Avlula

Ok en fait j’inverse les terminologies, je viens de voir sur wiki que le terme social-nationalisme est celui du bon côté. Donc je suis social-nationaliste, et je soupçonne le FN d’être nationaliste, tendance national-socialiste en ces temps de destruction sociale. Mais où peut mener le nationalisme ?...

Au fait, du socialisme à l’échelle nationale... c’est du national-socialisme ? Aaaaaaaaah mon Dieeeeeeu... Quelqu’un va leur expliquer que les nazi étaient plutôt social-nationalistes je dirais (zina, wesh ^^), et que les idéologies épouvantables qui s’y sont greffées le prouvent ? Y’a tout un tas de gros tabous à faire sauter, un imaginaire à déconstruire, des mots à réhabiliter.

Dommage, t’as foiré tes liens. D’accord avec ton analyse, c’est à peu près celle faite avec Aurélien Bernier, qui lui aussi trouve le socialisme, donc la vie des gens, plus important que la fin des nations et le mondialisme. Et je pense que la plupart des gens sont comme ça, alors on peut être trompé par les discours anti-nation (la nation c’est le nationalisme, c’est la guerre, le colonialisme, etc.) mais aujourd’hui faut ouvrir les yeux. Surtout en France, qui est historiquement un des pays les plus avancés socialement, où donc la déconstruction de la nation dégrade très rapidement ces avancées (les zakisocio notamment). Ca serait en Allemagne, je dis pas, eux y gagnent peut-être un peu, mais chez nous c’est du dumping violent. Donc j’ose croire que le problème du FdG notamment, ce sont ses cadres, et c’est l’éducation populaire, et que la finalité des gens qui rejoignent ses mouvement, ce n’est pas le mondialisme ou l’internationalisme, mais bien le social, pour eux, leurs proches, leurs semblables, à plus grande échelle possible => la nation pour l’instant, c’est ça qu’il faut comprendre.
 
non il a dit que l’immigration pour lui était le problème numéro 1 (processus organisé par l’oligarchie capitaliste, patronale et mondialiste, pour ses bénéfices et la réalisation de ses projets)
Les raisons que tu cites entre parenthèse ne sont pas des raisons nationalistes mais plutôt de gauche. JMLP quant à lui, je crois plutôt qu’il ne veut pas d’immigration pour d’autres raisons moins rationnelles (peur d’invasions barbares, de disparition de la "race blanche"...), bien sûr ça passe pas trop comme discours, alors il parle de démographie, et il pique des arguments anti-UE qui volent un peu plus haut à d’autres mouvements.

@pacifique : Non mais tu n’as pas à me convaincre concernant l’immigration, je suis pour la stopper, non pas par nationalisme mais parce qu’effectivement faut se reconstruire et se consolider en tant que nation avant, et comme je l’ai expliqué, l’école ne le fait pas, personne ne le fait à part quelques-uns sur Internet. Être patriote et fier de la France sans être nationaliste, c’est à dire en étant humaniste, universaliste, et en ayant conscience que le monde nous attend pour défendre ces valeurs, c’est de ça dont il s’agit. Immigration arme du capital, tout à fait d’accord. Quant aux immigrés, ils font ce qu’ils croient être le mieux pour eux, et je serais flatté au nom de la France de savoir que notre pays est convoité et qu’il répond à leurs attentes, mais ce n’est pas le cas car ce n’est pas le but de l’extrême-droite au pouvoir depuis quelques décennies.
 
jm le pen est un nationaliste sa finalité est la prospérité et le bien-être de la "nation"
Mais ça ne me parle pas, ça, ça veut dire quoi ? De bons chiffres sur des tableurs Excel, des voyants au vert ? Et les gens dans tout ça ? Esclaves pour faire cette prospérité ? C’est quoi le plan ? Parce que dit comme ça, c’est tout à fait compatible avec les règles insupportables imposées par l’Europe, sauf qu’en les pratiquant à l’échelle nationale nos chiffres nationaux seront meilleurs. Si c’est ça, non merci.
 
et toi tu es un socialiste ta finalité c’est le socialisme ainsi tu utilises la nation comme moyen combattu par le capitalisme pour réaliser tes fins
Non plus, le socialisme n’est pas ma fin, c’est également un moyen pour qu’on puisse vivre heureux (que ça ne tienne qu’à nous du moins), en paix, et libres de choisir nos activités, hors compétition internationale qui rime à rien, et si possible en autonomie à l’échelle nationale (on cultive/pêche/élève notre bouffe saine, on met en place des alternatives au pétrole...), parce que c’est juste la seule échelle d’action possible. Sinon oui tu as bien résumé, le FN drague la gauche mais ils restent nationalistes, c’est à dire que moi je ne comprends pas bien la finalité, colonialisme, impérialisme, à quel moment le nationaliste est-il satisfait de la "grandeur de la nation", et à quel point va-t-il utiliser son peuple pour cela ?
 
@Norman Bates : On est d’accord. "Les discours droitsdel’hommiste" ont fait tellement de tort aux Droits de l’Homme, tellement ils sont détournés pour faire tout le contraire (oui, je ne jette pas le bébé avec l’eau du bain). On est d’accord, mais tout ça peut, et doit être aussi un combat de (vraie) gauche plutôt que d’être laissé aux seuls nationalistes. Sachant qu’on atteint un tournant où il va devenir plus souhaitable de s’en remettre à des nationalistes plutôt que de continuer avec une gauche qui rêve et qui échoue (je parle notamment du FdG, super programme, juste irréalisable dans le cadre actuel).

Justement, je ne suis pas d’accord avec cette vision, c’est pas la France la finalité, mais les valeurs qu’elle a parfois portées, et l’imaginaire qu’on lui associe (la liberté, les Droits de l’Homme, etc., de belles choses à la base, mais complètement détournées). J’aimerais qu’on se rappelle que la France, ce n’est pas la pourriture qu’on vit aujourd’hui, mais c’est une longue histoire avec de très grands moments, même récents avec De Gaulle, le CNR... Aujourd’hui, on n’est peut-être pas fier d’être Français, y’a de quoi avoir honte, mais par exemple c’est au tour de la Russie de briller internationalement, du Brésil, du Venezuela, de la Syrie... Mais c’est notre fierté à ce que PEUT être la France, ce qu’elle a été et ce qu’on aimerait qu’elle (re)devienne, qui doit nous pousser à la défendre plutôt qu’à l’enterrer comme les banksters européistes font. Je serais tout aussi fier d’être européen, ou même euroaméricain, si ces périmètres portaient les valeurs que je veux défendre, ce n’est pas une question de nationalisme.