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bernardgva

Quel curieux !

Tableau de bord

  • Premier article le 24/03/2015
  • Modérateur depuis le 08/04/2015
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Derniers commentaires




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    bernardgva 12 avril 2015 22:49

    @Voter Après la Monnaie

    Le versement d’un billet de 50 par un client sur son compte bancaire est une écriture comptable qui conserve l’équilibre/l’égalité entre l’actif et le passif du bilan de la banque. Cette écriture comptable fait augmenter le bilan de la banque du montant du versement, ici 50.

    Écriture comptable au bilan d’une banque correspondant au versement par un client d’un billet de 50 sur son compte bancaire
    [ ________actif +50 ][ _______passif +50 ]
    [ caisse (billet) + 50 ][ compte client +50 ]

    Juste après cette écriture de versement :
    - le billet est bien présent dans la caisse de la banque, et la banque peut l’utiliser comme elle veut pour acheter ce qu’elle veut ;
    - le montant de 50 est bien présent comme solde du compte bancaire du client, et le client peut l’utiliser pour acheter ce qu’il veut ;
    - donc le pouvoir d’achat est devenu 50 (le billet dans la caisse de la banque) + 50 (le solde du compte bancaire du client) = 100

    Le versement d’un billet sur un compte bancaire entraine comptablement le doublement de la quantité de monnaie, c’est ce que l’on appelle vulgairement une création monétaire par la banque.

    Si maintenant vous voulez décrire une nouvelle opération comptable par la banque, lorsqu’elle va utiliser ce billet qui lui appartient, libre à vous, allez-y.

    Par ailleurs, quand vous affirmez pouvoir savoir ce que je pense ou ce que je ne pense pas, vous êtes un magicien ? Cela a-t-il autant de valeur que vos autres affirmations péremptoires ?



  • vote
    bernardgva 11 avril 2015 18:53

    @Voter Après la Monnaie qui a écrit : "Le doublement de la masse monétaire que vous observez n’est pas exact." Plus précisément, ce doublement, je vous le présente et vous l’observez, comme chacun peut l’observer smiley Cela est observé, s’il y a une erreur dans le mécanisme conduisant à cette observation, et bien indiquez à tous où elle est, sinon c’est une observation claire.

    Le nombre (ici dans cet exemple, 50) d’un solde de compte bancaire donne le droit d’acheter ce que vous voulez dont le prix est inférieur, vous pouvez utiliser ce nombre avec un transfert/virement vers un autre compte, un chèque (en France), ou une carte bancaire, par exemple.

    Tout le monde actuellement considère le solde positif d’un compte bancaire comme de la monnaie avec un pouvoir d’achat smiley



  • vote
    bernardgva 11 avril 2015 11:23

    Bonjour @Voter Après la Monnaie,

    Avançons pas à pas smiley La phase de dépense est une autre phase, consécutive à la phase de versement.

    Pour analyser la phase de dépense, procédons encore par étape :

    Si la banque est la seule banque existante à ce moment : quand le client utilise le montant de 50 sur son compte bancaire, il paye forcément un autre client de la seule banque : quand il paye pour 50, le solde de son compte est diminué de 50 pour revenir à 0, et le solde du compte du payé, que l’on suppose être à 0, est augmenté de 50.

    Conclusion du cas à 1 banque : il reste le billet de 50 dans la caisse de la banque, et il reste le montant de 50 dans un compte de client : il y a toujours 100 de monnaie en existence, la dépense d’un client étant le revenu d’un autre client, le stock de monnaie ne change pas.

    S’il y a 2 banques existantes après le versement : alors cela crée 2 cas pour la dépense.

    La dépense est faite à destination d’un client de la même banque : on se retrouve dans le cas précédent, c’est comme s’il n’y avait qu’une seule banque, le stock monétaire ne change pas.

    La dépense est faite à destination d’un client de l’autre banque, la seconde banque B2 : alors la banque B1 diminue de 50 le solde du compte du client payeur, la banque B2 augmente de 50 le solde du compte du client payé, que l’on suppose à 0 avant, et le soir les 2 banques font la compensation inter-bancaire : elles font la différence entre les paiement des clients de B1 vers les clients de B2, et les paiements des clients de B2 vers les clients de B1.

    Si le paiement de 50 décrit juste avant est le seul paiement de la journée entre les 2 banques, alors la banque B1 doit transférer le billet de 50 de sa caisse vers la caisse de la banque B2. On voit que l’on conserve encore le stock de monnaie total 50 + 50= 100, mais la banque B1 ne peut plus utiliser le billet, c’est la banque B2 qui peut l’utiliser.

    Mais dans l’économie réelle, il y a beaucoup de paiements, qui sont statistiquement dans les 2 sens : l’expérience a montré que le déséquilibre quotidien de la compensation est de l’ordre de quelques %, et actuellement la BCE fixe la réserve minimale de billets à 1% des montants sur les comptes des clients.

    Pour accueillir vos réactions, je m’arrête là, on voit que le raisonnement avec N banques est une extension logique simple.

    Je résume : le doublement de la masse monétaire observé lors d’un versement de billet est conservé par le système bancaire ( système bancaire=l’union des banques existantes), dans tous les cas de dépense de la monnaie bancaire de son compte par un client.



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    bernardgva 10 avril 2015 19:24

    @Voter Après la Monnaie je ne pensais pas avoir besoin de répéter à chaque fois "billet de 50€", je pensais que vous pouviez compléter l’implicite à chaque fois, mais bon je me suis trompé. Je recommence smiley

    Des 2 hypothèses qui s’excluent mutuellement, le dépôt ou le prêt, vous semblez d’accord qu’il s’agit d’un prêt. C’est pourquoi je ne reprend que celle-ci.

    C’est parce qu’il s’agit d’un prêt d’un billet (de 50€... !) par un client que l’on retrouve dans le bilan de la banque après le versement/prêt  :

    [ actif +50 ][ passif      +50 ]
    [ caisse (billet) + 50 ][ compte client +50 ]

    On a bien :

    - en actif le billet (de 50 €... !) prêté à la banque, qu’elle peut utiliser comme elle veut pour acheter ce qu’elle veut ;
    - en passif (dette) le compte bancaire du client qui a pour solde le montant du billet qu’il a versé/prêté, soit aussi 50. Le client peut dépenser ce montant de 50 aussi comme il veut.

    Comme indiqué précédemment, la banque peut dépenser le billet de 50 qu’elle a reçu en prêt, le client peut dépenser 50 en monnaie bancaire.

    Il y donc maintenant un montant de 50+50=100 de monnaie dépensable, soit un doublement de la monnaie disponible par rapport à la monnaie disponible avant le versement/prêt du billet à la banque.

    Est-ce plus clair ?



  • vote
    bernardgva 10 avril 2015 17:04

    @Voter Après la Monnaie Avec un peu de sérénité, le débat serait plus agréable smiley Au moins on avance, mais là aussi aller pas à pas est plus efficace, par exemple poser des questions avant de donner des conclusions, en montrant les justifications de la conclusion smiley

    LA question que vous soulevez, c’est "que deviennent les billets quand on les "verse" sur son compte bancaire ?"

    Si c’était l’équivalent d’un dépôt, un dépôt dans un coffre, et bien les billets seraient inutilisables pendant la période de dépôt, utilisables par personne ni par le déposant, ni par la banque. Dans ce cas, il n’y aurait pas "doublement" du pouvoir d’achat, et vous auriez raison.

    Une seconde hypothèse est que le "versement" du billet n’est pas un "dépôt" mais un "prêt" à la banque. Dans ce cas, la banque doit le montant du billet comme une dette au client, mais pendant la durée du prêt à la banque, la billet appartient à la banque et la banque peut en faire ce qu’elle veut. Dans ce cas il y a doublement de la quantité de monnaie en utilisation.

    Pendant longtemps je pensais, comme vous aujourd’hui, que seule la première hypothèse existait, ou en tout cas un processus équivalent. qui "neutralisait" le billet pendant le dépôt. Je ne connaissais même pas la possibilité de la seconde hypothèse.

    Or les 2 hypothèses ont des conséquences comptables différentes.

    Si quelqu’un fait un dépôt dans un coffre, le montant du dépôt est "inconnu" de la banque, et si la banque tombe en faillite, le contenu du coffre appartient toujours à son propriétaire légitime qui peut le récupérer. Le dépôt n’est pas dans la comptabilité de la banque !

    Si quelqu’un fait un prêt à la banque, on va retrouver le billet prêté comme un actif dans le bilan de la banque, dans le compte de liquidité ou de caisse selon le vocabulaire, et on va retrouver la dette au prêteur, le client de la banque, dans le passif de la banque, avec le montant du billet. Et si la banque fait faillite, et bien le prêteur perd son prêt, comme dans toute faillite d’entreprise.

    Et bien regardez la comptabilité d’une banque : le compte d’un client est au passif de la banque. Et si la banque fait faillite, le client perd tout...

    D’ailleurs les banques on mis en place un fond de garantie pour rassurer les clients, mais nous avons eu des exemples pour dire que ces fonds ne servent pas à grand chose. Par contre leur présence indique bien le risque de perte en cas de faillite, donc le versement d’un billet est bien un prêt et pas un dépôt.

    C’est le but de l’initiative populaire constitutionnelle Monnaie Pleine en Suisse de changer cet état de chose... http://www.initiative-monnaie-pleine.ch/

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