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Les commentaires de poetiste



  • 3 votes
    poetiste 20 février 2011 10:37

    @ffi

    Quand les musulmans auront compris d’un point de vue historique, philosophique et psychologique ce qui s’est passé lors de l’hégire, à partir de 622 après Jésus Christ, ils ne ratiocineront plus pour tenter de démontrer l’universalité de leur politique.

    Car il s’agit bien d’une doctrine politique qui joue sur la croyance pour asseoir son pouvoir. Les chiites ont même un « parti de Dieu » : Esbollah. 

    Le Coran est appropriation et contestation.

    Ce qui est étrange, c’est que Mohamed le Koraïchite s’offusquait de l’idolâtrie de ses contemporains et qu’il avait glané sur les marchés de Médine tout ce que les prêcheurs de l’époque, Juifs et Chrétiens, pouvaient enseigner.

    A partir de là il s’est constitué en stratège politique génial et sans merci. Trois communautés juives ont été purement et simplement éliminées du jour où il est entré à la Mecque, qu’il y a été admis par son mariage avec Memouna, une des quatorze femmes de sa vie.

    Voltaire disait de lui : « le génial imposteur ».

    Autre curiosité : les musulmans qui ne sont pas censés représenter des images, en raison de cette lutte primordiale contre l’idolâtrie, exposent leurs chefs religieux sur les murs des villes.

    Donc, la personnalisation est extrême et l’identité relative à la croyance plutôt qu’à la foi est l’idolâtrie toujours répandue dans l’Islam. (La chrétienté n’y échappe pas non plus !).

    Ni distinction entre la foi et la religion, ni distinction entre la religion et la politique. Le nombre reste le confort, le refuge quand la foi n’est pas personnelle et si l’on ne comprend pas que c’est l’instinct grégaire qui dicte ça, on n’a rien compris à l’animal mammifère omnivore qu’est l’homme.

    En ce cas, le sens profond de la crucifixion ne peut être entendu. D’où la méprise sur le sens du martyre chez les kamikazes en cette croyance.

    Il va sans dire que la collusion politico-religieuse confine au prosélytisme et à l’expansionnisme, voire à la guerre.

    Quelle que soit la légende fondatrice d’une civilisation, celle-ci peut être florissante, admirable et l’art et la science se conforment à ce qu’elle dicte. Cette légende vient aussi servir le pouvoir de bons nombres de tyranneaux qui savent user des peurs que suscitent ces croyances.

    J’approuve donc ton analyse « ffi ». J’ai des amis musulmans : je ne leur demande pas de me prendre pour un ennemi parce que leur croyance est complètement étrangère à ma conception des choses. S’ils savent rester fraternels, c’est qu’ils sont des hommes de bonne volonté et c’est bien là l’essentiel, l’essence du ciel.

     



  • 2 votes
    poetiste 19 février 2011 09:30

    Bon Samir Ben Salem, je vois qu’avec toi, il n’y a pas à discuter tu es programmé 100% ? Tu as une identité religieuse mimétique tribale marquée au fer rouge. J’essaie de te parler doucement
    et tu prends la mouche quand-même.
    Tu me donnes la preuve que c’est ton instinct grégaire qui parle et donc, évidemment tu ne peux en démordre de ton confort dans une croyance. Tu n’es ouvert à aucun autre avis.
    Et c’est bien là le danger de l’endoctrinement à une croyance qui ne vaut pas mieux qu’une autre.
    je me suis trompé sur toi, tu es de mauvaise foi. C’est bien l’Islam qui est le négationnisme de la crucifixion, qui s’est permis de copier la visitation par (Gibril) et qui a voulu récupérer le Christ comme prophète.
    Si tu ne reconnais pas ça, reste dans ton erreur. Tu es super bien programmé, aucune pensée personnelle, tu es un robot croyant. Moi je ne parle qu’à des hommes qui usent de leur libre-arbitre.



  • 1 vote
    poetiste 18 février 2011 23:41

    @Gazatouslesétages

    Un retour au franc créerait un déséquilibre au sein de l’Europe et ce n’est pas l’Allemagne qui en pâtirait mais les pays en forte dette. Ce sont déjà eux qui morflent avec la crise.
    D’autre part, un euro fort peut avoir son poids pour un équilibre mondial des monnaies.
    Nous n’imitons pas assez l’Allemagne qui gère mieux sa position européenne que nous.
    3 fois plus de PME que nous, elle exporte, elle s’inscrit dans la mondialisation.
    Notre politique n’est pas à cette hauteur, il faut en changer. L’allemagne montre qu’il n’y a pas que les pays émergents qui peuvent avoir un taux de croissance positif.
    La France seule, économiquement, franchement je ne la vois pas. Mais je ne peux donner ma position, tous mes arguments en un si petit cadre.



  • 2 votes
    poetiste 18 février 2011 21:47

    Eh bien, Samir ben Salem, Brother Tolkien te rappelle que c’est le Coran qui a voulu changer le christianisme par le négationnisme de la crucifixion. Tu ne vas quand même pas nier ça, c’est écrit : "ils ont mis un autre à sa place" dans votre livre.
    Si tu m’as bien compris, je ne reconnais aucune religion mais seulement la foi. Celle-ci doit être personnelle et non une "étiquette", une "identité", comme l’est la religion commandée par l’instinct, le refuge de se conforter avec le nombre, les autres, ceux qui se définissent de la même manière.
    Tu dis : "la foi de l’autre n’est pas en votre pouvoir". Eh bien heureusement car un homme de foi,(pas celui qui se définit par la religion), ne peut être déstabilisé, il assume seul sa foi.
    Et vouloir convertir, ce n’est pas le but. Pensons à Charles de Foucault qui a déclaré n’avoir jamais converti un musulman et qui a été assassiné par un musulman. Il a fait ce qu’il devait faire selon sa foi : "aimer les autres". Loi mosaïque valable pour les trois religions méditerranéennes : "tu aimeras ton prochain comme toi-même".
    Garde ta foi Samir Ben Salem mais ne mets pas l’huile de la religion sur le feu. Je respecte ta foi mais je n’ai pas à respecter ou à ne pas respecter une religion, aucune ne me séduit.
    Je suis certain que tu es de bonne volonté. Essaie de comprendre sans soupçonner un prosélytisme, je n’ai pas cette vaine mission en moi.



  • 1 vote
    poetiste 18 février 2011 14:58

    Allo MAM ment, bobo ! Qu’est-ce que tu as fait, c’est pas beau. Allo MAM ment, bobo, allo MAM ment, bobo !
    La compromission ordinaire soutenue par un régime auquel on fait ordinairement allégeance et qui en échange, offre sa protection.
    Si le vassal ne va pas propre, c’est banalisé, avalisé et avalé dans le fatras des affaires toxiques de plus en plus nombreuse et courantes.
    L’indigne ne nous indigne plus, il ne fait que de petits remous parmi les mous.
    Les mots râlent mais sans la morale.
    Le clape vient de se faire entendre : action ! Mais c’est pour le film, pas pour la révolution.
    Et le cinéma continue.



  • 5 votes
    poetiste 18 février 2011 14:29

    Apparu Benoit et toujours benoit, avec sa tête d’adolescent, a dû être envoyé au casse-pipe pour soulever encore ce problème et toucher une certaine frange de l’électorat.
    Secrétaire d’État au logement, autrement dit, aux causes perdues, c’est Don Quichotte préposé aux moulins à vent. Il y a des faveurs du monarque qui n’en sont pas vraiment mais le vassal en question joue le jeu électoral sans rechigner.
    On relance le débat sur l’identité nationale car il y a des voix à prendre du côté des partisans de la "Marine" qui em... le gouvernement en place. En sondage, elle dispose de 20 pour cent, ça laisse rêveur, ça fait des envieux.
    Et Marine rêve d’être au deuxième tour plutôt avec Sarkosy plutôt qu’avec DSK. La politique du pire ne sera pas que du peuple désenchanté, elle sera aussi de la droite si, in extremis, elle fait alliance avec la "Marine".
    Les politiciens ont l’art de nous mettre dans des situations plus que cornéliennes, de toujours nous acculer( pas de gros mots, s’il vous plaît) à choisir entre deux maux.
    Pour la bonne raison qu’ils sont tous nuls et impuissants à gérer une démocratie courageusement.
    Ce qui a été semé depuis 2007 va porter ses mauvais fruits en 2012. La poésie ne mettra pas ses vers dans ces fruits là !
    La politique du pire, c’est l’automutilation. Il n’y a que de petites gens pour réagir comme ça.
    Mais ! S’il parvient à nous faire perdre notre temps ce Benoit, il aura rempli sa mission.
    Il faut démasquer le faux problème des mosquées.



  • 2 votes
    poetiste 18 février 2011 10:19

    La religion musulmane étant une religion dite "adamique", on peut ne pas s’étonner qu’il rame Adam, en son sein, n’ayant rien compris de la transcendance du Christ qui mettait l’homme à un niveau au dessus, beaucoup plus spirituel.
    Le prophète Ramadan n’est pas un "pro" de la fête. Qui veut-il convaincre comme le ferait tout homme politique ? Les discours alambiqués, il sait faire. Il est intelligent mais programmé et proclamé musulman sans nuances, c’est à dire avec une capacité d’écoute d’un autre programme quasiment nulle.
    Tant que l’Islam ne corrigera pas le "négationnisme de la crucifixion" dans le Coran, on pourra toujours s’affronter dans les débats mais toujours pour rien.
    Dans le débat, c’est la que le pire des bâts blesse, c’est la source de toute l’incompréhension de deux civilisations
    Quand une religion se fait certitude et identité, elle ne se distingue pas d’un particularisme quelconque, un parti politique ou une secte. Elle ne se conforte que par le nombre de ses adhérents. C’est grégaire, rien de plus.
    Ecce Homo ! Cette parole ne s’adressait pas à Mohamed le Koraïchite mais à Jésus Christ.
    Le dialogue de sourds n’est pas fini tant qu’on aura pas compris ça.
    Ceci dit, je respecte l’homme de foi musulman, l’homme de bonne volonté en toute religion, celui qui peut entendre : "Va, ta foi t’a sauvé", parole du Christ et non : "Va ta religion t’a sauvé".
    La religion qui sauve est la réunion de tous les hommes en une même foi dans la vie et une même bonne volonté, le reste, c’est de l’ordre de la légende fondatrice des civilisations que l’on ne veut remettre en question, c’est bien dommage.



  • 3 votes
    poetiste 17 février 2011 23:58

    L’homme béat.

     

    François Hollande président ? Ce serait à désespérer de l’avenir. Heureusement : le scénario catastrophe n’a aucune chance de se réaliser.

    Mais imaginons : on passerait d’un régime régalien soumis à la grande finance, c’est-à-dire à l’usure organisée mondialement, au surréalisme d’un « socialiste » qui aurait perdu toute idée de socialisme et voudrait nager dans cette mare où les requins évoluent.

    Il semble clair que ce ne soit pas une question de QI qui pousse Hollande à dire n’importe quoi mais le choix facile de se laisser emporter et de collaborer à ce système pernicieux de la spéculation sur les dettes des privés ou des États.

    Le jeu de faire du fric avec le « produit financier » est une guerre en laquelle il faut être rapide et sans scrupules. François Hollande est tout sauf rapide. 
    Ce n’est pas ça que l’on attend d’un socialiste mais qu’il propose un contre courant à cette suprématie de l’argent car elle conduit nécessairement à l’accumulation par les uns et à l’esclavage des autres.

    Quand on ne peut même plus payer les intérêts de la dette, c’est foutu, elle va croître jusqu’à ce qu’on jette l’éponge devant des gens qui ont de la réserve, ou jusqu’à la crise financière qui pourrait déstabiliser tout le système.

    La bonne notation serait de ne pas avoir de dettes, de ne pas hypothéquer notre avenir qu’on livre aux créanciers, autrement dit : ceux qui ont un pouvoir sur nous.

    Le jeu politique électoraliste n’a pas cessé en France, de promettre et d’emprunter pour tenter de tenir les promesses ou de privatiser le bien public.

    Refaire marcher la planche à billets dans un cadre national, revenir au franc ? Ce n’est pas réaliste. Il n’y a pas d’issue humaine à la guerre économique, c’est le nerf de la guerre lui-même qui mène le jeu et les hommes, par cupidité ou résignation, s’y soumettent.

    Un contre courant socialiste au capitalisme, ce n’est pas Hollande qui va nous l’apporter, il est du côté des nantis et des médias.

    Indignons-nous ! C’est une société entièrement nouvelle qu’il nous faut, une métamorphose ou l’adieu à la démocratie. C’est déjà ce qui se passe sous nos yeux.

    Un peu plus de QI, un peut plus de conscience, un peu plus de courage, un peu plus d’imagination, et la France sera sauvée ! Mais ne demandons pas cela à François.

     

     

     

     

     

     



  • vote
    poetiste 17 février 2011 09:44

    Alsace : "la lui passer", c’est pas un peu macho ça ? Là, tu choques mon âme de poète, "car là", tu exagères !
    Ok pour la trahison du rayonnement, c’est ben vrai, comme aurait dit la mère Denis. Et les mannequins au pouvoir, je te le concède, ça fait désordre,
    Mais une femme n’est pas un ballon de foot et sa vie privée, c’est privé : no entrance !
    Ah ! J’ai des vieux principes de courtoisie, excuse-moi.
    Ceci dit, on pourra encore écouter Carla en 2013, même si son partenaire se ramasse une énorme pelle aux prochaines élections, et il n’y aura plus de confusion des genres.
    Ne jetons pas le bébé(Carla), avec l’eau du bain, chargée de politique désastreuse.



  • 4 votes
    poetiste 16 février 2011 13:24

    La case manquante.

     

    Zemmour est bien proche du front national dans son raisonnement. Bien proche du pouvoir en place aussi quand il parle de répression.

    Jamais il n’évoque la responsabilité du gouvernement français en matière de prévention. Jamais il ne remonte à la source du problème.

    Zemmour se dédouane d’une responsabilité dans cette fracture de la société française, une responsabilité qui n’incombe pas seulement aux politiques.

    La ghettoïsation des banlieues alimente la politique sécuritaire et le jeu de la peur est devenu un argument électoral, à droite mais hélas, aussi à gauche.

    Zemmour cautionne la politique du nettoyeur sous pression évoquée par le président de la république française.

    Il ne parle pas des injustices sociales à la base de cette ghettoïsation. Il ne parle pas de l’incurie de nos politiques et de la complicité des médias qui ont plus matière à faire de l’indice d’écoute avec des troubles sociaux qu’avec des fonctionnements harmonieux.

    On a envie de demander à Zemmour s’il a un programme pour changer les choses à la base et s’il veut bien arrêter de parler de répression.

    Il est évident que l’injustice sociale puisse atteindre d’abord ceux qui n’ont pas les moyens et qui de plus sont vus comme étrangers en notre « douce » France.

    Tant que l’on ne parlera pas de partage équitable des biens, on fabriquera de la délinquance à la base et on occultera la délinquance en col blanc.

    Zemmour ne voit pas les choses globalement. Il y a une erreur de programmation dans son raisonnement. Mais que voulez-vous : quand on est du côté des nantis, on n’a pas forcément envie de pousser le raisonnement jusqu’aux causes premières des dysfonctionnements, ce qui obligerait à mettre la main à la pâte.

    On est si bien à discuter sur un plateau télé ! Comme les politiques, restons dans la discussion et fi des solutions courageuses et généreuses pour régler les problèmes.

    Monsieur Zemmour gagne bien sa vie : vive Zemmour ! Le syndrome régalien est partout. Pessimiste ou insincère et timoré notre Zemmour ?

     

     

     

     

     

     

     

     

     



  • 6 votes
    poetiste 16 février 2011 12:32

    Touchant ou pas ?

     

    Bien joué ! La berceuse de Carla. Je crois qu’elle va faire rêver dans les chaumières et faire oublier l’autocratie de son partenaire. La femme de gauche soutient son homme de droite.

    Mais nous ne succomberons pas au chant de la sirène, aussi sirupeux soit-il. Même pas obligés de se faire attacher au mât du navire, l’attraction est trop molle.

    Voilà un cas typique de collusion entre la chose médiatique et le pouvoir : tout dans l’esbroufe et la manipulation des citoyens : du spectacle, encore du spectacle et la France sera définitivement anesthésiée.

    Ils sont touchants nos deux tourtereaux mais on voit bien que leurs gestes tendres sont politiquement à visée électorale. C’est dommage cette ambiguïté là ; l’amour, c’est si beau quand c’est franchement sincère et dans la discrétion.

    Si c’est ça la botte secrète pour gagner les élections, elle n’est quand même pas finaude et nous voilà une fois de plus inclus dans le feuilleton : plus belle la France parce que le roi est amoureux. Le roi est heureux, le peuple est content.

    Curieux phénomène social en une démocratie qui consiste à revenir à une date antérieure à la révolution et crier : « vive le roi ». Les médias aiment ça. La presse unilatérale qui est complice de ça en fait ses gros titres et son fric.

    Mais attention ! L’indignation va se réveiller, les Français ne vont pas toujours se laisser rouler dans la farine, ils vont vouloir du concret.

    Derrière l’image il y a des chiffres, des chiffres et aucun d’eux ne concerne notre compte en banque, c’est l’envers de l’histoire d’amour.

     

     

     

     

     



  • 11 votes
    poetiste 14 février 2011 11:56

    L’attribut du tribunal.

     

    Comment un gars comme Marc Trévidic peut il se rendre dans la salle capitulaire des Nolleau et Zemmour pour aller se confesser ?

    Les deux grands prêtres qui se croient déjà juges en paradis ne sont guère que des « prêtres en cieux », mais seulement dans les nuages  d’une incongruité télévisuelle.

    La télé qui se fait tribunal et juge de magistrats, c’est un remake de l’inquisition !

    Le principe de cette émission est sans débat, borné par les avis subjectifs de deux gus qui voudraient nous faire croire à l’universalité de leur jugement.

    Bruno Caccio est venu se faire asséner le coup de grâce pour son livre sur la révolution, livre jugé nul sans autre forme de procès par nos deux Savonarole qui auraient pu aussi bien en faire un autodafé.

    D’un côté, la télé vend du rêve : « Qui veut gagner des millions ? », et d’un autre, elle vous met plus bas que terre à la première tentative d’écrire. La dictature télévisuelle a toutes les armes.

    Comme en Tunisie, il va falloir se rebeller contre le pouvoir absolu. Le peuple fait le dictateur mais peut aussi le descendre de son piédestal quand il a été instruit et qu’il a compris comment il se faisait manipuler.

    C’est comme ça la démocratie sans participation : on est au spectacle où deux « rhéteurs » jouent les rétiaires. C’est ça les médias sans interactivité : on est passif devant la condamnation du présumé coupable de nullité.

    Nous avons mille révolutions à faire pour redonner un sens à la démocratie car le pouvoir, en notre République, Messieurs Zemmour et Nolleau, en a fait une tyrannie éclatée.

    Et vous participez à cela par le truchement de telles émissions unilatérales.

    Vive Le Net qui renverse les pouvoirs abusifs ! Vive la révolution permanente en démocratie afin qu’elle ne se perde pas !

     

     

     

     



  • 2 votes
    poetiste 13 février 2011 14:26

     

    Violence et croyance.

     

    Les prêcheurs de leur particularisme religieux sont là. Ils ratiocinent pour nous convaincre de rejoindre leur croyance arbitraire. Ils voudraient nous convertir à la légende fondatrice de leur civilisation qui est loin d’être la nôtre.

    Les prosélytes se déchaînent avec des slogans, toujours les mêmes, obsessionnels. J’ai envie de leur dire : votre morale ne me séduit pas et votre raison subjective, repartez avec.

    Si vous êtes « programmés » dans votre croyance vous ne pouvez pas imaginer que d’autres soient « programmés » différemment, alors vous allez en guerre contre eux.

    Mais moi, je n’ai pas de croyance, pas de religion, pas de particularisme à défendre, je suis neutre et j’observe votre guerre des mots qui préfigure une guerre des maux.

    Le prosélytisme est une tentative de viol des consciences. Vous croyez raisonner selon un ordre venu de plus haut et c’est votre instinct grégaire qui parle et s’impose car vous n’adorez pas Dieu mais vous idolâtrez votre groupe, celui qui vous donne l’identité artificielle à laquelle vous tenez tant. Vous avez l’âme tatouée d’une croyance.

    Si vous aviez la foi plutôt que la certitude dictée par l’instinct grégaire qui vous conforte dans un groupe particulier, vous n’auriez plus rien à dire. Vous êtes programmés pour la guerre, vous en êtes inconscients et voulez le rester.

    Ce que l’on croit ne doit pas être soumis à des confrontations et compétitions.

    http://www.lavoixdesallobroges.org/societe/330-albert-jacquard-en-conference-contre-les-jo

    Ayez le courage et l’intelligence d’écouter ça jusqu’au bout, ça élève le niveaux des discussions religieuses tribales bien stériles.



  • 1 vote
    poetiste 12 février 2011 23:26

    L’Algérie n’est pas la Tunisie ni l’Égypte, il serait aventureux d’extrapoler.
    La Tunisie peut se relever plus vite de l’épreuve, se démocratiser. L’Egypte, il y a les US et le respect des accords de paix avec Israël. Et qui plus est, une armée sponsorisée par Les US, qui ne peut faire fi de cela, question de stratégie en un coin plus chaud que la Tunisie.
    L’Algérie est malheureusement un pays où la corruption plus éclatée, moins centralisée. Bouteflika ne manquera pas de séides et de partisans pour une contre révolution.
    De plus, Français Américains et Chinois sont sur le marché. L’Algérie a un potentiel économique énorme qu’elle gère mal pour diverses raisons. Une révolution qui partirait trop tôt
    il en résulterait une régression,ce n’est pas à souhaiter.
    Cette soif de liberté et de démocratie en des pays d’obédience musulmane nous prouve que l’exportation de la démocratie est quelque chose d’anachronique. La démocratie, ça s’épanouit, ça explose d’une manière spontanée, ça se conquiert, mais ça ne concerne que les ressortissants du pays en question.
    Donc, laissons les musulmans nous montrer qu’il n’y a pas incompatibilité entre la démocratie et la religion dont ils se réclament.
    L’idée de liberté démocratique et de lutte contre la corruption est en Algérie, elle finira bien par émerger.



  • 5 votes
    poetiste 11 février 2011 20:59

    Il n’a rien compris Alévêque . Aujourd’hui on marque des "putes" sur les terrains de foot mais ce ne sont pas les joueurs qui sont des putes, ils ont d’autres buts : gagner du fric. C’est la motivation ultime d’un monde en déclin et ça fait rêver dans les favelas.
    Quant à dire que Zidane n’a que 3 neurones et qu’il gagne beaucoup d’argent, il n’y a pas de quoi être jaloux de l’argent gagné et encore moins des neurones manquants. Alévëque a 3 neurones et demi, ce n’est guère mieux surtout que le demi empêche les trois autres de fonctionner.
    Alévêque n’est pas sorti de la Comédie Française mais de l’école Ruquier, ce n’est pas la même référence, les dérapages sont plus probables.
    Nous, à la campagne lors des veillées,il n’y a pas de one man show , chacun raconte son histoire gratuitement et on ne jalouse pas l’argent que gagne Alévêque sur les planches.
    On joue aussi au foot gratos et on ne paye même pas pour regarder les matchs .
    Il existe encore du vrai sport pas côté à la bourse. Vive l’amateurisme !
    On fait de l’humour, gratuit aussi, chacun son tour. Qu’est-ce qu’on se marre !!



  • 15 votes
    poetiste 11 février 2011 20:16

    La terre est une grande maison construite sur un volcan et ce n’est pas Nietzsche qui en a eu l’idée. L’astéroïde pourrait creuser un gros cratère. La probabilité de collision est faible mais pas nulle.
    Toute l’humanité pourrait bien disparaître mais quand un homme seul meurt, n’est-ce pas la fin du monde pour lui ?
    Moralité : La vie sur terre est une suite ininterrompue de fins du monde, donc ce n’est pas un scoop.
    Sur la terre, notre "toupie", la vie est une "utopie" créative car déjà, l’homme la mène à la catastrophe. L’astéroïde le plus à craindre, c’est l’inconscience humaine ; elle est notre plus grande menace.



  • 3 votes
    poetiste 11 février 2011 11:20

    La première vidéo est bien vue. La deuxième est un problème plus large.

    Quand on croit croire.

    Pourquoi s’interroger sur « Dieu » ? Pourquoi ne pas tout simplement accepter le mystère de la Vie ? Quel intérêt y a-t-il à vouloir comprendre l’incompréhensible ?

    Dieu, du mot grec : « Zeus », est l’invention des hommes. Ils créent un personnage anthropomorphe qui aurait crée l’univers et s’approprient cette image virtuelle d’eux-mêmes en une religion. Dieu est ainsi créé à l’image de l’homme pour la bonne raison que l’homme ne peut dépasser sa condition d’homme.

    Il ne peut non plus dépasser sa condition animale et est mu par ses instincts : instinct de conservation, instinct grégaire et instinct sexuel.

    L’instinct grégaire appelle une identité commune. L’homme se crée cette identité en établissant une « religion » autour de cette imagination d’un être supérieur.

    C’est la peur de l’inconnu, en quelque sorte et le groupe religieux vient conforter le croyant qui adhère à l’idée commune. Et on ne parle plus de l’être supérieur, c’est tabou, voire blasphématoire.

    Hors religion, la foi est une chose strictement personnelle qui, bien comprise, n’a pas besoin de se réclamer de l’étiquette religieuse particulière.

    L’homme de foi adore le Dieu qu’il s’est donné, il n’idolâtre pas le groupe auquel il appartient pour se rassurer, il est nécessairement universel.

    Aimer la Vie, la considérer comme sacrée avant toute autre chose, c’est être dans une pensée qui relie universellement.

    Les tables de la Loi de Moïse énoncent : tu aimeras Dieu de toutes tes forces, de toute ton âme et tu aimeras ton prochain comme toi-même, et ces deux commandements sont un seul et même commandement.

    Qui aime la Vie, la respecte, aime ses frères humains, n’est-ce pas logique ?

    Devenir « homme » en ce sens, n’est-ce pas l’aboutissement d’une recherche spirituelle à partir de bonnes bases ?

    Le Christ dit : Je suis la Vérité, la Vie et aussi : qui m’a vu a vu le Père. Il y a en cet enseignement une philosophie extraordinaire. (Que l’on croit ou non en l’existence du Christ)

    Aimer les autres, aimer la Vie, dépasser ses instincts sans les occulter, c’est une bonne recette de vie.

    Et remettre en question des légendes fondatrices de culte, de culture et de civilisation pour aller vers cette universalité, ce serait sage.

    Il faut rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu : premier principe de laïcité. Et pour finir : le Christ ne dit pas : « va ! Ta religion t’a sauvé », il dit : « va ! Ta foi t’a sauvé ».

    La nuance est grande en un temps où l’on se bat à coup de religions faute de comprendre ce qui parle en premier chez l’homme : l’instinct.

    L’Amour qui peut relier tous les hommes comporte forcément un grand « A ». Il serait bon de se dire que c’est peut-être ça la spiritualité, la religion unique, car sa pratique demande méditation et courage, quand la croyance, l’idolâtrie de son groupe, n’est que le refuge qui cache un prétexte à la guerre.



  • 1 vote
    poetiste 11 février 2011 09:13

    Bon ! Juvin nous dit que nous vivons un bordel métaphysique comme jamais on en a vécu. Il fait le constat du n’importe quoi politique. Tout cela sur un ton moraliste et imprécateur assez immodeste.
    Le nouveau misanthrope est arrivé : trop tard, Molière en a déjà parlé.
    En fait, il ne dit rien de bien nouveau. La dégradation des mœurs, la misère spirituelle, le manque de valeurs, de repères, tout cela est bien connu.
    Comme disait La Bruyère : si à 40 ans on n’est pas misanthrope, c’est qu’on n’a jamais aimé les hommes. Le tout argent, le tout profit, c’est effectivement suicidaire pour l’humanité mais que préconise-t-il ?
    Une plainte de plus parmi tant d’autres, un jugement de plus. Il y a plus de juges que de coupables et plus de conseilleurs que de payeurs.
    Qui a effacé les Tables de la Loi ? Levez le doigt les innocents !
    La radicalisation des opinions, c’est peut-être bien les prémices d’un participation à venir. On s’énerve toujours quand on prend la parole pour la première fois. Après, elle s’apprivoise.
    La situation est hautement inflammable, le tout est de ne pas s’acoquiner avec les incendiaires égoïstes et inconscients de gauche comme de droite et ne pas les mettre au pouvoir.
    De la clarté à trouver, ça, c’est certain ! Cherchons ensemble.



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    poetiste 9 février 2011 08:35

    Bravo Poulpe entartré, belle écriture !
    Strictement entre nous :"pallier" est un verbe transitif direct. Tu es de ceux qui respectent la langue française et tu as donc tout mon respect pour cela. Le néologisme "la francité", ça, on peut se le permettre.
    Merci pour le rappel de la géographie française mais c’est ton écriture qui est bien française et elle relève le niveau des forum sur le NET. C’est là un très bon indicateur aussi de l’identité française, c’est primordial.
    Je sais de quoi je parle,j’ai le certificat d’études primaires, acquis en 1953. J’encourage donc les universitaires à ne pas faire de fautes d’orthographe et à savoir s’exprimer.
    Donc : bravo encore pour ton texte ! Les Zemmour et Nolleau au dessus de la mêlée peuvent désormais parler à des personnes sans les mettre plus bas que terre.
    Notre simplicité peut être plus convaincante que leur purisme élitiste.
    Amicalement.



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    poetiste 8 février 2011 19:49

    Eh bien voilà ! OK Gaspard Delanuit !

    Très bon texte ! Et me voilà convaincu : vous n’êtes pas machiste. Ce sont les termes "grognasse" "pétasse" et "potiche" qui m’avaient semblé irrespectueux de la femme.
    Et quand on est irrespectueux de la femme , on l’est aussi de l’homme, peut-être aussi de soi-même.
    Ces trois désignations injurieuses étant au féminin,avouez qu’il y a confusion possible quand d’un autre côté, vous faites l’éloge de Diane Ducret. La comparaison n’est jamais bien raison.
    En ne proférant pas de noms d’oiseaux, on évite aussi bien des ambiguités.Je vois que vous aimez la femme, vous en parlez bien (avec juste un petit reste de machisme, pas grave du tout). Donc : tout va bien !
    Bien amicalement.