Si le gars se révèle un mytho, par association, tous ces crimes de guerre bien réels pourraient passer pour des manipulations. Un tour de passe passe facile pour une propagande bien affutée.
Or j’ai un problème avec ce gars : les Ukrainiens l’auraient tranquillement laissé filmer les saloperies qu’ils font ?
On sait pourquoi ces vidéos sont sorties : dissuader les soldats ukrainiens peu motivés de se rendre, dans la crainte que les Russes leur rendent la pareil. Donc, c’est les nazis qui filment et qui contrôlent ce qui est publié.
Bien sûr, tout ce qu’il dénonce est vrai, mais il laisse entendre qu’il a personnellement enregistré des vidéos comme preuves. Or, ces vidéos de crimes de guerre de l’armée ukrainienne, tout ceux qui cherchent un peu les ont vu, et il est bien évident qu’il n’en est pas la source. Et il s’agit précisément de ce dont il parle...
Suivant les standards en vigueur sous Pinochet, vous avez raison, mais dans un état démocratique, non. On ne rentre pas dans une propriété privée sans mandat, sauf cas exceptionnels qui n’inclus pas le non port du masque... "Peut-être" qu’il tentait de fuir et refusait d’être interpellé, possible, mais c’est facile d’avoir son nom et son adresse, et de lui faire payer des amendes, ou autres convocations déplaisantes, sans recourir à ces procédés.
Ce n’est pas ce que disent les policiers, qui se sont fait pincer et fait mettre à pied sur le champ pour faux témoignages et faux et usage de faux, donc il semble que ce qu’ils disent n’est pas fiable.
Ils n’arrivent pas à le maîtriser ! Ils le cognent, il se protège comme il peut et essaye d’ouvrir la porte pour être vu du couloir, c’est ce que tout le monde constate sauf vous. Lorsque ses employés se montrent, ces courageux policiers sortent (fuient ?) et balancent des grenades à l’intérieur ! Leur comportement est tellement stupide que je me demande vraiment si ces policiers n’avaient pas bu un bon coup de trop !
Certains policiers ont de toutes évidences interprétés les mamours que leur prodigue le régime comme le coup d’envoi de la fête du slip et de la matraque. Voir les arrestations de journalistes samedi soir, alors que la loi sensée leur interdire de filmer des policiers n’est pas encore définitivement votée, et qu’elle n’interdirait même pas des journalistes de filmer si elle l’était. Ça nous donne une idée de la façon dont cette loi est interprétée sur le terrain par certains policiers, et de leur soucis du droit.
Il faut dire qu’il a eu très peur des gilets jaunes, le régime en question. Et il a toujours une frousse bleue d’une révoltes des gueux, ou même des classes moyennes. Il répond donc de façon ostensible et législative à tous les désirs des "syndicats" policiers, essayant de se mettre dans la poche son seul rempart contre la plèbe.
Syndicats policiers qui, curieusement, semblent défendre le droit du policier à cogner qui il veut, quand il veut, où il veut, sans se faire filmer, plutôt que de réclamer le payement des heures sups, l’embauche de personnel contre les sous effectifs, des formations adaptées, et la fin de la politique du chiffre (paperasse à la c... et harcèlement inutile des citoyens...). Les beaux syndicats que voilà...