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Les commentaires de pierrot19



  • 2 votes
    pierrot19 18 mars 11:53

    @mmbbb : « ... la suite de cette guerre dépendra de l’élection américaine. Si Trump est élu, je ne pense pas qu’il veuille continuer celle-ci ... »

    Qu’il ne veuille pas la continuer, peut-être. Qu’il ne la continue pas, rien n’est moins sûr. En effet, je m’interroge sur sa liberté de manœuvre face aux pouvoirs qui contrôlent la politique américaine (« État profond », complexe militaro-industriel, ...).

    Quoi qu’il en soit, même si les États-Unis arrêtent effectivement de soutenir et de participer indirectement à la guerre (financement, armement, soutien logistique, actions militaires clandestines), cela ne signifie pas que leurs alliés fassent de même (ni que l’Oncle Sam les y autorise). Les déclarations et les accords récents passés par certains de nos dirigeants suggèrent plutôt que l’UE et/ou les pays de l’OTAN sont en passe de se substituer aux Américains afin de continuer et d’envenimer seuls ce conflit, évitant ainsi à ces derniers d’en subir les conséquences et leur permettant de s’investir dans d’autres guerres.

    Le leitmotiv « jusqu’au dernier Ukrainien » pourrait bien se transformer en « jusqu’au dernier Européen », avec ou sans vitrification des belligérants encore en lice, puisque le mot d’ordre est d’abattre l’ours russe quoi qu’il en coûte.



  • 1 vote
    pierrot19 11 septembre 2023 09:38

    @juanyves
    Pour rappel, le débat (pseudo-)scientifique sur les énergies a été très antérieur à celui de l’injection anti-covid, et il a abouti au résultat qu’on connaît, à savoir le sabotage de notre filière nucléaire, et notamment de la surrégénération, au profit des nouvelles EnR (lesquelles s’avèrent relativement polluantes et peu efficaces, servent de prétexte à un vaste racket et, parce que non-pilotables, restent adossées aux filières fossiles  charbon et gaz, principalement).

    De plus, à notre échelle, la durée de vie du CO2 (dont la présence dans l’atmosphère est physiquement incontrôlable) n’a pas grand chose à envier à celle de l’uranium ou du plutonium.

    Parce qu’ils sont sous une forme solide, ces derniers restent maîtrisés dans les usages civils. Même les accidents passés n’ont en réalité causé qu’un nombre très réduit de victimes. Quoi qu’il en soit, même en comptant leurs usages militaires (incluant les deux bombes larguées sur le Japon et les différentes disséminations délibérées), jusque maintenant ils ont tué beaucoup moins de monde que les émissions anthropiques de CO2.

     
    Comme on s’est déjà habitué à vivre avec le virus et qu’il faudra dans le meilleur des cas beaucoup de temps pour reconstituer notre filière nucléaire, je dirai qu’il faudra plutôt s’habituer à vivre avec une augmentation du taux de CO2 et une accélération des changements délétères que nous avons déjà commencé à ressentir.



  • 1 vote
    pierrot19 5 juillet 2023 11:28

    @Bernard Do
    Ce n’est pas mon pays qui est haïssable, ce sont les gens qui le rendent invivable en privilégiant leurs intérêts et en y développant leur idéologie mortifère.

    C’est donc plutôt ces gens-là qui devraient en partir.



  • 1 vote
    pierrot19 5 juillet 2023 11:24

    @yoananda2
    Non !

    S’agissant de la criminalité, les dizaines de milliers d’habitants d’une cité-dortoir ne sont pas responsables des exactions de la petite centaine de fauteurs de troubles qui y sèment la terreur. En tout cas, pas plus que les 67 millions de Français (dont tu fais probablement partie) ne sont responsables des crimes et délits des quelques dizaines ou centaines de milliers d’individus répertoriés au niveau national.

    (Ou alors, si l’on devait suivre ton raisonnement, sous prétexte que l’homme serait un animal social, toi yoananda2, tu serais aussi responsable du meurtre de la petite Rose, 5 ans, survenu dans le Vosges il y a trois mois, entre autres exemples.)

    Selon les principes et les lois qui régissent notre société, l’État est expressément le seul responsable du maintien de la sécurité, de la Justice et de l’ordre républicain sur tout le territoire, cités-dortoirs comprises. C’est aussi lui qui est en charge de l’éducation de nos enfants et de la façon dont l’organisation de notre société évolue. Les tenants de l’État sont donc pleinement responsables de la situation du pays et, en particulier, de ce cités.

     
    Et ne t’en déplaise, l’ordre et la morale font aussi partie des cultures (ou sous-cultures, si tu veux) de la majorité des habitants de ces cités, même si ces cultures ont fini par se distinguer nettement de la nôtre du fait de la ghettoïsation. L’immense majorité de ces populations n’organisent pas les troubles, elles les subit, faute d’intervention efficace de l’État depuis plusieurs décennies chaque fois que cela était nécessaire.

    Néanmoins, cette différence de cultures pose des problèmes d’un autre ordre, car l’exacerbation des communautarismes aboutit au délitement de la cohésion nationale (ce dont nos politiques européistes et mondialistes se chargent déjà d’organiser, en plus de la politique calamiteuse des banlieues). Mais si cela incite les habitants à prendre leurs distances vis-à-vis de l’État et du reste du pays, ce n’est pas la raison qui pousse certains à tirer sur les policiers, à piller des magasins ou à incendier des voitures... sauf à prouver qu’il s’agit des prémisses d’une guerre civile fomentée par la majorité de ces populations ; mais on n’en est pas là. (Faut-il préciser qu’il y a un monde entre subir ou regarder faire, et soutenir ou organiser ?)

     
    Quant à ma précédente conclusion, les gens des cités de banlieue dont je parle sont ceux pointés du doigt par Maurice, qui emploie « les » au lieu de « des » pour les désigner. Je le cite, c’est son logiciel, pas le mien. Et si je dis que celle multitude qu’il amalgame a bon dos, c’est précisément pour contredire son point de vue. Capisce ?

    Quant à tes insinuations sur ma personne, basées sur une situation que tu supposes mais que tu ignores totalement, c’est juste de la diffamation gratuite. Néanmoins, ça a le mérite de situer le niveau de pertinence de ta réflexion et tes arguments.



  • 5 votes
    pierrot19 3 juillet 2023 15:52

    Le père Maurice il y a 30 ans : « Si c’est la merde en banlieue, c’est parce que les gens qui y habitent mettent la merde »... Sauf que cette affirmation tient de l’amalgame et occulte une grande partie de « la vérité », comme il dit.

    Ce qu’il ne dit pas, c’est qu’en règle générale dans ces banlieues, « les gens » qui viennent menacer et casser les portes des gens ne sont pas les mêmes « gens » que ceux qui se font menacer et se font casser leur porte.

    Et ce qu’il évite surtout de rappeler, c’est que ce n’est pas à ces gens d’assurer la sécurité dans leur quartier et de maintien l’ordre social chez leurs voisins de pallier (en principe ça leur est même interdit), mais que ce rôle est dévolu à l’État.

    Dans les premières années d’existence des cités de banlieues, les choses n’y allaient pas plus mal (niveau de vie mis à part) qu’à Saint-Germain en Laye, à Neuilly ou dans le 16ème arrondissement de Paris. La différence, c’est que dans les premières on a fini par autoriser les caïds à prospérer, alors que la police et la Justice continuaient de combattre efficacement les moindres prémices de criminalité et de sédition dans les quartiers bourgeois.

    Par ailleurs, on a mis un frein à l’intégration sociale et permis au communautarisme de se développer, de sorte que les quartiers se sont transformés en ghettos, ce qui (je peux en témoigner) n’était pas le cas à leurs débuts en dépit de la proportion déjà forte d’habitants immigrés.

    Du reste, les quartiers bourgeois sont, en quelque sorte, également des ghettos, du fait du coût de la vie et des prix de l’immobilier élevés qui y règnent. Les gens dont les finances ne leur permettent pas de s’y maintenir en sont mécaniquement chassés. Il n’y reste pratiquement que des bourgeois, dont les privilèges sont protégés par l’État et dont la fortune provient essentiellement de l’exploitation de gens qui, très majoritairement, n’auront jamais les moyens de vivre dans ces quartiers. N’en déplaise à Maurice, les gens les plus aidés par la façon dont notre société est organisée sont en réalité ceux qui vivent dans les plus beaux quartiers.

    Alors oui, si « c’est la merde en banlieue », c’est *en partie* parce que *des* gens qui y habitent « mettent la merde ». Mais c’est aussi et surtout parce que ceux qui étaient en charge d’éviter que cela survienne et perdure n’ont rien fait contre, et ont même pris des dispositions qui ont favorisé ces dérives.

     

    La déconstruction de ce qui faisait notre Nation et assurait sa cohésion est à l’œuvre depuis maintenant plusieurs décennies. Ce à quoi on assiste aujourd’hui n’en est qu’une des conséquences visibles, et ce mal est loin d’avoir touché seulement les quartiers et les individus dont on parle ici.

    Les gens des cités de banlieue ont bon dos. Honte à Maurice.



  • 3 votes
    pierrot19 1er juillet 2023 11:13

    @wendigo
    Qui vous dit que tous ces casseurs et pilleurs, ou leurs familles, fréquentent les magasins, les bibliothèques ou les écoles auxquels il s’en prennent ?

    En ce qui concerne les « voyous » qui vivent par chez moi, je peux vous garantir que ce n’est pas à leur quartier qu’ils viennent mettre le feu, et que ce n’est pas de manière irréfléchie et sous le coup de la colère qu’ils ciblent et organisent leurs attaques.

    Bien avant ces événements, la plupart d’entre eux prenaient déjà plaisir à déclarer publiquement que la France n’était pas leur pays, que notre culture et nos intérêts n’étaient pas les leurs, qu’ils « niquaient » les Français.

    Il ne faut donc pas s’étonner qu’ils joignent aujourd’hui les actes à la parole... Ni que nos gouvernants (qui sont les premiers responsables de cette situation) les laissent faire, puisque leur programme se résume depuis plusieurs décennies à démolir notre pays et à durcir leur régime sous tous les prétextes. D’ailleurs, rien ne dit que les casseurs et leurs meneurs soient tous vraiment des « voyous ».



  • 1 vote
    pierrot19 1er juillet 2023 10:44

    @rinbeau
    Mais il est tout-à-fait exact qu’on devra le payer, d’une manière ou d’une autre (augmentation des impôts et des primes d’assurance, réduction de nos droits, etc.).

    Et ce sera une nouvelle occasion pour les petits copains de Macrons de s’en mettre encore plus dans les poches.

    Ce n’est pas parce que les choses allaient déjà mal qu’elles ne peuvent pas empirer.



  • 1 vote
    pierrot19 24 juin 2023 11:12

    @yoananda2
    Je fais la distinction entre les deux (qui ont néanmoins quelques points commun).

    Mais en l’occurrence, il ne s’agit ni de l’une, ni de l’autre.



  • 3 votes
    pierrot19 14 juin 2023 11:54

    @nono le simplet

    Ah bon ? Où ça ? Il faudrait penser à arrêter le LSD...



  • 4 votes
    pierrot19 2 juin 2023 10:18

    @wendigo
    Je ne pense pas qu’il faille considérer les interdictions (envisagées ou passées) de certains médias comme le seul moyen, ni seulement comme un moyen direct, de faire taire les voix divergentes.

    Certes, interdire ces médias et empêcher techniquement leur diffusion peut apparaît comme une erreur de la part des instances politiques, surtout si l’on persiste à croire que les populations attachées à la liberté d’expression exercent encore un contrôle sur ces dernières.

    Mais il faut surtout y voir un moyen pour le pouvoir d’envoyer des signaux. D’une part, un signal d’allégeance au pouvoir américain actuel, qui a également Twitter dans son collimateur depuis son rachat par Musk. D’autre part un signal d’affirmation de son autorité en Europe, destiné en quelque sorte à rappeler aux Européens qui est « le patron », qui sont « les méchants » (pour ceux qui croient à la légitimité des autorités ou qui craignent leur puissance) et de quelle manière il faut se comporter pour « rester dans le droit chemin ».

    Ainsi, même si les interdictions, la répression et les mesures vexatoires sont impopulaires et ne s’avèrent pas pleinement efficaces, elles ne menacent en rien la stabilité d’un régime qui n’a de toute manière plus rien de démocratique, et elles peuvent suffire à dissuader nombre de médias de résister.

    L’UE pourrait donc bien interdire Twitter sur son territoire pour ces raisons.

    Mais elle pourrait également recourir à d’autres mesures, comme imposer une amende record à l’entreprise, entraver son financement (notamment en interdisant aux annonceurs de faire de la publicité sur le site) ou, plus indirectement, de s’attaquer aux autres intérêts de son propriétaire (éventuellement avec la complicité de l’administration américaine).

    Le bras de fer qui se joue entre la Commission Européenne et Elon Musk pourrait donc bien réserver des surprises.



  • 1 vote
    pierrot19 10 mai 2023 12:33

    La classe dirigeante veille à ses intérêts, quoi qu’il en soit, et profite tout autant des climato-anxieux en leur faisant payer des mesures de sauvegarde illusoires que des climato-sceptiques qui les autorisent à continuer de vampiriser la planète et ses populations.

    Cette hypocrisie et les sentiments qu’elle inspire justifient-ils pour autant qu’on conclue à l’absence de problème climatique lié à nos modes de vie, comme j’en vois sous cette vidéo ?...

    Les prédictions catastrophiques des « journalistes » du HuffPost ne se sont pas réalisées ? Nos paysages ne sont pas encore aussi désolés que la surface de Mars ? La belle affaire !

    D’ailleurs, rabâcher le sujet du « réchauffement » n’aide certainement pas à sa compréhension. Car le problème tangible n’est pas cette augmentation globale de quelques malheureux degrés, mais ses causes et ses conséquences sur les fragiles équilibres écologiques qui conditionnent notre survie au travers des modifications des climats et de nos environnements.

    Ce n’est pas une question de pouvoir, de gros sous, de convictions ni d’émotions, terrains sur lesquels tentent de nous entraîner les manipulateurs de tous poils. C’est une question de pragmatisme face à une réalité et à des évolutions difficiles à appréhender, particulièrement quand les médias ou les réseaux sociaux décident à notre place où l’on doit regarder et ce qu’on ne doit pas voir, ce que soit pour nier ou pour exagérer et travestir le problème et ses éventuelles solutions.



  • 1 vote
    pierrot19 19 avril 2023 12:16

    @mac1
    Tout d’abord, votre propos est hors sujet.

    Je vous rappelle que je parle ici de la question de l’exclusion des services (et à titre d’exemple, des services médicaux) dans le calcul du PIB, à savoir si leur paiement devrait être considéré exclusivement comme un transfert de richesse, autrement dit si leur valeur ajoutée devrait être ignorée parce qu’elle serait déjà prise en compte ailleurs.

    Nos services hospitaliers seraient totalement marchandisés et leur finalité totalement détachée de la santé et de la vie de la population, cela ne changerait absolument rien à cette question, ni à sa réponse.

     
    Ensuite, pourquoi suggérez-vous que je serais naïf ? Si j’ai évoqué les « capitalistes misanthropes », c’est justement parce que j’ai conscience du phénomène qui est à l’œuvre.

    Il n’en reste pas moins que les services hospitaliers ne sont pas juste le maillon d’une chaîne de production d’objets (on ne pourrait pas en dire autant si, par exemple, ils étaient réservés exclusivement aux ouvriers des usines  or, la tendance actuelle serait plutôt d’en priver ces derniers).

    Ces services ont bien un prix, du fait notamment des salaires et honoraires versés, et ce qu’ils produisent bénéficie bien à la population du pays, contre paiement direct ou indirect. La valeur ajoutée créée par le travail correspondant doit donc, au même titre que celle de la production de n’importe quelle marchandise, être prise en compte comme la création d’une richesse dans le calcul du PIB.

     
    Par ailleurs, je vous souhaite de ne jamais manquer de véritables médecins si vous êtes victime d’un accident ou quand votre santé commencera à défaillir sérieusement, car un bain de siège, deux sparadraps et trois Aspro ne suffisent généralement pas à venir à bout d’un traumatisme grave ou d’une lourde pathologie.

    Même si leur activité est de plus en plus soumis à un business qui rend les soins de moins en moins accessibles, je peux témoigner qu’on peut encore compter sur la plupart des médecins qui, fort heureusement, continuent de respecter leur serment d’Hippocrate.

     
    Bref, vos arguments n’invalident en rien les propos de mes commentaires que vous avez cités.



  • 4 votes
    pierrot19 17 avril 2023 11:17

    Je n’ai jamais entendu autant d’ânerie de la part de TV...

    Il semble qu’elle vienne (enfin) de découvrir que les indicateurs officiels mentaient, et que le pays était pillé et saccagé depuis plusieurs décennies. Mais pour ce faire, il aura fallu qu’elle s’appuie sur un point de vue très personnel (et erroné) de l’économie, qui l’amène à reléguer le problème du partage des fruits du travail et à rejeter l’idée de rétablir une juste participation de la minorité qui se les accaparent.

     

    Déjà, elle confond deux problèmes distincts, qui sont la santé économique du pays (c’est-à-dire la taille du gâteau à partager) et la redistribution des richesses (c’est-à-dire les parts relatives du gâteau attribuées aux convives). La réforme des retraites et la taxation des riches, mais également la part des bénéfices consacrée à l’investissement productif, sont des questions relatives au second problème... qu’elle occulte alors qu’il a des conséquences directes sur le premier (au même titre que la mondialisation, la financiarisation, l’UE, l’euro, etc.).

    En effet, l’économie ayant pour finalité de fournir à la population ce dont elle a besoin, son bon fonctionnement suppose surtout que cette population (retraités inclus) dispose d’un pouvoir d’achat et donc de revenus suffisants pour y prendre part, et que l’on ait réalisé à tous les niveaux les investissements nécessaires à la production de richesses utiles (à l’inverse de la tendance actuelle, donc). Ainsi, un juste partage des richesses créées apparaît comme essentiel à l’économie du pays.

     

    Ensuite, son point de vue que la production d’objets conditionnerait la survie, au contraire des services qui n’interviendraient que sur les conditions de production de ces objets, n’est pas pertinent.

    En effet, un service hospitalier n’a pas pour finalité de favoriser la production d’objets (sauf peut-être dans la tête des capitalistes misanthropes) mais de profiter directement aux populations en sauvant des vies. A contrario, nombre d’objets produits (comme par exemple les gadgets électroniques) ne sont d’aucune réelle utilité pour la survie des populations.

    Enfin, son idée d’exclure les services de la définition des richesses produites sous prétexte qu’ils seraient forcément déjà comptés dans la valeur ajoutée d’un bien matériel est tout aussi incongrue.

    Par exemple, les populations ont besoin de survivre aux maladies et aux accidents, tout comme elles ont besoin de se nourrir. Le médecin crée donc, à partir de ses connaissances et de ses savoir faire, un bien immatériel essentiel qu’est la préservation de la santé et de la vie. La valeur produite par son travail, qu’on paye au travers d’une partie de ses honoraires, est similaire à la valeur ajoutée créée par le travail de l’agriculteur qui produit la nourriture dont les gens ont besoin pour manger, et on peut l’estimer en utilisant les mêmes méthodes.

    Quand on s’intéresse à la valeur ajoutée créée par un ouvrier qui fabrique des objets, ni l’achat de sa nourriture ni le paiement de ses consultations chez le médecin n’entrent en ligne de compte. Ou alors il faudrait considérer qu’ils interviennent tous les deux. De ce point de vue, les services médicaux n’auraient pas plus de raison d’être exclues du bilan économique que l’industrie agro-alimentaire.

    Bien évidemment, la valeur créée par un service qui intervient effectivement dans la production d’un objet ne doit pas être comptée une deuxième fois dans la valeur ajoutée de ce dernier. Mais cela est également vrai pour les composants matériels qui interviennent dans la production de cet objet.

    La présence dans le bilan économique des richesses immatérielles créées par les services reste pertinente tant qu’on traite celles-ci de la même manière que les richesses matérielles.

     

     

    Il ne fait aucun doute que la falsification des indicateurs officiels va bon train, que la définition, l’élaboration et/ou l’utilisation du PIB sont à revoir, et qu’une société qui repose principalement sur une économie de services est en grand danger. Mais ce ne sont pas des raisons pour raconter n’importe quoi.



  • 1 vote
    pierrot19 8 mars 2023 10:56

    @mmbbb
    Vous avez raison.

    Néanmoins, pour faire comprendre les mécanismes de cette perte de souveraineté, il convient de désigner sans erreur les causes et les responsables des effets qu’elle produit.

    Quand bien même Nicolas Hulot aurait lu le rapport et fait lancer la construction de six EPR (on peut toujours rêver, hein !), cela n’aurait rien changé aux difficultés actuelles de nos boulangers (et de tous ceux, encore plus nombreux, qui se retrouvent dans une situation similaire). Le commentaire de Pascal Praud induit une confusion entre le racket organisé au moyen de l’AREHN, qui résulte directement du diktat de la Commission Européenne, et les errements de nos politiques écolos anti-nucléaires. Cela n’est certainement pas de nature à résoudre nos problèmes, particulièrement dans un contexte où, pour les régler, certains réclament justement encore plus d’AREHN.

    Comment voulez-vous que les gens puissent voter dans l’intérêt général et dans leur propre intérêt, alors que les médias passent leur temps à les induire en erreur ?! En leur servant des informations incomplètes, imprécises, inexactes ou mensongères, en se retenant de leur présenter des informations essentielles et en les abreuvant de conclusions incongrues ou absurdes, les « journalistes » nuisent gravement aux capacités de compréhension de nos concitoyens.

    Je rappellerai par exemple que le référendum de Maastricht, qui a ouvert la voie à l’abandon de notre souveraineté au profit de l’UE, s’est joué à seulement 539000 voix (2,08 %). Cela n’a été rendu possible que par une opération d’enfumage médiatique qui, en relayant les mensonges politiques, en rendant les informations obscures et indigestes ou en s’abstenant d’énoncer les conclusions qui s’imposaient, est parvenue à convaincre 13 millions de "oui" et à démobiliser les 11,6 millions d’abstentionnistes qui auraient pu faire toute la différence.

    Ici, mon propos est que les journalistes portent une lourde responsabilité dans les mécanismes qui ont conduit à la situation actuelle et qui empêchent qu’elle s’améliore. On attend d’eux qu’ils nous informent, et non pas qu’ils racontent n’importe quoi pour susciter des réactions émotionnelles au détriment de la réflexion... comme le fait malheureusement Pascal Praud dans cette vidéo.



  • 2 votes
    pierrot19 6 mars 2023 14:48

    Un détail qui a son importance.

    Pascal Praud dit à propos de Nicolas Hulot : « ... et aujourd’hui, à cause de gens comme lui, on est en difficulté et les boulangers ne peuvent pas... comment dire... avoir de l’énergie, ou ils la payent dix fois plus ... ».

    Nicolas Hulot a certainement une part de responsabilité dans nos problèmes énergétiques actuels, a minima du fait de son inaction lorsqu’il était au gouvernement en 2017-2018.

    Mais les difficultés financières que nos boulangers rencontrent aujourd’hui, elles, sont le résultat de l’organisation néolibérale du marché de l’électricité, dictée par la Commission Européenne, imposée sous la menace et transposée en France dans la loi NOME de 2010 (Nouvelle Organisation du Marché de l’Electricité) et son dispositif AREHN (Accès Régulé à l’Électricité Nucléaire Historique).

    Il ne faudrait pas que, dans la recherche des responsables de la situation actuelle qu’on mène depuis quelques mois, certains soient jetés en pâture à la vindicte populaire (certes avec raison) pour faire oublier que d’autres ont eu une part de responsabilité encore plus importante et qu’ils continuent toujours de nuire.



  • 3 votes
    pierrot19 22 janvier 2023 09:52

    @arthes
    Sauf que le sens du terme « race » ne se limite pas au seul concept désigné ainsi dans le jargon de cette branche particulière de la science qu’est la taxinomie (d’ailleurs, le mot « racisme » qui en découle ne se limite pas non plus à cette seule acceptation).

    Dans le langage courant (celui de l’Académie Française) il désigne aussi (et entre autres choses) le type de rapprochements et de distinctions que vous rappelez.

    Or, ne plus voir dans des mots qu’une seule signification à l’exclusion de tout autre constitue un énorme obstacle à la communication et à la pensée. (Par exemple, imaginez un monde où le mot « cheval » ne serait plus utilisé que pour exprimer la puissance du moteur sous le capot d’une voiture : on ne pourrait plus dire ni même concevoir simplement que des chevaux gambadent dans un pré.)

    Quand cette forme d’illettrisme est provoquée, on a affaire au syndrome de la novlangue du roman 1984 de George Orwell, dans lequel il décrit une simplification lexicale et syntaxique destinée à empêcher la formulation et l’élaboration d’idées susceptibles de menacer le régime totalitaire qui sévit. Malheureusement, on n’a plus affaire à une fiction.

    De plus, quitte à amputer le dictionnaire pour des raisons idéologiques, il est assez bizarre que ceux qui cherchent à le faire ne souhaitent conserver que le sens taxinomique du terme « race », c’est-à-dire justement celui qui a servi de faux prétexte scientifique au massacre de millions d’êtres humains et provoqué les traumatismes qu’on connaît.



  • 2 votes
    pierrot19 22 janvier 2023 02:42

    @Mr.Knout
    L’Académie Française s’occupe de la langue française, que vous vous évertuez manifestement à comprendre de travers quand on l’emploie.

    Soit vous êtes incapable de saisir ce que dit Michel Onfray, soit vous tentez très maladroitement de faire croire que Michel Onfray ferait de la taxonomie animale quand il parle d’êtres humains, et que son propos aurait le sens particulier que vous souhaitez lui donner plutôt que celui, bien plus évident, que j’ai rappelé ci-dessus.

    Bref, c’est bien vous qui êtes bête, pas lui.



  • 7 votes
    pierrot19 21 janvier 2023 22:57

    @Mr.Knout
    Quand on a un minimum de culture, ou même simplement d’instruction, on sait ce que signifie « race » dans le langage courant (par opposition au jargon scientifique) lorsqu’on parle d’être humains. Pour rappel :

    Race (nom féminin)
    Chacun des grands groupes entre lesquels on répartit superficiellement l’espèce humaine d’après les caractères physiques distinctifs qui se sont maintenus ou sont apparus chez les uns et les autres, du fait de leur isolement géographique pendant des périodes prolongées.


    (Source : Dictionnaire de l’Académie Française, dernière édition.)

    Le point de vue que vous exprimez suggère-t-il que vous ne considérez les êtres humains que comme des animaux ?



  • 1 vote
    pierrot19 19 décembre 2022 07:15

    @BlueMan
    J’avais pris la peine de revoir le passage de la vidéo avant de vous répondre. Vous ne démontrez rien, vous affabulez. C’est vous qui, manifestement, ne comprenez rien à rien.



  • 1 vote
    pierrot19 19 décembre 2022 07:09

    @christophe nicolas
    « Un objet ne rayonne pas vers rien et l’espace est essentiellement vide »...

    Vous avez manifestement séché vos cours de physique !

    Un corps chaud rayonne, indépendamment de ce qui existe ou pas dans son voisinage. Et en la matière, l’espace n’est pas assez vide pour qu’on puisse considérer que la Terre est seule dans l’espace.

    En particulier, notre planète gravite autour du Soleil qui la réchauffe, et elle se refroidit en rayonnant de l’énergie. Sa température moyenne dépend de l’équilibre entre l’énergie reçue (correspondant à 173000 TW environ) et l’énergie réfléchie ou rendue par rayonnement thermique. Une modification des conditions physiques à la surface de la Terre déplace cet équilibre en changeant la température moyenne, ainsi que les conditions climatiques et les équilibres biologiques qui en résultent. Et malheureusement, on ne vous a pas attendu pour constater les bouleversements déjà causés par le léger déplacement de cet équilibre, lequel ne fait que commencer et aura du mal à être arrêté.

    Par ailleurs, si un instrument de mesure produit bien une mesure, ce n’est pas lui qui crée la grandeur physique qu’il observe.

    De plus, le GIEC a été créé par les États afin de minimiser les conséquences attendues de leurs industries auprès des opinions publics. Durant des années, il a servi à temporiser les actions qu’il aurait fallu prendre pour freiner le changement climatique. Aujourd’hui, ses prévisions sont probablement encore au-dessous de la vérité. Et on a les COP pour continuer à temporiser.

    C’est donc plutôt vous qui fantasmez pour rester dans le déni.