullisme ? Du souverainisme reposant sur une certaine crédibilité militaire, industrielle et scientifique, un "soft power" assez performant à l’époque, et une habileté politique certaine (je schématise mais c’est à peu près ça), au service d’un projet qui ne diffère guère, finalement, de ce qu’on pourrait appeler "une politique de la puissance", c’est à dire à peu près ce que font tous les grands États selon leurs moyens respectifs (États-Unis, Russie, Chine). Dans le vocabulaire communiste, on appelle cela de l’impérialisme. L’impéralisme gaulliste avait cela de particulier qu’il était assez subtil quand c’était nécessaire et cherchait à promouvoir une sorte de "troisième voie" française entre l’impérialisme US et l’impérialisme soviétique, sans pour autant rejoindre le mouvement dit des Non-Alignés. Asselineau développe une hypothèse intéressante quant à la politique européenne de De Gaulle dans l’une de ses conférences. Malheureusement pour les Français, ça n’a pas très bien marché.

    Quant à l’impérialisme en général, le résultat prévisible est qu’à ce jeu-là, tout le monde est perdant sur le long terme (et la France n’est qu’un des nombreux perdants), avec une très faible probabilité de victoire pour 1 seul des protagonistes (sans doute, l’un des trois super-États que je viens de citer ; perso, je miserais sur la Russie, simplement eu égard à l’extraordinaire capacité de survie que ce peuple-civilisation a démontré au cours de l’histoire).

    Ai-je tort sur mes analyses, d’après vous ? À la rigueur, je vous soutiens quant aux moyens (c’est à dire, les attributs que j’avais donné de la puissance française), qui sont de toute manière le pré-requis minimal à toute véritable politique, quelle qu’elle soit.


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    bOvinus bOvinus 20 octobre 2013 15:12

    @ Jean Rigole


    C’est marrant, ça rime bien avec "je trolle".Vous êtes très fort pour lire exactement le contraire de ce que j’écris et l’attaque dite "ad hominem" en tout cas. Enfin, passons.

    J’en sais assez sur le Vatican pour savoir que c’est pas là qu’il convient de chercher Dieu, certes. Plutôt que de perdre votre temps à analyser en détail les conspirations qui s’y seraient ou non tramées, je vous suggérerais de vous intéresser à ce qu’on attribue à la Vierge lors de son apparition à la Sallette fin XIX-ème siècle. Si vous êtes croyant, cela devrait vous contenter amplement.

    J’ai aussi lu le bouquin de D. Reed sur l’histoire du peuple Juif (en principe, vous devriez comprendre de quoi je parle). Et il est tout à fait possible que les faits qui y sont relatés sont réels et véridiques, en tout cas, ça paraît relativement crédible.

    Je vais vous étonner : je pense que cela ne change rien à nos problèmes. Ce n’est pas en érigeant qui que ce soit en bouc émissaire que l’on va 1. régler quoi que ce soit et 2. nous dédouaner de nos propres responsabilités. Les seuls à blâmer, c’est nous-mêmes, et par voie de corrélation, pour que le monde change, il faut que les gens se changent eux-mêmes. De toute façon, les événements les y forceront assez prochainement, mais autant perdre le moins de temps possible.

    Si vous êtes honnête et que vous voulez piger ce qui est réellement en train de se passer, je vous suggérerais de vous intéresser à ce bouquin-là (c’est même dispo en libre accès) : La Crise du Monde Moderne. Le seul que je connaisse qui y soit comparable est peut-être "La France contre les robots" de G. Bernanos, mais même si il est supérieur par le style, sa valeur explicative est bien moindre.


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    bOvinus bOvinus 20 octobre 2013 13:55

    @ micnet


    Je connais cette conférence, et j’avais bien lu votre texte. Déjà, on pourrait critiquer la conclusion que vous suggérez par rapport à cette condition de "modération" : lorsqu’on livre des canons, faut pas s’étonner après qu’ils soient utilisés. Cela n’a aucun sens.

    Mais enfin, ni vous, ni moi ne savons ce que de Gaulle avait réellement en tête quand il promouvait la coopération franco-israélienne, et peut-être que, dans son esprit, quelques bougnoules morts valaient bien l’objectif réel qu’il poursuivait. De toute manière, on ne fait pas (ou plus) de la realpolitik avec de la morale. Là n’est pas la question.

    En postant cette très célèbre à présent conférence, vous donnez tout simplement du grain à moudre à l’extrémisme (le vrai, l’extrémisme sous-terrain, pas le soi-disant extrémisme grand-guignolesque du FN), ce que je critiquais dans mon commentaire précédent.

    Si votre intention était de parler géopolitique, vous auriez pu trouver quelque chose de beaucoup plus approprié.

    Si votre intention était de souligner un aspect particulier des relations franco-israéliennes d’État à État, quel est l’intérêt, encore une fois ? L’État d’Israël se revendique comme "juif" (je n’ignore pas qu’au temps de de Gaulle il se disait "socialiste"... comprenne qui pourra), ce qui signifie suprématiste racial à justification théocratique. Appelons un chat un chat, Israël aujourd’hui n’est guère loin des idées d’un certain Adolf.

    Si, enfin, vous avez créé cet article par gaullisme, et avez cherché à résoudre les controverses entre partisans du de Gaulle anti-sioniste et ceux pensant le contraire, en ce cas, je vous repose la question de savoir ce qu’on en a à secouer ?

    Je vois une certaine analogie entre votre démarche et celle de ces néo-cinéastes qui nous montrent les pires saloperies sous des prétextes intellectualisants ou esthétiques (tels que Tarantino, par exemple). Même si le prétexte peut éventuellement être recevable, les saloperies n’en vont pas moins s’imprimer dans nos cervelles pour autant. Et cette vidéo n’alimentera pas moins les controverses sur les Juifs, qui, franchement, ne sont qu’un épiphénomène d’un système qui tourne très bien, que ce soit avec ou sans eux, et dont le principal inconvénient est qu’il transforme avec une redoutable efficience l’homme en rat.


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    bOvinus bOvinus 20 octobre 2013 11:49

    Ce thème est sans intérêt. Ce à quoi j’ai l’impression d’assister de plus en plus, depuis quelques années, c’est une sorte d’approche tactique vers un réglement de tous les problèmes par la méthode dite du "bouc émissaire", rôle pour lequel je vois surtout deux candidats : les immigrés (et plus particulièrement ceux qu’on met sous l’appellation générique d’ "Arabes") et les juifs (on constate notamment un retour de la fameuse théorie du complot "judéo-maçonnique").


    D’une part, il est évident que ça ne résoudra rien du tout, nous allons de toute manière nous trouver confrontés à des problèmes bien plus vastes d’ordre alimentaire, énergétique, climatique, économique et j’en passe.

    D’autre part, cela est malhonnête : en admettant la thèse délirante selon laquelle les juifs auraient corrompu le monde entier, racheté les médias, fondé des banques pour finalement installer leurs marionnettes à la tête de nos nations, les premiers responsables sont dans ce cas justement ces peuples et ces nations aujourd’hui soi-disant asservis.

    Soyons honnêtes, pour une fois, et regardons-nous tels que nous sommes : le premier corrupteur, c’est celui qui se laisse corrompre. Nous avons beau pester contre X ou Y, la réalité, c’est que la majorité y trouve son compte, et finalement, nous nous contentons très bien de notre système actuel. Nous n’envisageons même pas de nous passer de notre bagnole, de notre carte bleue, de notre TV, et des bons produits pas chers "made in China". Qui a envie de retourner à l’usine ou de redescendre à la mine ? Qui a envie de payer son café, son super 95 ou son gaz le prix qu’ils devraient valoir (c’est à dire, son prix actuel x 20 ou 30) ?

    Je ne sais ce que le Général voulait dire avec cet aparté, mais je devine très bien ce que voulait dire l’auteur de l’article en publiant cet extrait particulier.

    Cessons cette hypocrisie. Nous sommes tous de petits "Juifs" en puissance, sauf qu’ils sont meilleurs que nous. Ne serait-ce pas plutôt leur excellence que nous leur reprochons, plutôt que leur supposée immoralité ?


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    bOvinus bOvinus 10 octobre 2013 10:56

    @ Odomar
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    Mon commentaire précédent s’adressait à Marenlapine, êtes-vous la même personne ?
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    Ni la formulation du titre, ni celle de votre introduction ne me pose de problème, il n’y a juste rien à en redire (sauf peut-être sur l’étymologie du mot "travail", que quelqu’un semble contester). Bon, la vidéo n’est certes pas d’un niveau exceptionnel (ça doit être le genre de truc qu’on regarde dans les milieux trotskystes / anti-fa), mais pose tout de même quelques bonnes questions, si on est capable de les déceler.
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    Après, ce qui est démagogique, c’est de présenter le RU en panacée miraculeuse qui va résoudre tous nos problèmes.
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    Je vous cite :
    "Le partage des richesses est indispensable pour une société égalitaire.
    Dans le modèle d’aujourd’hui le travail n’est pas rémunéré à sa juste valeur et la richesse produite est confisqué, pour ne pas dire volé"
    -
    Vous connaissez des gens qui sont contre le partage des richesses, vous ? C’est sûr que le travail n’est pas correctement rémunéré, ça n’a jamais été la priorité du Capital. Vous prêchez un convaincu, on pourrait me définir comme un genre de dinosaure stalinien. D’ailleurs, dans le système stalinien, je peux vous dire qu’on bossait dur, voire très dur. Ce qui fait que tout le monde y trouvait son compte, c’est qu’on y était extrêmement bien rémunéré (et pas qu’en termes de salaire - on avait notamment accès à un enseignement de qualité, libre et gratuit taillé exprès pour le travailleur en termes d’horaires).
    -
    C’est pas le travail qui est le mal, c’est le travail salarié d’une part (l’aliénation par le salariat, ça vous dit quelque chose ?) et le travail inutile d’autre part (brûler des ressources précieuses pour faire des merdes que le marketing va nous faire acheter quoi qu’il arrive). C’est globalement bien pire que l’esclavage de l’Antiquité. Il y a un excellent film là-dessus, meilleur objectivement que celui que vous relayez (et moins glamour) - In girum imus nocte et consumimur igni . Jetez-y un œil, si vous ne connaissez pas, vous ne serez pas déçu.



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    bOvinus bOvinus 10 octobre 2013 00:16

    @ Marenlapine


    Disons qu’un revenu "universel" imposerait un changement radical d’idéologie (je ne suis pas contre, loin de là), ce qui est une autre question que le travail. Si on admet une chose pareille, il faudra bien prendre ces fonds quelque part, et je ne vois pas où on pourrait les prendre à part chez les très riches, où à la rigueur sur les profits du capital. La vraie question, ce n’est pas le "revenu universel", mais de savoir qui l’emporte dans l’opposition Capital-Travail. C’est une mauvaise façon de présenter les choses, et une mauvaise solution si on admet une telle présentation.

    En fait, si on y pense sérieusement, c’est carrément de la démagogie : la question d’un "revenu universel" écarte celle de la propriété des moyens de la production, évacue celle de la finalité de ce fameux travail (c’est quand même le sujet de la vidéo), oublie celle de la gestion de la masse monétaire (filez-moi la planche à billets, et je vous sabote votre revenu universel en moins de deux), et zappe celle de savoir quel est l’objectif de la société, sans parler de la gestion des ressources et des infrastructures.

    Concernant l’agriculture, on en sait suffisamment à présent pour savoir qu’une agriculture moderne, fortement mécanisée est pénalisante à la fois pour l’environnement et le consommateur. Si on veut manger sain, faut arrêter de violer l’écosystème, d’où mon hypothèse selon laquelle il faudra y mettre davantage de bras (et dégraisser la mégapole, par la même occasion). Il me semble que la santé physique et mentale, ça relève quand même beaucoup de l’ "essentiel". Par ailleurs, un tel schéma serait beaucoup plus économe en ressources, il ne s’agit pas de maintenir la configuration actuelle au prix d’une réallocation des ressources, il s’agit au contraire d’en sortir.

    Je n’avais pas insisté sur la question des infrastructures, pour ne pas alourdir le débat, mais elle ne manquera pas de revenir s’imposer en force à un moment ou un autre. Moins d’énergie signifie nécessairement moins de gaspillage ; avez-vous pensé aux schémas logistiques que nous pratiquons ? Il va falloir les oublier, ce qui demande de repenser le réseau des infrastructues. Pensez aux coûts que ça impliquerait, en termes de travail, de capital et de compétences.


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    bOvinus bOvinus 9 octobre 2013 19:04

    C’est bien beau tout ça, mais cette analyse se fonde sur la situation présente sans anticiper les changements à venir. Il me semble, au contraire, qu’avec la raréfaction programmée des matières premières, il va falloir compenser en fournissant davantage de travail humain (je pense notamment au secteur primaire). Et, évidemment, liquider la majeure partie du secteur tertiaire, en commençant par la partie dite "virtuelle", extrêmement coûteuse en énergie. Enfin, tenir le peuple occupé et abruti par davantage de travail a l’avantage de le faire consommer moins, tout en l’abrutissant plus encore, ce qui minimise le risque qu’il se mette à réfléchir.

    Il ne faut pas se tromper d’époque. Travailler moins, réfléchir à un éventuel "revenu universel", ce n’est plus d’actualité, on aurait dû s’intéresser à ces questions dans les années 1960. À présent, il est trop tard. La grande question aujourd’hui, c’est de savoir comment va-t-on gérer la décroissance, constituer des réserves stratégiques et s’orienter vers une production durable (fini l’obsolescence programmée).



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    bOvinus bOvinus 19 septembre 2013 23:00

    @ Marenlapine :

    Commentaire intéressant, quoique à mon goût trop optimiste. Concernant la décroissance, cela correspond exactement à mon option 3 (j’avais volontairement outré la chose ; on n’est pas obligé de vivre comme un vilain du XVIIIème siècle, évidemment, mais c’est un peu l’idée).

    Les utopistes du Zeitgeist project cherchent à réinventer l’eau chaude ; ce modèle a déjà été mis en oeuvre, et il s’est même avéré extrêmement efficace. À défaut de mieux, j’appellerai cela le stalinisme. J’ai étudié la chose d’assez près, et il s’avère que ça correspond à une époque de l’URSS assez différente des autres (c’est à dire, l’avant et l’après) et fort mal connue. Si vous ne lisez pas le russe, ne cherchez pas à en apprendre davantage, il n’y a pas moyen, la propagande a bien fait son travail. Attendez plutôt mon article, d’ici quelques mois j’aurai fini je pense. Personnellement, je serais plutôt partisan de cette option-là, mais l’oligarchie fera tout pour que ça n’arrive pas (comme ils ont fait tout ce qui était en leur pouvoir pour liquider l’URSS de Staline, Staline lui-même et même sa mémoire). Mais théoriquement, oui, c’est tout à fait envisageable.

    Concernant le revenu universel, oui, je me suis intéressé un peu à ce sujet-là, mais je n’y crois pas, parce que :
    1. il s’agit de monnaie, donc le problème principal - énergie et ressources - reste non résolu (et encore, il y aurait bien d’autres choses à dire sur ce qu’est réellement la richesse ; or là, il ne s’agit toujours que de monnaie)
    2. appliquer cela relève d’une décision politique, ce qui implique une auto-organisation politique des intéressés ; quand je vois le degré de lobotomie des gens autour de moi, je me dis que c’est mal barré

    Si le peuple était au pouvoir, on pourrait faire des tas de choses, en fait. Comme toujours, la racine du problème est politique. Tant qu’on n’a pas un plan pour reprendre le pouvoir à l’oligarchie et un projet recueillant l’approbation de la majorité, ces spéculations sur ce qui "deviendrait possible si..." n’ont pas vraiment d’intérêt concret. Individuellement, on n’est réduit finalement qu’à essayer de deviner de quel côté le vent va tourner et adapter sa conduite (éventuellement, on décide aussi pour ceux dont on est responsable).