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  • 3 votes
    nodx 12 novembre 2011 18:20

    Il y va fort le M. Jin, mais c’est un bon résumé de la façon dont le reste du monde voit l’Europe, et particulièrement la France. On s’est vautré dans l’argent facile et à crédit pendant des décennies, en se rêvant tous en rentiers et en s’imaginant que le reste du monde continuerait à travailler à notre place.
     
    Aujourd’hui le réveil est brutal et la première réaction et de s’en prendre à la finance et aux spéculateurs. On peut certes leur reprocher de profiter de nos erreurs, mais pas de les avoir commise à notre place : c’est tout le champ politique, faisant écho à l’opinion générale, qui s’est enfoncé dans l’illusion que le progrès social devait tendre vers la réduction de la valeur du travail au profit des loisirs, de la rente, de la surconsommation.
     
    Le paradoxe de l’histoire, c’est que ces idéologies ont été distillées dans la société française par des courants en large partie d’origine maoïstes... et aujourd’hui elles volent en éclats par les héritiers de la Chine de Mao.



  • 7 votes
    nodx 25 octobre 2011 21:20

    Jean-Michel Quatrepoint enfonce les portes ouvertes, oui, mais au moins le fait-il soigneusement et il ne saute pas constamment d’une porte à l’autre comme c’est devenu l’habitude dans le discours ambiant.
    Déjà il choisit le bon point de départ historique en rappelant que ce fut le traumatisme des guerres de l’opium pour la Chine, qui reste fortement ancrée dans sa conscience collective.
     
    En France on est incapable de comprendre et de traiter avec la Chine car notre mémoire collective ne remonte guère au delà du traumatisme de la 2nde guerre mondiale.
    On a comme l’impression de ne pas y apprendre grand chose et le discours peut paraître insipide, et c’est normal : il n’y a pas d’effet d’annonce et il n’y mêle que très peu d’idéologie, il s’en tient à présenter simplement les faits. Car finalement la situation géopolitique actuelle est d’une simplicité à la portée de l’entendement de la ménagère de moins de 50 ans...



  • 4 votes
    nodx 11 juillet 2011 20:59

    Bah, c’est logique que l’immigration clandestine ait un solde de "rendement" négatif. Si ce solde était positif, comme aiment à se l’imaginer de doux altruistes (ou patrons du CAC40, cochez au choix) alors il suffirait d’ouvrir toutes grandes les frontières pour voir les recettes de l’Etat crever le plafond ! Or bizarrement aucun Etat dans le monde ne l’a encore tenté à ce jour.
     
    A moins d’être "choisie", l’immigration est de toutes façons un coût. Mais si l’on voudrait vraiment être exhaustif dans cette étude et monétiser jusqu’au moindre centime, il faudrait prendre en compte les retombées en terme de d’image du pays : prendre à sa charge une population défavorisée de divers pays favorise les relations commerciales avec ces derniers pays et indirectement avec les autres qui seront sensibles à cette bonne image ("la France pays ouvert et des droits de l’Homme", un concept marketing comme un autre).
     
    Cynisme mis à part, l’immigration "non choisie" est un curseur que chaque pays doit savoir doser. Les extremistes de tout bords qui s’acharnent à vouloir du tout ou rien en matière d’immigration n’ont rien compris.

    Mais si l’étude voudrait vraiment être exhaustive et



  • 2 votes
    nodx 11 juillet 2011 20:22

    Bah voyons, ce sont maintenant les banques françaises et allemandes qui vont faire office de boucs émissaires.
    BNP, Société Générale ou Deutch Bank sont des enfants cœur face aux banques d’affaire américaine et de la city, Goldman Sachs, JP Morgan & Co qui eux tirent profit à plein rendement de la crise européenne. Sans parler des fonds souverains Chinois, Russes ou des banques de paradis fiscaux, comme UBS en Suisse par exemple... Ah tiens la page Wikipedia de ce Monsieur Mac William révèle qu’il a été banquier chez UBS, oh comme c’est étrange :)
     
    En fait si l’UE pouvait (ou plutôt voulait) vraiment réagir, elle fusionnerait les dettes souveraines des pays européens et ferait défaut sur les créances détenues par les fonds spéculatifs. Or le discours de cette vidéo illustre parfaitement pourquoi cela est impossible : les européens préféreront se tirer dans les pieds jusqu’au bout plutôt que d’oser agir, surtout contre le "grand frère" américain. Pas anodin d’ailleurs que la plupart de nos représentants européens soient pour beaucoup américanophiles.



  • 4 votes
    nodx 29 juin 2011 21:04

    On ne danse pas dans un mémorial, ni dans une église, une mosquée ou tout autre lieu qui sert par définition à ce recueillir.... Il y a suffisamment de places ou parcs publiques pour danser. Ça ne relève pas de la loi et encore moins du totalitarisme mais juste de la civilité. La liberté sans la civilité, c’est la sauvagerie.
     
    Cette vidéo, montée avec de grosses ficelles, sert juste à faire du buzz et chercher la petite bête du totalitarisme là où il n’y en a pas. C’est triste d’en arriver à la violence, mais c’est manifestement ce que souhaitait provoquer les "buzzeurs" sur cette vidéo.
    Cette vidéo-buzz qu’ils se sont d’ailleurs empressés de déposer sur Facebook, tout comme sans aucun doute la moitié de leur faits et gestes quotidiens. Facebook, oui, relève du pire totalitarisme qu’on puisse imaginer (la Gestapo et le KGB en on rêvé, les Geeks l’ont offert à la CIA). Ces gens n’ont rien compris et sont les idiots utiles du totalitarisme qu’ils prétendent combattre.

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