Les sujets de débat sont exactement à la mesure de l’inculture de l’états-unien moyen : plus proches de la cour de récréation que du comptoir de notre café du commerce ! Et s’extasier de ce niveau de polémique réduit les enjeux politiques aux échanges les plus accrocheurs des talk-shows les plus démagogiques. La démocratie US est affaire d’opinions, d’émotions et de recettes publicitaires !
Comment peut-on lire autant de sottises dans ces commentaires qui ne prennent pas en compte l’argument essentiel d’Oberlin ?
Dans le règne animal (et nous sommes des animaux !), on distingue en toute rigueur les embranchements, les classes,les ordres, les familles, les genre et les espèces . L’espèce étant la catégorisation scientifique la moins extensive : l’interfécondité détermine l’appartenance à l’espèce, point barre.
La notion de race animale est le produit de la sélection humaine, c’est un concept d’élevage et non de de biologie. On devrait donc parler en toute rigueur de race humaine si elle était la résultante d’une stratégie artificielle de sélection en fonction de critéres relevant d’un élevage d’êtres humains.
Peut-être que cette utopie qui a tenté certains pourraient ressurgir avec l’idée d’un "homme augmenté" cher aux esprits fumeux financés par Google ?
Ce "scientifique" aura beau accumuler des preuves de non réchauffement climatique du à l’industrie humaine, il ne répond jamais à l’objection suivante : si on observe aujourd’hui à l’échelle historique et même contemporaine ( au cours d’une génération) une évolution climatique qui n’était perceptible indirectement qu’à l’échelle géologique, c’est qu’un événement nouveau est apparu qui a de fortes chances d’être l’activité humaine. Autrement dit, la réduction de la banquise, la montée du niveau des océans et l’accélération de ces deux processus obervée depuis moins d’un siècle ne peuvent être imputés à des aléas solaires.