L’urgence supposée de cette réforme n’a rien à voir avec les plans sur la comète à l’horizon 2050. Ce n’est pas la démographie qui commande ici mais une exigence patronale de plus en plus pressante : il faut soulager les entreprises des cotisations et faire accepter l’idée que le système de répartition ne sera qu’un appoint en raison des "contraintes" du marché du travail voulues par le patronat : sous-emploi à partir de 45ans, précarité des emplois des jeunes.
Tout est calculé pour que les parcours professionnels de plus en plus aléatoires, l’allongement de la durée de cotisation et le système de décote à 60 ans aboutissent à une réduction inexorable du montant des retraites des salariés et l’obligation pour eux de recourir à des fonds privés de complément pour le plus grand profit des banques.
Or, ce n’est pas une fatalité au vu des chiffres cités dans cet article puisque dès aujourd’hui au moins 185 milliards d’euros par an pourraient être récupérer pour abonder retraites et sécurité sociale.
Vous avez oublié un humoriste qui en faisait des tonnes et qui n’a jamais été villipendié avec la hargne adressée à Guillon. Revoyez et réécoutez les sketchs de Thierry Le Luron s’en prenant à Mittérand 2 on est bien au delà de ce que les journalistes actuels dénoncent chez Guillon.
Le crime de lèse-majesté de l’humoriste de France-Inter c’est son attaque d’un ministère beaucoup plus que d’un ministre. En tournant en dérision le personnage de Besson, c’est la politique de Sarkozy qui est visée et en particulier cette campagne hideuse sur l’identité nationale qui a permis au FN de se refaire une santé.
Un morceau d’anthologie : "il faut violer les textes". Décidément ce "philosophe ne manque pas d’air. Il a aussi largement violé les faits pour les mettre au moule de ses a-priori libéro sionistes, il fait régner en permanence dans les médias un terrorisme culturel pour imposer ses idées non pas par des arguments rationnels mais par l’anathème jeté sur ceux qui commettent le crime de ne pas penser comme lui.
Le botulisme n’est qu’un avatar sans grande importance si ce n’est qu’il révèle ce que beaucoup soupçonnaient : cet individu n’a de philosophique que ses études, tout le reste est artifice, faux-semblants et supercheries.
Attendez, être facho c’est s’en prendre aux puissants qui bénéficient d’indulgences juridico- médiatiques ?
Heureusement que quelques humoristes nous sortent de cette pensée unique qui voudrait nous faire croire que s’attaquer à des privilégiés proches du pouvoir confine à la dénonciation abusive.