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Les commentaires de poetiste



  • 4 votes
    poetiste 30 janvier 2011 14:01

    Ou là là 33 a un logo tête de mort. Tiens ! Ça me rappelle quelque chose. Les SS étaient chez moi dans les années 40 et il me semble avoir vu le même logo sur eux.

    Allez savoir ce que les logos motivent !

    Ou là là ! Dites 33 ! Au stéthoscope, on entend une vieille croisade revancharde qui remonte des profondeurs de l’Islamisme. Ça grouille de haine là dedans !

    C’est le logo de la logorrhée.

    Prescription : un calmant matin, midi et soir et beaucoup de repos jusqu’à ce que les mauvais vomissements et mauvaises diarrhées disparaissent.

    Cool Raoul ! Ne te mets pas en boule ! C’est mauvais pour le cœur.

     

     

     

     

     

     



  • 2 votes
    poetiste 27 janvier 2011 10:02

    Que faire.

    Ah ! Très bien ! Nous constatons l’état pitoyable des lieux et vous-vous dites que ça ne peut plus durer. Vous voyez l’incurie de nos politiques de gauche comme de droite. Vous comprenez la complicité des médias, c’est parfait.

    Que fait-on maintenant pour redonner à l’identité française une crédibilité ? Car il faut bien se rallier à un particularisme ou un autre quand nous n’avons pas encore l’honneur et le privilège de l’universalité : être citoyen du monde.

    Soyons pragmatiques : l’identité française a besoin de redorer son blason car on ne peut plus admettre de fonctionner comme ça ; il serait grand temps de revoir la copie de fond en comble et de nous demander ce que vivre veut dire, ce que le partage veut dire.

    La non participation du peuple à la démocratie, c’est une aberration mortelle à corriger d’urgence. N’attendons pas d’être abusés jusqu’à la limite insupportable, comme les Tunisiens pour sortir de la déprime, de l’attentisme, des « à quoi bon ! ».

    Une révolution préventive est encore possible si la conscience se rétablit, si on arrête de se faire matraquer par des informations qui dévoient, des publicités assommantes, alors notre détermination sera de passer à l’acte : apporter notre pierre à une véritable démocratie, ne pas s’asseoir dessus.

    Sachons que l’oligarchie défend ses prérogatives avec culot et cynisme, qu’elle se fout du peuple. La démocratie se fait régalienne quand le peuple est distrait, qu’il abandonne ses responsabilités. On doit être trop bien en France pour abandonner ainsi toute prudence ?

    Il est facile de perdre ses libertés ; il est difficile de les reconquérir. L’oligarchie vous les grignote un peu chaque jour en faisant ses méfaits en douce, profitant de la distraction générale.

    Une liberté de parole n’est rien sans la liberté d’intervenir, c’est un truisme mais il y a comme ça des évidences qu’on oublie et qu’on se charge bien de nous les faire oublier, plus haut, du côté de la rue du Faubourg St Honoré, dans la cour des honneurs et déshonneurs.

    Premier acte révolutionnaire : arrêter de consommer, revenir aux produits de base, limiter les déplacements en voiture, tout ce qui nous paraît banal et qui tient de l’addiction.

    Exiger du gouvernement qu’il encourage les solutions alternatives intelligentes, notamment de ceux qui veulent se loger à bas prix et vivre mieux, et qu’il n’assassine pas ce qui vient de la base comme il le fait avec la loi loppsi 2. Exiger qu’il diminue les taxes des petites entreprises, qu’il desserre le frein à l’innovation.

    On sort à la rue pour des revendications corporatistes. A quand, des sorties massives pour des revendications plus généreuses de refondation de notre société toute entière ? C’est d’une constituante dont nous avons besoin.

    On dit que le Français est individualiste. Si cet individualisme s’exerce dans le sens d’une résistance à ce qui l’asservit, les choses pourraient bien changer, le fruit du travail des hommes pourrait reprendre sens, ne plus tomber dans les mains d’égoïstes spéculateurs véreux.

    S’indigner, agir, se passionner. Pas de directives ! Un peu d’imagination et la révolution se passera bien et il se pourrait que l’on devienne fiers d’être Français.

     

     

     

     

     

     



  • 2 votes
    poetiste 26 janvier 2011 23:34

    Parole de trader.

    Marc Fiorentino : cynique pragmatique, nous décrit une société d’une manière très réaliste. Il connaît mieux que personne les tenants et les aboutissants de la mondialisation.

    Il faut arrêter de rêver à autre chose qu’une stratégie économique de la part de pays comme les Etats-Unis ou la Chine. Chacun avance ses pions dans le jeu des chèques. La collusion entre deux pays, l’un qui est en pleine croissance, qui épargne et l’autre qui a une dette abyssale mais une planche à billets, toujours efficiente. La gouvernance du monde leur appartient.

    La politique française se couche, faute de préparation, devant la guerre économique mondiale. Mais comment voulez-vous qu’elle sorte du marasme si sa politique est inféodée au grand capital, sans espace de liberté ?

    Que font nos politiques ? Ils jouent à la répression, ils jouent le tout sécuritaire franco français sans obtenir aucun résultat, pour cacher l’impuissance à entrer dans la cours des grands. Notre casseurs débarquent en Suisse, maintenant, donc, échec sur tous les plans.

    Le nouveau Yalta qui se profile est un duo Chine, USA.

    Le jeu mondial est dangereux. Si brillants que soient les spéculateurs de tous poils sur les marchés financiers, ce sont des apprentis sorciers et on ne joue pas avec le nerf de la guerre sans provoquer son éclatement.

    Le Cynisme de Fiorentino est à l’image de la mondialisation dont toute régulation ou toute moralisation serait nulle et non avenue.

    Fiorentino parle de la France assistée mais celle-ci voit sa protection sociale s’étioler, son service public en faire de même, d’où la déprime.

    Il n’y a pas assez d’entrepreneurs de leur vie, en France, et nos politiques sont impuissants mais ils vont bien, merci ! Ils ont le souci de garder une place privilégiée en France, ils sont déconnectés des « masses populaires » comme aurait dit Georges Marchais.

    Ils ne sont pas à la hauteur de leur tache mais quand bien même le seraient-ils, l’inertie du peuple d’assistés est tellement énorme qu’ils n’y parviendraient pas.

    Voilà trente ans que l’on joue d’une politique légère et masochiste, que l’on anesthésie le peuple, que la démocratie n’est plus défendue. La vache à lait n’a plus de quoi nous faire un fromage.

    Fiorentino n’est pas si cynique que ça. Si son cynisme pouvait réveiller le réalisme des Français, la compréhension de ce qui se passe sur le plan mondial, alors la France aurait son mot à dire mais pour l’instant, elle n’est pas vraiment prise au sérieux en dehors des frontières.

    On n’exportera plus nos droits de l’homme, car ils ne sont plus respectés dans notre propre pays. Nous ne sommes plus crédibles. Nos parlementaires créent une loi liberticide à l’encontre des plus démunis qui voudraient trouver une solution pour se loger (loi loppsi2).

    C’est le même réflexe que de taxer les petites entreprises : les gros veulent rester gros et garder leur privilèges.

    On a toujours du pain et des jeux mais il faudrait bien que ça ne nous suffise plus si nous voulons recouvrer une France qui veuille dire quelque chose.

    Cynique Marc Fiorentino, mais il sait de quoi il parle. Il nous dit que la responsabilité de l’argent concerne tout le monde.

    Sans production de biens : pas de partage mais la surproduction de biens qui force à consommer et donc à importer, ce n’est pas du cynisme mais de l’inconscience.

    Fiorentino a raison : l’argent est l’arme absolue, présentement, et ceux qui sont bien armés prennent les autres pour des pigeons.

    Les incorruptibles, c’est pour un feuilleton télé, pas pour la finance, hélas ! Quand on sera au paradis, c’est la vertu qui sera cotée en bourse mais les hommes ne semblent pas être partis pour faire de la terre un paradis, c’est ça le hic !

     



  • 6 votes
    poetiste 25 janvier 2011 19:54

    Chèque en blanc.

     

    J‘ai les pieds sur la terre dont on voudrait me soustraire. Les gens qui parlent et m’enterrent, on les appelle des parlementaires. Mais où sont-ils ces gens censés nous représenter, sur quelle planète ?

    Démocratie : gouvernement par le peuple, ils ont voté la loi loppsi 2 ; cherchez l’erreur ! La contradiction est flagrante. Les députés dépités voudraient nous décapiter, nous qui avons encore la tête sur les épaules.

    Que se passe-t-il dans l’hémicycle ? A quels personnages avons-nous donné un chèque en blanc ? Je vote et je laisse faire. Démocratie, dites-vous ? Ou : vote représentatif dans un monde en représentation ?

    Ce n’est pas la participation, ça, mais du participe passé ; c’est un retour en arrière, à la case départ. Qui se régale d’un régime régalien ?

    Quand avec l’aide de la presse, on oppresse les petites gens, le régime est d’une république dite bananière, on est bananés. A ne pas confondre avec : « bonne année ! ».

    Donnons la réplique à cette république, prenons le maquis pour contrer les maquignons d’une politique impolie. Résistons à l’incurie qui lâche la meute pour donner la curée.

    La curée : recherche d’emploi aléatoire pour esclave salarié. Curriculum vitae tue l’homme à la curée. Recherche vaille que vaille, ce n’est pas un travail !

    La raison du plus fort ne troublerait donc plus les démocrates en leur for intérieur ? Le veau d’or, dans sa folie, veut tuer la poule aux œufs d’or, par jalousie. Et pendant ce temps, on dort à l’assemblée ou on se conduit comme des collégiens attardés.

    Cyniques et sinistres ministres nous administrent un pays en voie de sous-développement moral. Les valeurs n’attendent pas le nombre des années pour se dévaloriser, elles sont devenues boursières en exclusivité : belle « parlementalité » !

    Nous marchons sur la tête et paradoxalement, cette tête n’a plus les pieds sur terre : étrange ! Planer est une mauvaise planification pour l’avenir de nos enfants.

    Mais nous ne sommes ni « députés, ni soumis » et la liberté égalité fraternité commence à poindre après l’anesthésie ; nous sommes en salle de réveil.

    On ne détachera plus, désormais, les syllabes du mot : « con-sot-mateur » et nous distinguerons ce qui est acheté de ce qui est à jeter.

    Nous limiterons les rejets d’emballages et cette loi loppsi 2 qui ne nous emballe pas du tout. Il y a bien là un « écho logique » en réponse au régime qui voudrait éliminer les pauvres pour éradiquer la pauvreté.

    Et, messieurs les parlementaires, nous ferons une « résistance » qui se mesure en « hommes » soucieux de vivre sans être formatés, on ne va pas nous mater.

    Notre résilience vous fera résilier cette loi.

    Vive la « résistance » qui nous donnera la « capacité » de défendre les valeurs humaines pour contrer la décadence due à la stupidité de la cupidité.

    Tous au chevet de la démocratie : elle va mourir la « mama » !

    Et, n’oublions pas : la démission devant la transcendance est mauvaise transmission à notre descendance.

    A.C

     

     

     

     

     

      



  • vote
    poetiste 25 janvier 2011 11:16

    @Cassandre 4

    Tu seras toujours le bienvenu chez moi car le jugement personnel n’est pas ma tasse de thé. Je fustige les tendances sociales toxiques qui nous envahissent, qui nous apportent une confusion inextricable de la pensée.
    Je ne confonds pas l’orientation politique et la valeur humaine. Disons que je situe la valeur humaine dans une pensée universelle. Pour moi, tout le reste est de l’intendance qui suivra, comme aurait dit De Gaulle.
    Si tu penses que agoravox te censures, ce ne sera jamais mon cas. Nous avons une philosophie à portée de mains en notre culture judéo-chrétienne. Je viens de lire ceci : "va te réconcilier avec ton frère avant de présenter ton offrande".
    Et je me dis que je serais bien stupide de confondre l’homme et ses pensées.
    Amicalement.



  • 5 votes
    poetiste 25 janvier 2011 10:10

    Service commandé.

    Le rôle du clown officiel, du bouffon de sa majesté, joué par le fils Bedos, c’est dans l’ordre des choses quand elles sont en désordre, si j’ose dire.

    Après Eric Besson, le clone de Hortefeux, le fiston Bedos rejoint sa famille et prend sa place.

    La propriété du rôle est sauvegardée : tout le monde se rallie au panache bling bling clinquant de la cour. Les vassaux peuvent aller quérir de l’or pour la couronne et pour eux-mêmes. NB : les colonisés, c’est nous.

    Si on pense que le bouffon est là pour faire réfléchir le roi, on se trompe lourdement, il est là pour amuser la République, la distraire, c’est-à-dire l’éloigner du réel.

    Dans la démocratie, c’est le peuple qui est censé avoir le pouvoir, voilà donc bien pourquoi on l’enfume. Et il en redemande !

    Bedos, fils à papa, doit bien se garder de vendre l’héritage ; il doit le faire fructifier coûte que coûte. Drôle d’héritage que celui de vouloir être drôle à tout prix.

    Mais à vaincre sans péril, le triomphe ne concerne que les dupes dans la Nation du « cause toujours pendant que je m’enrichis ».

    Vont bientôt nous servir de l’humour côté en bourse ces m’as-tu-vu derrière l’écran télé qui font écran à tout partage, à toute solution de justice pour tous. Enfumons, se disent-ils, il en restera toujours quelque chose dont nous pourrons profiter.

    Peuvent bien chanter que personne ne doit avoir faim ou avoir froid, ça fait partie des bonnes intentions dont l’enfer serait pavé, à ce que l’on dit.

    Ah ! Ce fromage de la technologie télévisuelle anesthésiante, que de mal n’a-t-il pas fait, que de collaboration au pouvoir en place, que de complaisance !

    La technologie interactive du net nous donne la parole. Et il nous est permis de dire à ces amuseurs publics qu’ils sont plus tragiques que drôles quand l’humour est devenu un business comme les autres.

     

     



  • 2 votes
    poetiste 23 janvier 2011 10:54

    Bien vu extralucide.
    Il faut remettre de l’ordre dans le bordel métaphysique des consciences intoxiquées par la presse, la télé, les beaux parleurs nouveaux philosophes et les mensonges grossiers des politiques.
    Arrêter de se faire piéger en sachant ce qu’il y a à défendre en priorité si nous ne voulons pas rejoindre le chaos primitif. Comprendre que l’indifférence est la pire des violence et que cette indifférence qui engendre l’exclusion est un syndrome bien caractéristique d’une démocratie en déroute.
    Défendre la démocratie, n’est ce pas d’abord que tous puissent s’exprimer ? (Petit hommage à Agoravox au passage). Et pour s’exprimer, il faut avoir voix au chapitre, ne pas capituler, imposer le partage et l’égalité de tous ? Il convient de chapitrer les gros pleins de sous et ceux qui les cautionnent.
    Quand des personnes veulent redonner du sens à leur vie, passée au rouleau compresseur de la société marchande totalitaire, on promulgue une loi loppsi 2 qui va les exterminer définitivement en les empêchant de prendre leur destin en mains.
    Si on ne ressent la maladie, le dysfonctionnement à sa source,on ne ressent plus le danger mortel et tout le corps social est malade. En l’occurrence, il s’agit d’une encéphalite aigüe ; c’est bien de la tête que vient le mal, je veux dire de ceux qui prétendent nous gouverner.
    Mais il est vrai que la conscience du peuple doit reconnaître son intérêt à long terme et ce n’est pas gagné. Voilà un certain temps qu’on la roule dans la farine.
    Ou on accepte que la société du paraître et de la consommation nous commande, ou l’on s’en défend bec et ongles pour retrouver des valeurs plus fiables.
    Question de conscience, question de confiance si chacun y met du sien car une société vaut aussi par les sujets qui la composent, truisme à ne pas occulter.
    Tu as raison, extralucide, les priorités sont encore loin d’être dans le bon ordre puisque nous avons des SDF à la rue et des loi liberticides qui veulent s’en débarrasser d’une manière expéditive sans conscience aucune.
    Si conscience il y avait, toute la France exploserait à la rue tout de suite, pas seulement le défilé de corporations habituelles exigeant des augmentations de salaires.
    Impossible n’est pas Français, ça me fout les boules d’être obligé d’en douter ! Les Français sont généreux mais ils ne savent plus où donner de la tête, où remettre de l’ordre qui puisse confiner à un meilleur partage, ou un partage tout court.



  • 12 votes
    poetiste 22 janvier 2011 11:40

    Moutons

    Le droit de rire, dernière politesse du désespoir devant l’imbécillité politique, est-ce vraiment la dernière revendication dont nous puissions espérer quelque chose ?

     Mais qu’y a-t-il derrière le rire ? Rien ? Alors il y a aussi le tout car il faut savoir que toute la création est sortie de rien. Il faut tout réinventer, ça ne va pas être de la tarte !

    Il existe un appareil nettoyeur dont je ne citerai pas la marque ; quelqu’un aurait préconisé son usage à l’endroit des banlieues. Résultat : néant, malgré une autosatisfaction affichée devant les médias.

    Quand on n’a plus que l’obsession de la répression régression comme culture politique, ou on est devenu complètement indigent, ou on cache des actions souterraines pour favoriser les gros pleins de sous.

    Il y a rien et rien ; notre rien à nous est plein d’avenir, pas de promesses fallacieuses. Il faut faire de ce rien du carrément nouveau. Nous bousculerons les idées figées. On n’avance pas avec des idées fixes rivées à la pensée unique.

    Je propose de bêler comme des bêtes dans tous les discours politiques pour montrer à tous ces ectoplasmes qui ont des velléités de pouvoir que nous ne sommes pas encore complètement anéantis. Comprendront-ils la choucroute dans laquelle ils pédalent tous ?

    Chèvres et moutons ; bêlons avec force car les politiques sont devenus sourds à force de se la jouer au « m’as-tu vu avec mon programme qui ne change rien sauf pour moi ». Stop à l’onanisme politique !

    Bonne idée, Dieudonné ! On va leur faire passer leurs phobies des solutions alternatives intelligentes. On va les empêcher de prétendre éradiquer la pauvreté en éradiquant les pauvres, ces obscurantistes de la société de consommation. On va leur demander de revoir leur copie sur la loi loppsi 2, cette injure à l’intelligence et au partage.

    Bêlons, mais bêlons très fort, qu’ils en restent bouche bée.

     



  • 1 vote
    poetiste 21 janvier 2011 08:55

    Consternation.

     

    De Alliot Marie : On ne s’improvise pas diplomate.

    Elle essaie de se justifier et fait peine à voir. A vrai dire, on ne s’impose pas non plus dans un gouvernement qui ne voit rien venir, qui renie les droits de l’homme en son propre pays avec la loi loppsi 2. On n’improvise pas des lois comme ça.

    On improvise toujours à la petite semaine, sans grande réflexion pour l’avenir. On n’est pas seulement déconnecté d’une diplomatie avec la Tunisie mais aussi avec le peuple français.

    Quand on ne sert que le fric et ceux qui en profitent le plus, on est forcément déconnecté de la base, on est tous dans le cirage au gouvernement démocratique régalien Français.

    On voudrait nous dégoûter de l’identité nationale qu’on ne s’y prendrait pas autrement.

    En 2012, redonnons un peu de vie à des valeurs plus nobles que celle du clinquant, de l’élitisme.

    La critique d’une bourde qui n’en était pas une : un lapsus linguae de Ségolène Royal, vient de revenir à la vitesse grand V, amplifiée par 100 en un gouvernement où un porte parole de l’Elysée avait inventé le mot ; « bourditude ». On n’est jamais si mal servi que par soi-même quand on critique et que l’on n’est pas à la hauteur de la tâche.

    Ne pas confondre : là, on est à la hauteur de la « tache », c’est-à-dire : tombés bien bas.

    Ah ! Les liaisons dangereuses de la tyrannie et du fric, ça fait mal quand ça vous revient comme ça à la figure. Ça vous met en porte à faux et ça vous fait prendre conscience de votre médiocrité.

    Ce n’est pas le moment de parler d’identité nationale, c’est encore une fois le moment de se faire tout petit.



  • 5 votes
    poetiste 20 janvier 2011 22:34

    La France des droits de l’homme souffre d’être entrée dans une contradiction qui s’oppose aux droits des plus humbles, aux droits de tous les hommes.

    La loi loppsi 2 est très significative d’une dégradation culturelle, d’un abandon de nos aspirations les plus nobles. Elle est le signe d’une décadence.

    Les politiques n’agissent pas pour que l’on vive mais pour que l’on fonctionne en un système, le seul qu’ils puissent voir : foncer vers la croissance !

    Les esclaves salariés consommateurs consomment frénétiquement en des grandes surfaces, faute, dans leur vie, de grands espaces. Je les vois en devenir ces roseaux pensants : gare au réveil ! Ils ne vont plus se faire « avoir ». Un jour, ils voudront « être ».

    Une prise de conscience à la base pourrait bien faire inverser le sens de la course et la ramener dans le bon sens.

    Pour cela, il est nécessaire qu’un maximum de personnes soit au courant de ces lois inconsidérées et mortifères.

    Nous, les petits, les sans grade, avons une grande responsabilité, une grande richesse et il suffit d’y croire. El pueblo unido jamas sera vincido !

    On a déjà entendu quelque chose comme ça venant D’Amérique du Sud. Je crois qu’on va l’entendre chez nous très bientôt.

    Une autre société est possible. La course mondiale, on n’est pas obligé de s’y inscrire fiévreusement.

    S’il existe une alternative intelligente à une société en péril : le tropisme de la pensée unique de la société totalitaire marchande est de vouloir la détruire.

    Une loi qui fait fi de la Justice, qui s’exécute en 48 heures. Si les socialistes ne promettent pas de l’abroger en 2012, ne votons pas pour eux.



  • 8 votes
    poetiste 19 janvier 2011 09:24

    Stéphane Hessel et Edgar Maurin sur France Culture, ce matin.
    Tiens ! il y avait bien longtemps qu’on n’avait pas entendu parler aussi intelligemment.
    Vouloir le bien de tous, c’est risqué dans un pays où la tendance est au bien de quelques uns.
    Déjà, ils se font attaquer, notamment par des Zemmour et consorts, ce qui n’a rien d’étonnant venant du cynisme négatif de ce personnage qui a avis sur tout, comme son confrère BHL.
    Hessel et Maurin :
    Que de fraicheur venue de personnes âgées qui sont passées au travers d’ épreuves qui en feraient fuir plus d’un aujourd’hui !
    Écouter leur indignation et qu’elle soit la nôtre, constructive pour un changement radical de société. C’est ça ou la collision contre le mur avec les pleurs et les grincements de dents qui s’en suivront.Vive le réveil des consciences ! Ça c’est digne de l’homme !!



  • 3 votes
    poetiste 19 janvier 2011 09:11

    Tiens ! Le scaevola a encore frappé de sa lourde masse. On ne peut en même temps être agressif et faire dans la dentelle. Il tape sur tout ce qui bouge avant d’avoir compris quoi que ce soit, le gus !
    Son avis est très restreint mais il a le droit de le donner. On lui demandera d’évoluer un peu si c’est dans le domaine du possible car il a tendance à plomber les débats. Il m’avait insulté sur un autre débat et je crains qu’il le fasse encore.
    Je vais chercher mon bouclier et un aspirateur puissant pour nettoyer.



  • 3 votes
    poetiste 17 janvier 2011 15:20

    Constituante ?

    Le monde politique français, de gauche comme de droite, a tout fait pour isoler le peuple et nous donner une démocratie à la dérive.

    La situation est d’autant plus confuse qu’il n’y a pas d’alternative rendue possible à un libéralisme économique du style struggle for life, à un système totalitaire marchand.

    Tout le monde dans la vague, tout le monde dans le bouillon d’une mauvaise culture. Du point de vue culturel, comment sommes nous représentés par l’actuel président de la République ?

    Dans de telles conditions de délabrement, qui pourrait mettre en place une constituante. Y a-t-il une volonté pour cela, qui rassemblerait assez de personnes déterminées ?

    La démocratie s’est sabordée et nous en sommes au naufrage ? Pas prêt d’être mis en cale sèche le bateau, pour reconstitution des superstructures.

    Le besoin d’une constituante est évident mais il convient d’avoir une autre santé politique pour ce faire. Nous sommes loin du compte.

    Avons-nous les valeurs humaines en quantité suffisante pour remplacer la dictature des valeurs boursières ? La religion du profit et de la croissance éternelle a converti trop de monde.

    Qui veut donner une nouvelle santé à notre démocratie revenue au régime régalien ? Les nantis savent qui est leur représentant et les autres, ne le sachant pas, élisent le même gus.

    Ce n’est pas gagné une constituante. Il faudrait pour cela que chacun soit convaincu que le navire puisse encore voguer.

    Pour transformer une épave en bateau, il faut lui donner un gouvernail, aimer les voyages qui ont un sens. Et nous souffrons de manque de sens, de manque de direction, de manque de grandeur d’âme, de manque de bonne volonté, de manque de courage pour l’aventure.

    Si on n’est pas convaincu que des valeurs humaines doivent venir se substituer à des valeurs boursières, ce n’est même pas la peine d’y penser.

    Va falloir mettre du gratuit dans la vie, sinon on reste dans la velléité sans résultat. Va falloir faire échec au roi avant de faire échec et mat au système marchand et instaurer une constituante.

    Le peuple au gouvernail ? Il y a si longtemps qu’on l’assiste, qu’on le floue, aurait-il la force de le tenir ? La question est là. Mobiliser des esclaves consentants, ignorant à qui le naufrage profite, ce n’est pas gagné.

     



  • 2 votes
    poetiste 14 janvier 2011 20:37

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    Si tu crois qu’il y a du racisme entre un milliardaire arabe et un milliardaire français, ce que tu te goures !
    Ils sont de la même religion du fric, toute différence s’estompe devant le veau d’or, quand on a la même adoration.
    Bien sûr et je te le concède volontiers, ce serait mieux si c’était la fraternité qui unissait comme ça et ce serait même beaucoup moins tartufe.
    Quand les esclaves salariés consommateurs auront compris qu’ils doivent s’unir d’une union plus forte, avec des valeurs autres que le fric, le monde changera.
    Le racisme est une idée primaire à laisser aux obscurantistes, aux hystériques de la violence, aux crétins des campagnes. Ne faisons pas de publicité à des sentiments aussi peu réfléchis. Passons !



  • 4 votes
    poetiste 14 janvier 2011 19:54

    Quel bel acteur ! Non mais esthétiquement : rien à dire. Voyez ces cheveux en bataille mais cependant savamment arrangés et ce col remonté. Ce costard de luxe. Qu’il est beau notre philosophe romantique !
    Et que son idée est belle et généreuse de défendre les démocrates Tunisiens !
    Il redore son blason notre "m’as-tu vu quand je pense".
    Sauve qui peut, gare aux retombées ! Il y a des causes qu’il a voulu défendre et ça s’est terminé tragiquement.
    BH La gaffe , effectivement, il eut été improbable qu’il ne se mît pas au premier rang : publicité personnelle oblige pour entretien d’image sociale.
    Mais que lui reste-t-il de crédibilité ? That is the question !
    Hé ! Don Quichotte ! Ce n’est pas un moulin à vent ça ! C’est sérieux, c’est la Tunisie. On ne s’immisce pas comme ça. On aide discrètement quand on sait être discret.
    Ah ! Qu’il est beau ce philosophe ! Comme il est photogénique !



  • 4 votes
    poetiste 14 janvier 2011 19:26

    Exporter notre obsession répression régression, notre démocratie liberticide ; ce n’est pas un cadeau à faire aux Tunisiens. Eux, ils aspirent à la démocratie, la vraie, pas la régalienne, pas la démocratie des mots crasseux.
    Laissez-les vivre, calamity jane ! Vous faites assez de mal en notre propre pays. C’est bientôt fini ce cauchemar ?
    Et ce n’est pas parce que DSK a fait l’éloge de ce gouvernement au nom du FMI qu’il faut intervenir en ce pays.
    Le droit d’ingérence est au peuple, pas aux étrangers. Si les Français pouvaient avoir un droit d’ingérence dans le partage des biens en France, nos gouvernants pourraient se permettre de donner tout au plus des conseils mais même pas d’intervenir.
    La réalité dépasse " l’affliction ". De quoi se mêle-t-on ?
    Vive la Tunisie libre !



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    poetiste 13 janvier 2011 11:39

    Oui ! Big Apple a eu un gros pépin et le fait qu’il fallait d’abord jouer les victimes avant de jouer les envahisseurs, ça l’a quand même bien aidée.
    Il ne faudrait pas nous prendre pour des pommes, de ce côté de l’Atlantique : la stratégie américaine ne s’est jamais embarrassée d’états d’âme devant ses raisons d’ État, toujours économiques et spéculatives.
    Mais sacrifier leurs propres ressortissants, alors là, ils seraient devenus fous les créationnistes ! Le mythe de superman en a pris un coup après cette catastrophe.
    Allez leur dire qu’ils se trompent ces cowboys de la planète, ils vont encore dégainer sans réfléchir.
    Dis papa ! C’est loin l’Amérique, côté pacifique ? Tais-toi et nage ! Business is business.



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    poetiste 13 janvier 2011 11:17

    elbableo, tu dois être poète et peut être même guitariste. (Je suis les deux ). En attendant, ton argumentation est très pertinente, même si ça n’a pas de rapport avec la poésie ou la guitare.
    All the best to you. (j’étudie aussi l’Anglais). Pour ne pas rester franco-français comme le sieur Zemmour.



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    poetiste 12 janvier 2011 20:43

    Faites passer tous azimuts ces 3 vidéos qui donnent l’état des lieux du libéralisme économique avec réalisme.
    Tous les mots y sont pertinents. C’est à partir de ce constat que l’on ressent l’urgence d’une société viable donnant une certaine espérance pour l’avenir.
    Un gros rétablissement à faire est demandé pour donner une forme humaine à la machine folle de la dictature marchande.
    La guerre économique mondiale est en train de nous en préparer une "der" des "der". Attention à l’explosion ; c’est une question de décennies, à moins que...La copie politique soit revue de fond en comble.
    Aux esclaves salariés de s’affranchir eux-mêmes, il n’y a pas d’autre solution.



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    poetiste 12 janvier 2011 14:32

    Zemmour aurait pu dire que les personnes mises au ban de la société, dans les ban-lieux ou banlieues, sont pour la plupart des arabes ou des noirs.
    Et que la conséquence de cette exclusion est qu’il est impératif et légitime de vouloir survivre, même illégalement quand les lois qui confinent à cette exclusion le sont sciemment en ce sens pour justifier l’argument sécuritaire dans la course au pouvoir.
    Je n’approuve pas le trafic de drogue mais approuve encore moins des politiques incapables de respecter le mot "égalité" dans la devise française.
    Les vrais responsables de l’écart de langage de Zemmour devraient se présenter et venir s’expliquer au prétoire, au ban des accusés.
    Ah ! Comme la responsabilité est mal partagée ! C’est pas moi, c’est l’autre. Chacun se défile. La conscience n’est plus ce qu’elle était chez les vrais responsables.
    Mais on voit mal Zemmour les mettre en cause, il n’est donc pas si naïf dans cette histoire.
    Disons que son assertion était tendancieuse mais ne méritait pas une telle publicité.
    On le connais ; on connait son bord ; on est avertis, alors, pour ma part, c’est relaxe bien que je n’apprécie pas particulièrement le personnage en question.
    Il y a effectivement des frontières à repousser dans la liberté d’expression car l’avantage dans cette expression, c’est que l’on sait qui est qui.