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Charly83

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    Charly83 7 novembre 2016 18:11

    @Auxi Vous avez une conception trop réductrice de l’anarchisme. Mais surtout, par le ton que vous employez et par votre dogmatisme, qui en plus n’est fondé sur rien sur un plan philosophique, vous vous excluez vous-mêmes de l’anarchisme.

    Le slogan "Ni dieu ni maître" est à comprendre dans son contexte, un contexte de lutte, et même de guerre. Ce n’est pas Dieu qui est visé, c’est toute forme de pouvoir, toute forme de domination, y compris donc l’Eglise. Et l’Eglise était, en effet, et à juste titre, perçue comme un ennemi. Il n’y a aucune incompatibilité ni contradiction dans le fait d’être chrétien et anarchiste, si la foi est vécue de manière personnelle et privée, et sans prosélytisme. L’athéisme a été associé à l’anarchisme de manière contngente, par des nécessités historiques, et c’est tout à fait compréhensible. Mais de nos jours, on peut avoir une forme de spiritualité, avec croyance ou pas en Dieu, et être anarchiste. A condition, encore une fois, que cela reste dans la sphère privée, et que donc ça n’interfère pas avec la sphère politique.



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    Charly83 19 septembre 2016 11:13

    @wesson Cher wesson, je conulte souvent tes commentaires, et ils m’inspirent..Quand tu tardes à poster quelque chose, je me dis "Mais qu’est-ce qu’il fout, bordel ?". Oui, je suis un de tes fan ! ))) Mais là (peut-être par paresse ?) tu critiques la forme et non le fond. Le fond, à mon sens, c’est qu’il y a toujours un "espace" de liberté possible, quel que soit le conditionnement que l’on a subi : au moment de faire un choix, il y a toujours une fraction de seconde où le choix adéquat nous apparaît, même s’il est occulté par les choix idéologiques et par les préjugés. Quel choix impérieux s’impose (ou ne s’impose pas) à nous quand il s’agit de sauver une personne de la noyade ? Si on sait nager, bien entendu, on se jette à l’eau, même si elle est froide. Que ce libre choix puisse être expliqué par l’éducation ou par je ne sais quoi, ne change rien : nous faisons un choix qui nous met en danger, ce qui suffit, à mon sens, à parler de libre-arbitre.



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    Charly83 19 septembre 2016 10:49

    @sls0
    J’aime beaucoup tes commentaires. Mais là je suis obligé de me démarquer : tu dis "Si j’en suis venu à parler de maîtres zen....... la personne est très éloignée du libre-arbitre." De quelle personne parles-tu ? De celle qui est soumise à ses préjugés ? Le zen ne critique la raison que dans la mesure où celle-ci limite notre perception du réel. En aucun cas il ne nie le libre-arbitre. Je pratique za-zen depuis l’âge de 15 ans (avec, je te l’accorde, une constance qui est loin d’être exemplaire) et ce que je peux te dire c’est que le libre-arbitre est présent dans tous mes gestes, y compris dans la manière dont je me torche le c.u.l. smiley



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    Charly83 19 septembre 2016 10:31

    Je n’ai pas encore visionné les vidéos (ce que je ferai dès que j’aurai le temps) mais je me permets de donner mon point de vue sur le libre-arbitre, quitte à ce que mon point de vue soit modifié par ce que j’aurai appris en visionnant ces vidéos.

    Il y a quelques mois j’ai lu un article, sur internet, traitant d’une étude concernant le problème du libre-arbitre : tout choix serait déterminé de manière inconsciente, avant la prise de conscience du choix et l’effectuation par le sujet dudit choix. Je cite une partie de l’article :

     

    « Selon la déclaration des chercheurs dans un commentaire sur leur étude, ils s’étaient concentrés sur la possibilité qu’un choix apparaisse dans le subconscient humain bien avant qu’il soit effectué en réalité. Selon Adam Bear, université de Yale, et Paul Bloom (revues Psychological science, et Scientific american), il est probable qu’au moment de faire un choix, le cerveau humain réécrive l’histoire afin de tromper son porteur : ce dernier se met à penser que ce choix a été pris dès le début, bien qu’en réalité il ait été sélectionné après analyse de ses conséquences au niveau du subconscient. »

     

    D’un point de vue philosophique, on connaît les thèses qui s’opposent, et les auteurs qui s’affrontent : Descartes et Spinoza. Spinoza a, certes, réfuté les tenants du libre-arbitre (Descartes, notamment). Mais il parlait du libre-arbitre vulgaire, spontané, irréfléchi. Ce libre-arbitre, en effet, est une illusion. En revanche, il existe un libre-arbitre pour l’homme qui fait usage de sa raison et qui donc s’affranchit des préjugés : c’est la liberté de la connaissance, celle du troisième genre de connaissance. Pour revenir à l’article dont j’ai cité un passage :

     

    Je ne vois pas en quoi ça changerait fondamentalement le problème : qu’un choix prenne naissance dans le magma du subconscient avant de se frayer un chemin jusqu’à la conscience, ne remet pas en question la capacité de choisir parmi plusieurs scénarios possibles. Il y a un film qui pose bien ce problème du libre arbitre, c’est "Minority report". La question que pose le héros "Qu’allez-vous faire maintenant ?" montre que le choix qui va être fait n’est pas nécessairement le plus probable, et qu’il n’est pas la simple résultante d’un déterminisme plus puissant que les autres. L’erreur consisterait, après ce choix effectué, à croire, par une illusion rétrospective, que ce choix devait nécessairement se produire puisqu’il s’est produit et qu’il est pour ainsi dire "sorti vainqueur" des autres déterminismes avec lesquels il était en concurrence.

    Remarque  : il faut rappeler que le subconscient n’est pas matériel, c’est une hypothèse de travail, ou alors il faut me dire où il se trouve... Donc cette publication prend des allures scientifiques alors qu’elle est métaphysique, je veux dire par là qu’elle est plus psychanalytique que scientifique.

    Autre remarque : dans une liberté d’indifférence (celle du fameux âne de Buridan) du type « Choisissez une carte », ou même « choisissez une image », il est possible que les raisons de ce choix nous soient obscures et qu’il faille recourir à une explication faisant appel au subconscient. Mais doit-on prendre pour modèle du libre-arbitre le choix indifférent et sans motivation ? Lorsque je choisis une carte au hasard, est-ce que j’exerce mon libre-arbitre ? Certainement pas puisque je ne sais pas pourquoi j’ai choisi cette carte plutôt qu’une autre. Si les cartes me sont présentées en éventail, je choisis une position, variant entre le milieu et les extrêmités de l’éventail de cartes. Choisir entre des positions qui n’ont aucune signification pour moi, est-ce là l’expression d’un libre-arbitre ? Est-ce donc l’expression d’un déterminisme ? Peut-être, mais ça n’a aucun intérêt puisque mon choix est aléatoire et sans signification. Et quand je choisis une image parmi d’autres images qui me sont proposées, mon choix peut alors s’expliquer par des inclinations et des déterminations plus ou moins subconscientes. Mais est-il pour autant représentatif de ce qu’est le libre-arbitre ?



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    Charly83 5 mai 2016 11:32

    @sls0 Ne soyez pas faussement naïf. Le fond du problème n’est pas dans le constat qu’il existe des sexualités et des identités alternatives. Et je vais même jusqu’à vous concéder que, philosophiquement, il n’y a pas de légitimité absolue à prendre la nature comme norme, en quoi je me démarque de Farida Belghoul, qui est beaucoup plus affirmative dans son naturalisme. Le problème c’est la tendance à vouloir imposer de nouvelles normes à des gens qui n’en veulent pas. C’est cette pression idéologique et ce conditionnement, qui plus est dans les écoles (ce que je trouve extrêmement grave), qui est condamné : l’école a pour mission de transmettre des connaissances, pas de formater les individus en leur inoculant une idéologie.

    De manière plus générale - et on le voit très bien dans cette vidéo – ce qui est condamnable c’est la volonté d’imposer une idéologie en stigmatisant ceux qui n’y adhèrent pas, en les ostracisant, en les méprisant, en les ridiculisant, et par un amalgame particulièrement odieux, en les assimilant à l’extrême droite.

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